@franc
-l’interdiction du commerce halal ou cascher et de tout autre
commerce de produits issus ou relevant de dogmes et de rites religieux
------> Pour être précis,
relevant des dogmes des trois grands monothéismes puisqu’ il semble que ce soit
vos cibles principales.
Religion vient du romain
« ligare » qui signifie « lier ». Il suffit qu’une
association soit liée par un ensemble de rituel et de pratique commune pour que
le terme de religion lui soit accolé. Il existe un tas d’associations (en réalité
presque toute) que l’on ne décrit pas comme des religions mais qui en sont par
définition. Est-ce que par exemple une association de collectionneur de tasse
de café n’est pas religieuse ?
Il faut bien garder à l’
esprit que tout ce que vous dites pour les monothéismes devrait s’ appliquer à
toutes les religions , connue ou non , pour ne pas tomber dans le piège du deux
poids deux mesures. Vous comprenez l’impasse auxquelles amèneront vos
propositions ? Elles seront sera testées par une série d’association qui
chercheront à prouver le deux poids deux mesures, ce qui sera assez facile.
-est la conséquence de la loi générale de laïcité qui stipule la
séparation du commerce et du religieux afin de garantir l’authenticité de la
religion contre les dérives sectéistes et sectaires contre la corruption
et dégénérescence de la religion ,contre la marchandisation honteuse
et impie de la religion.
------> Ce n’est pas le
rôle de l’Etat de garantir l’authenticité des religions. Personne ne peut de
toute façon garantir l’authenticité d’aucune religion, c’est impossible, c’est
une question très subjective qui varie d’un individu à l’autre.
L’Etat n’ a surtout pas à
dire si une religion est impie ou non , là il sortirait totalement de son rôle
et une laïcité comprise ainsi serait
anti- laïque car ce serait alors à l’ Etat de statuer le bon, et le mauvais en
matière religieuse.
-iln’
ya aucun viol de libertés fondamentles ,tout citoyen religiuex ou pas peut
faire du commerce mais uniquement sur des produits profanes qui ne
relèvent pas de dogmes et de rites de secte
------> Je ne vois pas
pourquoi cela devrait être indispensable. La monnaie elle-même n’est elle pas
issus du dogme capitaliste du profit ? Les clients ont le droit d’acheter
des produits relevant de dogmes ou pas. Le leur interdire, c’est violer la
liberté d’acheter et de vendre, en d’autres termes, la liberté d’entreprendre.
Les entreprises privées ne sont pas des entreprises publiques : tant que
les normes de sécurité des produits vendu sont respectés et que les
entrepreneurs paient leurs impôts, l’ Etat n’a pas à fourrer son nez dans leurs
affaires.
-en
obligeant les adeptes à acheter les produits autorisés par les sectes et
interdisant de fait d’acheter les produits qui ne relèvent pas de la secte,
------> Attention, si les
membres d’une association obligent en utilisant la coercition les autres
membres à n’acheter que certains produits, ils doivent être condamnés.
Mais si les membres de la
dites association achètent librement uniquement les produits relevant de cette association, je ne vois pas
ou est le problème.
Concrètement, dans la grande
majorité des cas, personne n’oblige les juifs et les musulmans à acheter casher
ou halal …
-c’est donc aucontraire par
le principe d’obligation et d’interdiction religieuse appliqué dans le commerce
qui restreignent le choix et donc la liberté à leurs adeptes .
------> Oui mais ce sont
des obligations et interdictions religieuses, elles ne sont pas juridiques. Si
le membre de cette association religieuse viole le règlement d’ordre intérieur
tout ce qu’il risque c’est d’en être exclut.
Il n’y a rien de liberticide
là dedans : une association peut librement rejeter un de ses membres et un
membre peut ou ne pas quitter cette association, l’Etat n’a pas à se mêler de
cela.
-par
contraste le rite catholique de l’eucharistie n’est nullement un rite qui
apporte la séparation ou la division dans la population produisant le
communautarisme
------> La liberté d’association
fait partie des libertés fondamentales. Si des individus veulent se réunir en
communauté culturelle et s’organiser financièrement entre eux, l’Etat n’a pas à
s’ en mêler.
Interdire une telle
association, c’est violer la liberté d’association et donc les libertés
fondamentales.