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Commentaire de BA

sur Choix de chiotte


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BA 3 avril 2015 15:48

Vendredi 3 avril 2015 :

Bygmalion : deux responsables UMP mis en examen.

Premiers à passer dans le bureau des juges, le député UMP Philippe Briand, qui était trésorier de la campagne, et un avocat du parti, Philippe Blanchetier, lui aussi impliqué dans son suivi financier, ont été mis en examen pour usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance et complicité de financement illégal de campagne électorale, a indiqué une source judiciaire. 

Placés en garde à vue mercredi

Tous deux avaient été placés en garde à vue mercredi avec Guillaume Lambert, directeur de la campagne et aujourd’hui préfet de la Lozère. Ce dernier pourrait aussi être mis en examen, comme quatre anciens cadres de Bygmalion et trois ex-cadres de l’UMP à l’automne dernier. 

Les enquêteurs ont la conviction qu’ils ont participé à la mise en place d’un système de fausses factures pour que l’UMP prenne en charge environ 18,5 millions d’euros de dépenses de la campagne de Nicolas Sarkozy. But de la fraude présumée : empêcher que ces frais de meetings soient inscrits au budget de campagne et n’explosent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros, qui a finalement quand même été dépassé

Nicolas Sarkozy n’a pas été (encore ?) entendu

Parmi les quatre cadres de Bygmalion mis en examen pour faux ou complicité, dont leurs fondateurs, proches de Jean-François Copé, trois ont reconnu la fraude. Mais à l’UMP, à l’exception de Jérôme Lavrilleux, les juges se sont heurtés à un mur de dénégations. Parmi les trois anciens cadres du parti mis en examen pour faux et abus de confiance figure l’ancien directeur général de l’UMP, Eric Cesari, proche de Nicolas Sarkozy, et dont la signature apparaît sur des devis de conventions fictives. Quant à Philippe Blanchetier, il « n’a rien décidé, rien signé », et "si des gens ont triché, ils n’ont pu le faire qu’en se cachant de lui", a assuré son conseil, Me Alexandre Varaut, à sa sortie du pôle financier de Paris. 

Quant à Nicolas Sarkozy, qui n’a pas été entendu dans ce dossier mais dans celui des pénalités pris en charge par le parti, il avait contesté l’existence même d’un "système de double facturation« , assurant qu’il n’avait »appris le nom de Bygmalion« que »longtemps après la campagne présidentielle". 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/bygmalion-deux-responsables-ump-mis-en-examen_1667959.html


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