@asterix
La coke est un moyen, non une fin, une conséquence, non une cause.
Maintenant, partant de cette conséquence, celle ci va se transformer en cause générant des conséquences.
vous avez alors deux solutions, soit ne considérer que les conséquences liés à la coke, soit considérer la cause entrainant la conséquence coke.
Autrement dit, entrer dans le domaine de la pensée complexe faisant apparaître la chaine de relations causales : cupidité -> coke -> danger social
Ou bien, rester avec la coke comme cause première, permettant d’occulter la cause de la cause.
La coke est donc bien un danger social, mais parce qu’il découle d’un danger social premier qui le nourrit, mais dont on ne veut rien changer.
Et on en revient alors à l’aphorisme de Bossuet
Dieu se rit de ceux qui déplorent les conséquences dont ils vénèrent les causes !
Aujourd’hui, on appelle cela de la dissonance cognitive, consistant à réduire sa pensée de manière à permettre la coexistence de deux relations causales liés, mais contradictoires ’une à l’autre.
Ainsi, dire qu’il faille consommer plus pour créer de l’emploi et dire dans la phrase suivante qu’il faille consommer moins pour préserver la nature.