@JC_Lavau,
Je suis assez d’accord avec vous.
On a l’impression qu’à l’UPR hors ce qu’a dit ou décidé le chef, point de salut. J’ai bien dit : « on a l’impression ».
Certains commentaires sur AV m’ont donné ce sentiment. Et cela fait déjà quelque temps que j’ai remarqué cela : ce n’est pas lié aux réactions concernant cet article.
Ce que certains irréductibles de la doxa UPR n’arrivent pas à admettre, c’est qu’on peut aussi faire des suggestions pour améliorer la capacité politique de ce parti à devenir vraiment un parti d’alternance.
Agora Vox est un lieu d’échanges et de débats, mais visiblement certains esprits ont du mal à accepter qu’on puisse être critique sur quelques points du programme, voire sur ses absences.
Un militant UPR, me disait récemment — et il semblait sincère — qu’une fois au pouvoir l’UPR s’occuperait de ces questions linguistiques : abrogation de la loi Fioraso, éveil des écoliers aux langues étrangères par l’enseignement de l’espéranto dès le CE1, mesures radicales pour remettre l’usage du français en France au goût du jour, augmentation des heures d’enseignement du français au cours de la scolarité, etc.
Tu parles ! Et il faudrait que j’avale ça ?
Et jusqu’à présent, je ne me suis exprimé que sur le volet linguistique, (défense de la langue française, enseignement des langues, regain de la diplomatie française, en cessant de parler anglais à l’international, mais soit le français soit l’espéranto, etc.)
Une assemblée constituante basée sur le tirage au sort, par exemple. Pas un mot sur ce sujet à l’UPR. Et pourtant, les thèses de gens comme Étienne Chouard méritent qu’on s’y penche. Mais le chef de l’UPR ne serait-il pas du genre ombrageux ?
En agissant ainsi, ce parti pourrait se priver de forces nécessaires pour arriver au pouvoir. Gardons néanmoins espoir. Le bon sens finira par l’emporter.
Cordialement.
Thierry Saladin
P.S. : J’ai pu rencontrer François Asselineau en septembre dernier. Il m’a fallu pour cela faire plus de 1500 km AR, le monsieur n’ayant jamais trouvé un moment pour me recevoir, alors que je le lui demandais depuis plus d’un an.
Regarder donc cette vidéo de notre échange.
Je précise que dans la lettre que je lui remets, j’indique bien que je suis prêt à le rencontrer où et quand il veut. Pas de réponse du monsieur. Et cela fait déjà cinq mois, bien comptés...