@franc
-’est parce que vous n’avez
pas bien saisi l’importance de la différence entre les actes et pensées
religieuses et les actes et pensées profanesles actes profanes sont purement
individuels qui ne sont pas d’une obligation d’universalisation et dont
les conséquences sont relative à l’entourage de l’individules actes
religieux par essence et par nature de la religion se prétendant fondée sur
l’autorité universelle de la raison se doivent être étendus et
imposés universellement et dont les conséquences affectent toute
l’humanité
------>
J’ ai vraiment l’impression que mes réponses ne passent pas.
Supposons que vous ayez raison, que les
actes religieux aient pour vocation à être étendu et imposés universellement et
non les actes profanes qui se limitent à l’échelle individuelle. Il y’ a
beaucoup à redire à cette conception mais soit, faisons comme s’il s’agissait
d’ une vérité absolue.
Si
‘l Etat institué, disposant du monopole de la violence, est là pour garantir
les libertés individuelles et interdire qu’une personne ou un groupe impose
quoi que ce soit à un autre individu ou à un autre groupe, concrètement, quelle
différence cela fait il politiquement avec des actes profanes, puisque dans les
deux cas, personne n’impose quoi que ce
soit ?
S’ il n’ y a pas de
différence politique , l’ Etat n’ a pas à différentier le profane du religieux
, puisque de toute façon le résultat est le même …
Est-ce que vous me comprenez ?
-un acte mauvais qui relève d’un dogme ou rite de secte qui se prétend
religieux a pour conséquence d’apporter ce mauvais caractère et m^me de
l’imposer à tous les individus de la terre entière ,c’est là qui est le
mal et la dangerosité absolue
------> Il n’ y a pas de
dangerosité si ‘l Etat est là pour garantir l’ exercice des libertés fondamentales
, comme celui d’ adhérer ou non à une religion
…
Si l’ Etat ne fait pas son
travail , là c’ est autre chose …
-car ce sont
les différences des conséquences sur le plan politique et pratique
qui déterminent l’importance de la différence sur le plan conceptuel et
définitionnel.
------> Je ne vois pas de
différence pratique si l’ Etat est là pour faire respecter le droit …
-En effet ,un acte mauvais religieux d’un individu sous obéissance
dogmatique à une communauté religieuse sur le plan pratique transporte et
répand l’acte mauvais dans le monde entier
------> Si ce que vous
apellez acte mauvais est légal , cela ne regarde pas l’ Etat. Mais si l’ acte
est illégal , l’Etat avec tout ses moyens l’ endiguera .
Donc , je ne vois pas l’
intérêt politique à faire votre différentiation même en considérant que votre
thèse très discutable d’ universalisation de l’ acte religieuse soit vraie.
-Les conséquences pratiques d’une universalisation d’un acte
mauvais tendant à se répandre sur toute l’humanité dans le
monde entier pose assurément un problème politique d’une haute
importance
------> Non, pas si
l’Etat est là pour garantir le droit et réprimer les actes illégaux …
-l’Etat a parfaitement le droit et m^me le devoir d’interdire a
posteriori une association se prétendant religieuse qui se révèle
être une association de secte infâme,et cela ne porte pas
atteinte à la liberté générale d’association ,la dissolution des sectes
est tout à fait légale et pratiquée
------> L’Etat a
parfaitement le droit de dissoudre toute association, religieuse , sectaire ou
profane qui viole la loi , évidemment , c’ est ce que je dis depuis le début.
Mais il n’a pas besoin de
faire la différence entre profane et religieux, cela ne le regarde pas , seule
la légalité et l’ illégalité doit compter …