Le »cosmos" de M. Onfray (un Diogène
risiblement dans l’air du temps...qui respecte toutes les conventions...un
énième représentant du freudo-marxisme
sado-reichien,
mais sur la voie de repentance, dans 10 ans peut-être
annoncera-t-il sa conversion au catholicisme version FSSPX, l’heure du Grand Voyage
approchant...Il s’écriera alors « TOUT EST FAUX ! J’ai toujours été
chrétien ! ») est totalement vide, dépeuplé, il n’est porteur d’aucun
chiffre,
d’aucun symbole, d’aucun sens supérieur. Son « cosmos » ne comporte
aucun élément de sacralité (dans le cas contraire il nous aurait
agréablement
surpris) et le philosophe ne dit rien de neuf par rapport à Feuerbach ou
n’importe lequel des penseurs matérialistes nihilistes. Onfray est un
« signe » des temps et valide le crime fondateur de la modernité
(qu’on pourra situer bien avant la Renaissance) : la désacralisation du
cosmos. Un nietzschéen ? Onfray n’est créateur d’aucune nouvelle
valeur...comme
tous les nietzschéens... Et comme tous les matérialistes dans
l’incapacité de
dépasser le christianisme, d’où son obsession névrotique à le critiquer.
Onfray, le ’pseudo-grec’ est un « athée » (pour le moment)...(du journal
Le) Point. Un
culturo-mondain de deuxième partie de soirée chez Ardisson ou Ruquier
pour
classes moyennes occidentales -cette immense clientèle conditionnée au
marché
du désir du capitalisme libidinal- de la modernité finissante qui
n’ouvrent
jamais de bouquins, sauf ceux d’Onfray...ou de Deleuze (pour les esprits
les
moins critiques)...
Quant à la
religion de l’Incarnation, on oublie trop facilement (ou on ne sait pas parmi
tous les éternels satisfaits du triomphe de la merde nihiliste) qu’elle
subsiste encore sous la forme d’un christianisme cosmique (qui reconnaît à la
fois l’historicité du Christ et possède une dimension transhistorique) dans une
partie du monde rural eurasiatique orthodoxe. Ce qui invalide, au passage,
toutes les théories scientistes sur l’urbanisation généralisée du monde. Ainsi,
ces survivances témoignent de l’existence de campagnes, de territoires ruraux
en Europe (Eurasie) sur lesquels les populations vivent encore selon des
rythmes naturels, cosmiques... Or donc, ce christianisme orthodoxe est bien une
véritable liturgie cosmique car à travers certains sacrements (il n’y aucune opposition
entre le Christ des Evangiles et le Christ transhistorique de la tradition et
théologie populaires), c’est bien la nature tout entière (la Création) qui est
convoquée. Un christianisme qui sauve la nature dans son
intégralité...L’opposition paganisme (lequel ?)/christianisme
(lequel ?) doit donc être relativisée. C’est trop demander au
« surhomme normand », philosophe solaire-sommaire.