La thèse la plus plausible est celle d’un accident pharmacologique. On ne connaît ni sa pathologie, ni sa médication, les deux sont cachées derrière le paravent du secret médical. Le Big Pharma est certainement à oeuvre pour occulter ces questions et tant pis pour les accusations du conspirationnisme. On produit un tas de molécules censées lutter contre le coup de blues, augmenter les performances en agissant sur les neurotransmetteurs, dans le domaine où la physiologie et la psychologie se croisent. A vrai dire on n’y comprends que dalle, la psychologie n’est pas une science exacte et ses prédictions ne fonctionnent jamais à 100%. Avec la recherche du profit on va parfois un peu vite en besogne, les nouvelles molécules ne sont pas téstées sous tous les aspects et les accidents comportementaux surviennent, surtout quand le patient interrompt brusquement le traitement. Tout ce qu’on peut dire c’est que le copilote de ce malheureux Airbus n’était pas dans son état normal. On a trouvé des médicaments chez lui, des arrêts maladie déchirés, son médecin a été interrogé, mais on ne nous dit pas d’avantage. C’est bien pratique, le secret médical, pour masquer les responsabilités des vrais coupables, ceux qui l’ont laissé piloter alors qu’il savaient qu’il n’avait pas le droit. Sa famille, son médecin, son pharmacien, ses collègues de travail... , il n’est pas possible que personne ne soit au courant, quand quelqu’un prend les médocs, les proches s’en aperçoivent. Le médecin devait connaître son métier, c’était donc son devoir d’informer les autorités compétentes que son état était incompatible avec l’exercice de ce métier. Et je suis persuadé qu’un des médicaments qu’il prenait avait comme effet indésirable connu le risque de suicide, surtout en cas d’arrêt brutal du traitement.