@Michel Maugis

le capitalisme est né avec la propriété, donc, bien avant les USA, bien avant même l’époque romaine. Ce qui a évolué, c’est sa forme, mais le fond lui reste toujours le même, exploitation du temps de vie d’autrui à son profit.

Le capitalisme est belliqueux, parce qu’on ne saurait dire « ici c’est à moi » sans l’imposer par la force et sans cette dernière pour le maintenir.

Un système en soi n’existe que parce qu’il y a des humains derrières qui en tirent profit, sinon, le système s’écroule.

Cessez donc de confondre le marteau et la main qui tient le marteau.

Ce n’est donc pas les USA en tant que nation qui a besoin de la guerre ou du terrorisme, mais les propriétaires des grands moyens de production et de son financement. Si les dirigeants des pays occidentaux s’allient aux dirigeants US, c’est pour la même raison de défense de leur propriété frauduleuse. S’ils s’aliènent les dirigeants Russes, c’est toujours pour la même raison. S’ils financent et arment les islamistes, c’est toujours pour la même raison.

Mais un système n’impose sa direction que par les choix humains qui président à sa création et sa volonté de maintien.

Enfin, vous dites que les citoyens US et des autres pays « ne sont pas si taré pour ne pas le savoir », sauf que la conscience se distingue de la connaissance, par le sens. Autrement dit, les gens ont acquis le savoir, mais pas la conscience et ceci, en raison du maintien de la terreur contre tout autre système social, politique et économique.

Ce qu’il manque à comprendre, à prendre conscience, c’est que l’enjeu de la société humaine n’est pas l’espace, mais le temps. La propriété de l’espace n’a de sens et d’intérêt que pour acquérir la propriété du temps de vie, l’inverse est impossible. Sans propriété de l’espace, il n’y a plus de propriété et exploitation du temps de vie d’autrui, mais association, mutualisation du temps de vie au profit de chacun.

Le véritable libéralisme économique, c’est la communauté de l’espace et la propriété du temps de vie de chacun. L’espace ne m’appartient pas, mais mon temps de vie, si !