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Commentaire de Germaine

sur Le pari démocrate


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Germaine (---.---.99.97) 5 mars 2007 16:39

C’est peut-être du copier-coller, mais je pense qu’il faut dire STOP IT. Pourquoi chaque fois qu’un commentaire comporte une critique de Bayrou ou de l’UDF, il est caché par un véritable commando de votes négatifs ? Ne trouvez-vous pas franchement honteux, cet immense cimetière de commentaires cachés sur Agoravox ?

Et pourquoi l’article de Sylvain Reboul : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=20197 a-t-il 75% de voix contre, parce qu’il a osé critiquer un peu le « grand dirigeant » ? On se croirait dans la Chine des gardes rouges.

Que l’article paru aujourd’hui sur le blog de De ço qui calt ? n’est pas de nature à plaire aux UDF et sympathisants, c’est évident. Mais si tout ce qu’ils savent faire, c’est bloquer et cacher, quelle « démocratie » peut-on attendre de ces gens ?

Une info : on vient de me confirmer que l’article de De ço qui calt ? mentionné par Jean-François a été soumis tôt ce matin à Agoravox. Il sera intéressant de voir si les modérateurs oseront le censurer.

En tout cas, je rappelle le lien de l’article pour le cas où :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt

François Bayrou, candidat entre deux eaux et à coloration variable

et l’extrait caché plus haut, qui semble avoir vraiment dérangé :

Ce qui paraît en l’espèce très inquiétant, c’est que par le passé les appels à l’union nationale sont toujours intervenus la veille de décisions très douloureuses pour la population, ou pour gérer des situations de cette nature. Le but du consensus étant d’imposer les mesures adoptées comme étant incontournables. Autrement, on joue à la « droite », à la « gauche », au « centre » ... mais on ne parle pas d’entente nationale, d’union nationale, de rassemblement des compétences, etc... Il s’agit précisément, dans une période « normale », de faire croire à une réelle diversité politique entre les différents partis du système. Lorsque cette apparence n’est plus respectée, c’est qu’on prêche l’inéluctabilité. Mais de quoi, en l’espèce ? Touchons du bois.

Pendant que les capitaux amassés avec la sueur des Français continuent de quitter le pays sans qu’aucun politique bien-pensant ne s’y oppose, François Bayrou s’écrie : « Arrêtez les promesses dont nous n’avons plus le premier sou ! ». Il ajoute que « l’effort de tous les Français » sera indispensable dans la « lutte contre la dette ». Un discours bien « barriste »... et bien « trilatéral ». Mais quel effort peuvent faire les Français pour concurrencer des salaires dix ou vingt fois plus bas, pratiqués dans des pays dont le potentiel technologique et universitaire ne cesse de s’accroître grâce aux délocalisations ? Où est, d’ailleurs, la prétendue originalité de ce candidat aux présidentielles ? On a déjà donné avec Giscard et Barre, et on peut très bien nous la refaire avec Bayrou président et Rocard premier ministre. Sauf que cette fois-ci, ce sera beaucoup pire. Et que signifie l’expression « république sociale », que même Mussolini avait employée ? On peut tout faire avec ce genre d’expressions...

La politique étrangère du candidat Bayrou n’est pas piquée des vers, non plus. Sur son site intitulé « La France de toutes nos forces », où il déclare vouloir « rompre avec vingt-cinq années d’archaïsme politique », on peut lire notamment : « Nous devons construire une défense européenne. Dès lors, l’Alliance atlantique aura un tout autre visage, et les réticences françaises à son égard s’effaceront. (...) Notre continent doit devenir capable de faire face aux crises qui nécessitent une intervention au loin ». Il s’agit donc, à terme, de mettre en place une puissance militaire continentale alliée des Etats-Unis, à un moment où la puissance US éprouve d’énormes difficultés pour poursuivre seule sa stratégie d’interventions. Qui paiera les dépenses de cette « défense européenne » , alors que « nous n’avons plus le premier sou » ? Le candidat de l’UDF recherche également un maximum d’appuis parmi les lobbistes européens influents, s’engageant à « sauver la substance du projet de Constitution européenne » que les électeurs ont rejeté en 2005. Quant au caractère profondément antisocial de la « substance » de ce Traité, ce n’est manifestement pas l’essentiel pour François Bayrou.

(...)


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