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Commentaire de Jean-Michel Lemonnier

sur La fin de l'Occident avec la foi chrétienne et la transfiguration face au paganisme d'Onfray et la défiguration


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Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 18 avril 2015 19:25

Le »cosmos" de M. Onfray (un Diogène risiblement dans l’air du temps...qui respecte toutes les conventions...un énième représentant du freudo-marxisme sado-reichien, mais sur la voie de repentance, dans 10 ans peut-être annoncera-t-il sa conversion au catholicisme version FSSPX, l’heure du Grand Voyage approchant...Il s’écriera alors « TOUT EST FAUX ! J’ai toujours été chrétien ! ») est totalement vide, dépeuplé, il n’est porteur d’aucun chiffre, d’aucun symbole, d’aucun sens supérieur. Son « cosmos » ne comporte aucun élément de sacralité (dans le cas contraire il nous aurait agréablement surpris) et le philosophe ne dit rien de neuf par rapport à Feuerbach ou n’importe lequel des penseurs matérialistes nihilistes. Onfray est un « signe » des temps et valide le crime fondateur de la modernité (qu’on pourra situer bien avant la Renaissance) : la désacralisation du cosmos. Un nietzschéen ? Onfray n’est créateur d’aucune nouvelle valeur...comme tous les nietzschéens... Et comme tous les matérialistes dans l’incapacité de dépasser le christianisme, d’où son obsession névrotique à le critiquer. Onfray, le ’pseudo-grec’ est un « athée » (pour le moment)...(du journal Le) Point. Un culturo-mondain de deuxième partie de soirée chez Ardisson ou Ruquier pour classes moyennes occidentales -cette immense clientèle conditionnée au marché du désir du capitalisme libidinal- de la modernité finissante qui n’ouvrent jamais de bouquins, sauf ceux d’Onfray...ou de Deleuze (pour les esprits les moins critiques)...

 Quant à la religion de l’Incarnation, on oublie trop facilement (ou on ne sait pas parmi tous les éternels satisfaits du triomphe de la merde nihiliste) qu’elle subsiste encore sous la forme d’un christianisme cosmique (qui reconnaît à la fois l’historicité du Christ et possède une dimension transhistorique) dans une partie du monde rural eurasiatique orthodoxe. Ce qui invalide, au passage, toutes les théories scientistes sur l’urbanisation généralisée du monde. Ainsi, ces survivances témoignent de l’existence de campagnes, de territoires ruraux en Europe (Eurasie) sur lesquels les populations vivent encore selon des rythmes naturels, cosmiques... Or donc, ce christianisme orthodoxe est bien une véritable liturgie cosmique car à travers certains sacrements (il n’y aucune opposition entre le Christ des Evangiles et le Christ transhistorique de la tradition et théologie populaires), c’est bien la nature tout entière (la Création) qui est convoquée. Un christianisme qui sauve la nature dans son intégralité...L’opposition paganisme (lequel ?)/christianisme (lequel ?) doit donc être relativisée. C’est trop demander au « surhomme normand », philosophe solaire-sommaire.


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