@Franc
Réponse globale.
Par contre l’Etat a le droit et le pouvoir d’intervenir et de
réglementer les structures extérieures de couples (,pacs mariage) et
les formes d’expression extérieure de la pensée comme par exemple
l’interdiction d’apologie de crime ;
------> Bien sur, l’Etat réglemente la
situation juridique des couples, cela est tout à fait logique. Mais cette réglementation
est limitée, l’Etat par exemple ne s’occupe pas de savoir qui fait la vaisselle
ou passe l’aspirateur, il n’interdit pas de donner de l’argent à son conjoint
etc.
De la même manière, l’Etat réglemente aussi les
associations mais de façon limitée, il n’a pas à interdire les contributions
financières des membres ou se mêler des obligations
et interdit de l’association, cela ne le regarde pas.
Concernant la liberté d’expression je suis d’
accord avec le principe de la réglementation, mais il faut faire attention aux dérives,
comme
celles que nous connaissons pour l’apologie d’ acte de terrorisme.
-la liberté de
culte extérieur qui n’est pas un droit fondamental de l’homme
------> Le culte par définition se
manifeste par un ensemble de pratiques
extérieures de toute façon.
Lorsque l’on parle de liberté de culte, on parle justement
de la liberté de le pratiquer extérieurement.
Evidemment, un culte ne peut enfreindre la loi (on
ne peut par exemple pas pratiquer de sacrifices humains) mais si elle n’est pas
enfreinte, chacun a le droit de pratiquer le culte qu’il souhaite, et un Etat
qui ne respecterait pas ce principe violerait les libertés fondamentales.
-non
,l’importance de la différence entre les actes et pensées religieux avec les
actes et pensées profanes ne relèvent pas ou pas seulement du point de vue
philosophique mais au contraire relève surtout du point de vue politique et
pratique
------> Je ne vois pas la différence d’
un point de vue politique.