@franc
-Il existe des critères objectifs qui différencient la religion des
sectes ,ainsi entre autres :la religion respecte la liberté de
conscience mais pas les sectes la religion respecte le choix libre
d’entrée et d e sortie de la communauté religieuse ,pas les sectes
------> Vu ce que vous me
décrivez là, c’est simplement que les sectes ne respectent pas la loi. Toute
association qui viole la loi doit être dissoute, non parce qu’elle est une
secte mais simplement parce qu’elle ne respecte pas le corpus législatif.
Une association religieuse
par exemple qui utiliserait la contrainte contre un de ses membres doit être
sanctionné par l’Etat qui garanti la liberté de culte et les individus qui ont
exercé cette contrainte doivent être punit.
Vous voyez, on peut résoudre
cela sans faire intervenir l’Etat dans la religion ou en faisant une
distinction entre secte et religion.
-la religion stipule que les actes humains comme les
lois humaines doivent être conformes aux principes de la raison ,pas les
sectes
------> Avec de bonnes
institutions, l’Etat ne reconnaitrait pas les religions et les associations
religieuses n’auraient aucun moyen d’influer sur la politique (puisqu’ elles
n’auraient aucune existence politique).Les communautés religieuses ne feraient
simplement pas les lois , donc le problème ne se poserait même pas.
-la religion n’impose aucune obligation ni d’interdiction lesquelles
relèvent du domaine politique ,nulle contrainte en religion,pas les sectes
------>On en revient au
respect des lois. Si un individu ou un groupe d’individu en contraint un autre,
il doit être sanctionné, point barre.
-la religion respecte le principe de laïcité générale et théologique
, séparation du religieux et du politique ,séparation du religieux et du
commerce ,pas les sectes
------> Je ne vois pas
comment des communautés religieuses pourraient s’imposer politiquement dans un
Etat dont les institutions ne les reconnaissent pas , qui sait faire respecter
le droit en sanctionnant ceux qui l’ enfreignent …
-La religion ne lève pas d’impôts et de taxes ,ce qui relève de l’Etat,
les dons ne doivent pas être obligatoires mais libres ,pas les sectes
------> Idem.
En gros , vous voyez bien
que la distinction secte /religion n’ est pas utile , la distinction
association qui respecte le droit /association qui viole le droit est beaucoup
plus pertinente , d’ autant plus qu’ il ne fait pas intervenir l’ Etat dans des
questions religieuses , ce qui serait contraire au principe de laïcité.
-L’Etat
reconnaît la religion mais non pas une religion particulière ,nuance ,puisque qu’il
existe un ministère d e culte
------> Ce ministère des
cultes est pour moi une aberration, l’Etat n’a pas à se mêler des affaires de
culte.
Il se doit par contre de
sanctionner toutes les infractions au droit, je ne vois pas pourquoi il faudrait
aller plus loin …
-l’Etat respecte la religion puis qu’il autorise le principe de culte
religieux
------> L’Etat respecte
toutes les associations qu’elles soient religieuse ou non, il garanti d’
ailleurs la liberté d’association et de
culte mais il ne reconnait pas politiquement ces associations.
Il ne doit rien y avoir
entre le citoyen et l’Etat.
-l’Etat ne respecte pas les sectes puisqu’il peut interdire le culte
d’une secte et dissoudre une secte
------> L’Etat peut
dissoudre toute association qui a violé la loi , selon la juridiction en
vigueur et le crime commis.
-L’Etat a le
droit et le devoir d’interdire des actes irrationnels non conformes à la
raison universelle qui produisent ou provoquent le mal
------> L’Etat a le droit
et le devoir de sanctionner les actes rationnels
ou non qui violent la loi.
Ce n’est pas une question de
rationalité ou d’irrationalité mais de respect du droit. Une association
culturelle peut être irrationnelle mais ne pas enfreindre la loi, je ne vois
pas pourquoi dans ce cas, l’Etat la sanctionnerait …
-Et la responsabilté vient des deux ,de la faiblesse coupable de l’Etat et
de la dangerosité intrinsèque de la secte islamique .
------> Je ne vois pas
comment une association pourrait poser problème dans un Etat avec des institutions forte , qui dispose du
monopole de la violence et qui impose le strict respect du droit.