Le coup de « La conscience est-elle un phénomène cosmique ? » est cliniquement un symptôme schizophénique.
Ce qui peut vous brouiller pour recourir au DSM 4 pour ce symptôme, est qu’il est collectivisé dans des collectivités de croyants. J’en avais déjà traité dans l’article
Le naufrage de Roger Penrose, et de Stuart Hameroff en incompétence cognitivo-quantique
Adresse http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/le-naufrage-de-roger-penrose-et-de-155566
Même si Penrose avait été un scientifique novateur voici 44 ans, en 1971, même si Stuart Hameroff peut avoir été un anesthésiste compétent quelque temps, ils sont à présent dans un délire de schizophrènes, un délire à deux.
Même si des individus de valeur sauvent l’honneur, la communauté « institution psychiatrique » est collectivement pleutre et veule : ce sont des notables (voire imposteurs, comme la BD de Bédu et Cauvin se fait un plaisir de les croquer). Ils veulent bien s’attaquer à des individus isolés et sans défense, mais ils n’oseront rien dire sur les délires d’une secte puissante, avec ses organes de presse et ses fusils à lunettes. Il a fallu attendre la perspective que l’URSS soit proche de perdre la guerre froide, pour que les jeunes psychiatres parviennent à convaincre leurs aînés au sommet des institutions psychiatriques, de condamner enfin publiquement les incarcérations et tortures sous couleur psychiatrique des dissidents politiques tels que Jaurès Médviédiev ou Léonid Pliouchtch (et j’en oublie beaucoup, que les lésés me pardonnent). Quand la communauté des homosexuels les a menacés de voies de fait, l’institution psychiatrique des U.S.A. s’est couchée.
Dès qu’ils commencent à mentir, nos enfants savent bien que chacun de nos psychismes est borné, et relativement impénétrable à autrui. Sauf une minorité de malchanceux, qui sont nés dans une famille schizophènogène, à laquelle ils ne parviennent pas à faire face - il y faut des recours extérieurs. Aussi bien Benjamin Ball que Charles Lasègue ont décrit les hallucinations, principalement auditives, des délirants qui leur ont été confiés. « Consciences cosmiques »...
Là où on est moins renseignés, et où il nous faudrait une vraie anamnèse des cas Bernard Dugué, Stuart Hameroff, ou Roger Penrose : on ne sait pas quand ni comment le mode schizophrénique a pris le dessus chez eux. Pour Penrose, j’en sais un peu plus : sa rédaction devient de plus en plus obscure et inutilisable dans son domaine de compétence originelle, jusqu’à ce qu’il bondisse dans la plus complète incompétence - pour le plus grand profit de son éditeur.