C’ est étonnant qu’ absolument personne n’ ait évoqué le syndrome aéro-toxique qui tue lentement et sûrement.
Ce grave incident fait la une des JTs depuis
quelques jours en Allemagne, après la publication du rapport
intermédiaire de la BFÜ (BEA allemand). Le rapport en Allemand est
disponible ici :
http://www.bfu-web.de/cln_030/nn_223648/DE/Publikationen/Zwischenberichte/zwischenber ichte__node.html?__nnn=true puis cliquez sur le rapport de l’incident du 19.12.2010.
Il a déjà évoqué dans le cadre d’un sujet sur la contamination de l’air dans les A380 de Lufthansa (ici : http://www.crash-aerien.aero/forum/air-contamine-dans-les-airbus-a380-de-lufthansa-t23263.html).
J’essaierai
dans les prochains jours de traduire dans les grandes lignes ce rapport
d’incident qui soulève beaucoup de questions.
Le 19 Décembre
2010, l’A319 en provenance de Vienne commence son approche sur
l’aéroport de Cologne. Lors du virage en étape de base, les deux pilotes
détectent une odeur inhabituelle (une odeur décrite comme « électrique »
et « douce » par les pilotes - elektrisch-süß). Quelque temps après (lors
du virage en finale), ils ressentent une diminution importante de leurs
capacités corporelles et cognitives. Ils mettent leur masques à oxygène
et déclarent une urgence. Le commandant de bord parvient seul à mener à
bien l’atterrissage. Le copilote victime de nausées n’était plus en
mesure d’assurer ses fonctions dans le cockpit, et le CDB ne se sentait
pas en mesure de faire une remise de gaz. Les deux PNT ont été
hospitalisés après l’atterrissage.