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Commentaire de lsga

sur Affaire de chiffres : 2012, 2015, 2017... tout est là !


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lsga lsga 1er avril 2015 13:32

il y a une marge d’erreur incompressible dans les élections. C’est naturel : il y a des gens qui se trompent et ne votent pas pour la personne qu’ils voulaient, il y a des erreurs au décompte, au recompte, à la transmission, à la diffusion, etc. C’est naturelle : rien n’est parfait dans ce monde, dès qu’on brasse des millions d’unités, il y a une marge d’erreur. C’est le « bruit » propre à toute transmission d’information, c’est un phénomène physique, statistique, auquel il est impossible d’échapper. 

 
La marge d’erreur d’une élection peut être estimée. En France, celui qui en parle le mieux, c’est un physicien : Serge Galam. C’est lui le premier a avoir fait remarquer que la plupart des élections depuis 10 ans, non seulement en France mais partout dans le monde, ne respectaient pas les modèles statistiques. La différence entre les candidats aux seconds tours est beaucoup trop proche des 50/50 : inférieure à la marge d’erreur. (les calculs sont de lui, pas de moi).
 
Plutôt que d’admettre que c’est le signe d’une fraude généralisée, Serge Galam développe une théorie très complexe des « Contrariants ».
 
Dans cette émission de Taddeï, vous pouvez le voir appliquer cette théorie des contrariants à l’élection Coppé / Fillon pour expliquer pourquoi la différence de score entre les deux a été aussi faible.
 
Bien entendu, depuis, on sait que cette élection a été totalement trafiquée, et c’est cela qui explique cette différence de score si faible, inférieure à la marge d’erreur. Il en va de même pour la présidentielle 2012 : Sarkozy, comme Coppé, a massivement fraudé. Comme pour Coppé, ça n’a pas suffit. Il n’a pas osé faire le coup à la Coppé ou à la Bush en se déclarant gagnant avant les résultats. 



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