@Attilax
Vous observez les choses à l’envers. Le système pétrolier a pu dégager suffisamment de marges ces dernières années pour investir massivement dans le développement de nouveaux sites de production. En parallèle, la demande mondiale a stagné par manque de croissance économique et par amélioration de l’efficacité énergétique des pays les plus avancés (en partie du fait d’une perte de compétitivité du pétrole). Par conséquent, cela prouve que le marché pétrolier n’est pas condamné voir son offre en retard par rapport à la demande. Il a suffit de 3 années (de avril 2011 à juillet 2014) pour que l’ensemble du système productif arrive à inonder le marché, puisque aujourd’hui l’excédent d’offre est autour de 1,5 millions de bail par jour. La faillite de certains producteur, notamment en Amérique du Nord montre simplement que le prix marginal baisse. C’est tout bonnement le signe que le risque de pénurie s’éloigne franchement.
De ce qui est du problème de la sécurité des sites de productions. C’est aussi une preuve que même avec l’existence de nombreux conflits et malgré l’instabilité politique de nombreuses régions à fort potentiel pétrolier, l’offre continue de survoler la demande. Si ces régions sont amenées à redevenir sûres un jour et qu’elles soient en mesure d’extraire et d’exporter du pétrole, alors l’offre de pétrole continuera d’augmenter encore et encore.
Avec ces constations, on suppose aisément que le pétrole restera une énergie largement disponible pour de longues décennies, et que si nous voulons s’en débarrasser pour des raisons écologiques que chacun connait, nous ne devons pas attendre que les réserves s’épuisent.