Bonjour Victor,
Je vous réponds en vous citant en italique :
« - écrire à un(e)ministre pour qu’elle fasse respecter la loi Toubon sur les pubes entre autres amérikonneries ? »
Jouez donc au Loto, Victor, vous aurez plus de chances de gagner.
« - éviter (je n’ai pas dit « boycotter » !) si faire se peut les magasins portant des noms amérikonants ? »
C’est en gros ce qu’avait proposé Michel Serres, et ici aussi, autant jouer au Quinté +.
C’est incroyable ce que des gens remarquables peuvent proposer comme idioties. Je parle ici de Michel Serres, évidemment.
« - dénoncer tant qu’on le peut (ici par exemple, le débat que cet article suscite est encourageant »
Vous trouvez ? Quant on voit la somme de commentaires hors-sujet, par rapport à votre article... il y a du souci à se faire.
« - bassiner les stations de radio du service public ? »
Je ne sais ce que vous avez ici en tête... Vous me le préciserez plus tard.
Que faut-il faire ?
1) Faire preuve d’un réel courage politique en prenant la mesure du phénomène sociolinguistique actuel — et de ses tenants et aboutissants, — et décider que c’est un problème fon-da-men-tal, donc prioritaire. Fut-ce au prix d’une réelle opposition sociale. Gouverner c’est prévoir, donc c’est donc voir loin dans le temps.
2) sur le plan politique, définir un programme au moins sur les 50 ans prochains consistant à faire machine arrière toute :
a) en expliquant que « le tout-anglais, bien à la mode » est le résultat d’un plan caché des EUA, —— que même l’UPR n’évoque jamais. François Asselineau est du reste d’un étrange mutisme sur ces points-là.
b) expliquer aux Français ce qu’est une langue et ce qui en résulte par le formatage des esprits qui lui est consubstantiel.
c) expliquer qu’un peuple qui ne parle plus sa langue est un peuple qui perd son âme et qui est en voie de décadence. La France est donc en décadence.
d) démontrer que la mondialisation actuelle, et tous les traités et lois auxquels nous nous soumettons, ne sont que la conséquence d’un usage exclusif de l’anglais au niveau international, comme l’ont décidé les EUA pour leur seul bénéfice. Avec le consentement de tous nos politiques actuels bien entendu. J’ai bien dit : « tous ! »
e) expliquer qu’en agissant ainsi, c’est-à-dire de façon cachée, les EUA ont fort bien joué leur coup et qu’ils ont quasiment gagné.
f) Par conséquent, le seul parti qui, lui, pourrait faire exception est donc l’UPR.
Pourquoi l’UPR ? Parce que la France n’a plus rien à faire dans cette fichue Union Européenne. Une machine qui la broie chaque jour un peu plus.
Combien de temps faudra-t-il aux Français pour le comprendre ?
Mais la machine étasunienne à formater les cerveaux n’a bien évidemment pas épargné les cadres de ce parti, dirigeants ou non, et ses militants. Il faut donc faire un sérieux travail d’information auprès de l’UPR. En commençant, — pardon pour l’absence de modestie — par son président fondateur, que j’ai rencontré et qui manque cruellement de connaissances sur ces points. CQFD !
g) tenir bon sur ces tous points, et les mettre dans le programme politique de l’UPR. Jusqu’à présent, c’est simple, il n’y a rien.
h) en résumé : le programme de l’UPR devrait être le suivant : retour au français, et sortie de l’UE, et de l’OTAN et application du programme du CNR. Tout ça de manière concomitante.
i) s’agissant de l’école, on commence par deux mesures concomitantes : Introduction de l’espéranto dès le Cours élémentaire, et augmentation du nombre d’heures de français tout au long de la scolarité, c’est-à-dire jusqu’au baccalauréat. Avec enseignement de sa littérature, SVP.
j) sur le plan politique, un ministre français ne s’exprimera plus à l’international autrement qu’en français ou en espéranto. Sinon, c’est la porte !
Alors, faisons un rêve : soit nous attendons que les partis politiques actuels UMPS-FN et FG, EELV et consorts s’engagent dans cette voie — autant, je le répète, jouer au Loto.
Soit nous misons sur l’UPR. et moi je mise sur ce parti. Mais voilà, il est formaté (gangrené ?), comme les autres.
J’imagine déjà la réaction des miltants de l’UPR sur Agora Vox, quand ils m’auront lu. Quant aux militants des autres partis, n’en parlons pas, puisqu’ils auront la même réaction. Mais dans leur parti, c’est terra inconita, ce que je viens d’écrire.
Il est évident que la France serait suivie dans cette voie par des pays comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal, dans un premier temps. Les pays latins en somme.
Je pourrais développer, mais je crois que l’essentiel est mis.
Cordialement à vous, l’auteur
Thierry Saladin
P.S. : je m’attends à un déluge de remarques, toutes les plus violentes les unes que les autres, et bien entendu, je n’y répondrai pas.
Allez-y donc, Mesdames et Messieurs, vous avez la parole.