Tout le problème est clairement posé. Nous sommes entourés de propagande. Et les exemples passés ne servent vraisemblablement à rien. Le cerveau humain est ainsi fait qu’il ne croit qu’en ce qu’il voit et entend lui-même. La réflexion et l’analyse lui sont rendues difficiles, et ce d’autant plus que la notion d’effort a été bannie de notre enseignement et de notre mode de vie. Tout doit être rapide et facile à comprendre. Hollywood a très bien compris cela. Un gentil, un méchant, et l’affaire est dans le sac. Décrypter, décortiquer, confronter, être vigilant intellectuellement, tout cela est passé par pertes et profits. Profits surtout pour ceux qui veulent en faire, sans rien faire. Cette réalité est d’autant plus terrible qu’elle paraît effectivement inéluctable. Sentiment terrible d’impuissance pour celui qui essaye d’alerter, et prêche dans un désert abominable d’indifférence. Il suffit de voir la réaction de nos concitoyens face à la crise et a la montée du FN. Tout cela est du déjà vu, du connu, tant au niveau des tenants que des aboutissants, rien à faire. Le Pen c’est pas pareil qu’Hitler ou Mussolini. Il suffirait pourtant de lire les programmes des uns et des autres pour réaliser que les similitudes sont gigantesques, et les différences, minuscules. La paresse est encouragée par le progrès technologique encouragé par le pouvoir, qui lui, a compris quels étaient les intérêts d’endormir les peuples avec ces joujoux, auxquels on peut ajouter le football et les émissions de télé-réalité et autres débilités télévisuelles pour comprendre que le boulot est surhumain. Et l’école s’y est mise aussi, en concoctant des programmes décousues en en baissant dangereusement le niveau d’apprentissage et les exigences finales. Voilà où nous en sommes. Tout le monde devrait lire l’ouvrage d’Edward Bernays Propaganda, pour comprendre comment on manipule les foules en système démocratique.