@stetienne
Moi pas. Mais il y a quelque chose qui me chiffonne et n’a été abordé par aucun commentateur. Les trafiquants de drogue, principalement d’héroïne ou de Yaabba - nom donné aux méthamphétamines, un fléau en Asie du Sud ( pour simplifier des amphétamines puissance 10 ) entraînent des conséquences irréversibles chez ceux qui les utilisent. Au meilleur des cas après six mois d’usage, ils s’en sortiront très amoindris psychiquement après des années de traitement.
Et cette condamnation-là, les trafiquants s’en foutent...
Bon, on peut encore ergoter sur le « ses clients n’avaient pas besoin d’en prendre »
On sait...
MAIS et il n’y a que ceux que le problème touche indirectement pour le comprendre, c.a.d. les familles. Elles sont également condamnées sans avoir rien fait. Et elles devront subir plus encore. Ceux qui ont eu ou ont un camé chez eux savent de quoi je parle : leur situation est devenue inhumaine et la destruction du tissu familial qui s’ensuit pire encore. Avez-vous déjà ne fut-ce qu’une fois vu un camé en manque ? Il vous terrorisera, vous volera, vous maltraitera car il n’a plus rien d’humain. Vous vivrez l’horreur !!!
Qu’on tente de le soigner, OK ! Qu’on lui offre des salles de shoot, encore OK.
Pourquoi : parce que c’est un imbécile ET une victime hélas souvent inguérissable..
Alors, pour mettre tout le monde d’accord : pas de peine de mort pour les trafiquants. Mais obligation de leur faire ingérer la merde qu’ils vendent aux autres durant six mois. Puis sevrage total et sans aide de six mois. Re-came durant six mois, re-sevrage durant six mois etc...
Et ceci derrière les barreaux, svp ! Au moins ils sauront ce qu’ils risquent. Et ils sauront aussi ce qu’est l’enfer qu’ils vendent aux autres. Je pense que c’est pire que la peine de mort qui, elle, n’entraîne que la disparition pure et simple. Je ne connais pas le cas, mais je suppose, surtout avec son itinéraire, que le mec savait parfaitement ce qu’il faisait.
Partant de cette supposition, allons-y pour l’oeil pour oeil, le vrai.
cfr l’après 40/45 : Goering, morphinomane notoire, fut condamné à mort et pendu Mais ordre fut donné par Churchill de le maintenir en état de manque jusque là.
A mon avis, ce fut le pire de ses châtiments..