@julius 1ER......je ne crois pas être si grotesque tout de même, dans le « faux »....
Les archers étaient aussi de tireurs d’élite, et l’épouvante et la colère qu’ils provoquaient est de même calibre que ces tireurs modernes. Je ne comprends pas trop pourquoi vous dédaignez ce parallèle, qui n’en est pas même un, l’arme s’étant simplement modernisé.
Ce sont les archers anglais qui ont décimé les chevaliers à azincourt, pourtant bien supérieurs en nombre, et très suffisants....Azincourt a marqué un tournant dans les règles de la guerre : Exécutions sommaires de 2000 nobles sans demande de rançon comme c’était l’habitude, entre gens civilisés...Etre un archer demandait une longue préparation, très similaire à la formation de tireur d’élite. D’ailleurs c’était bien des tireurs d’élite. Le must, c’était les archers moghols, dont l’arc n’a jamais pu être imité, et qui tiraient quand les quatre sabots du cheval ne touchaient pas terre, pour avoir un tir parfait.
L’arbalète, puis l’arquebuse, ont provoqué les foudres de l’église, en raison de cette dimension inhumaine de l’action. On arrivera doucement à 14-18, avec l’essentiel des troupes mourant sous le feu des canons, sans combattre. Les ravages psychologiques de la grosse bertha seront les prémices du pire, encore une fois : Nagasaki et Hiroshima qui auront bien la volonté de casser le moral d’un peuple, tout comme les bombes incendiaires sur Dresde, coté allemand.
La dimensions psychologique du tireur d’élite et même du combattant invulnérable, sans peur, tétanisant ses adversaires est connue depuis l’identité : Spartiates, guerriers gaulois combattant nus, mais aussi mercenaires suisses, qui vendaient leur savoir à prix d’or : Ils avaient l’habitude d’attacher des têtes à leur ceinture et de se peindre un double grotesque dans le dos : Effet garanti...
L’église s’est longtemps occupé de la moralité des armes, et de leur porteur. On n’avait pas le droit de faire n’importe quoi. les chevaliers avaient bien un code de conduite, mais celui ci distinguait dames nobles, et femmes du peuple....Les évêques n’avaient pas le droit de porter l’épée ; c’est vrai, mais rien ne les empêchait de combattre avec un casse tête....