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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur Des milliers d'hologrammes pour protester contre le gouvernement espagnol


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 12 avril 2015 22:33

@Fifi Brind_acier

Je n’ai pas évoqué l’Europe dans mon propos, mais les USA !

Ni Google, ni Microsoft, ni Monsanto, ne sont en Europe.

Sortir de l’Europe peut être un moyen, mais n’est absolument pas une fin. Le problème de ces transnationales, le problème de ce que j’appellerais le financiaro-fascisme reste entier.

Les BRICS essaient de s’en sortir, avec des stratégies différentes, des pays d’Amérique Latine essaient aussi de s’en sortir, mais à quel prix et sous quelles menaces !

Dans la complexité des choses, n’avoir pour but que la sortie de l’Europe est à mon sens un faux débat.

Il faut d’abord savoir qui l’on combat, quel projet on a, quel type de société on veut.
Je n’ai plus confiance dans les français. Ils se battent pour leur sort personnel, mais sont bien contents de coloniser, de bénéficier des fruits de la domination des pays africains, de conquérir de nouveaux territoires qui ne leur appartiennent pas, au nom d’une grandeur universelle, qui débouche souvent sur le mépris de l’autre. Le vote FN en ce sens n’est pas un hasard. IL existe une France glauque, proche du vichysme et du colonialisme qui au fond veut sortir de l’Europe pour retrouver une grandeur mythique.

Ce combat là est perdu, et tant mieux (ou tant pis).

Je pense que, si nous sortons de l’UE, il ne faut pas le faire seuls, et s’associer au niveau international avec les pays qui sont conscients de la situation extrêmement crisique, à la fois économiquement, mais aussi au niveau des relations internationales. Mais il faut également remettre certains comportements (ce mépris franchouillard pour une partie du monde - en gros le reste du monde sauf les USA, l’Angleterre et l’Allemagne).

Nous sommes aussi des anglo-saxons dans le sens du suprématisme, sauf envers les anglo-saxons. Avec en plus, et c’est ce qui nous sauve, une idée universelle, qui peut être la meilleure, comme la pire des choses.

Bref, tout est toujours plus dialectique que l’on croit, et un slogan unique ne sauvera pas le monde.


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