Il est assez facile de faire le constat que les différentes dérogations aux principes républicains laïques ont été en faveur des écoles confessionnelles juives. La plus significative d’entre elles remonte à 2008 sous Sarkozy et suivant même procédé puisque on invoquait des mesures pour combattre les discriminations, bien qu’elles produisaient l’inverse :
Alors que la mixité s’impose comme une évidence, à l’école comme dans
la vie, alors qu’elle est obligatoire dans toutes les filières
scolaires depuis 1975, une disposition adoptée par le Parlement le 15 mai 2008 est venue semer une certaine inquiétude. Noyée
au milieu d’un arsenal de mesures visant à combattre les
discriminations, elle stipule que « le principe de non-discrimination
fondée sur le sexe (…) ne fait pas obstacle à l’organisation
d’enseignements par regroupement d’élèves en fonction de leur sexe ». Aussitôt,
les syndicats d’enseignants et les associations de parents d’élèves se
sont inquiétés de possibles retours à la non-mixité, ce qui a obligé le
ministère à réagir en soulignant que « la formulation juridique retenue exclut toute incitation à développer des enseignements séparés »…
http://www.scienceshumaines.com/la-mixite-a-l-ecole-reevaluee_fr_23430.html
Une école non-mixte confessionnelle dans Paris, de la maternelle au lycée, et quelques1800 élèves, uniquement des filles à partir du primaire : « Le règlement intérieur du primaire exige que « les élèves
portent des collants ou mi-bas, des jupes couvrant les genoux, des
manches couvrant les coudes, les cheveux attachés ». Celui du secondaire précise que « les
élèves doivent ranger leurs affaires de sport dans un sac opaque,
fermé, destiné à cet effet et non dans un sac plastique ». De plus, « la
tenue de sport (survêtement, manches longues et baskets) doit
impérativement rester cantonnée au gymnase. Pour toutes les sorties vers
les toilettes ou autres, les jeunes filles doivent remettre leur jupe ». »
http://www.liberation.fr/societe/0101610748-l-enseignement-confessionnel-fait-ecole