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Commentaire de Fergus

sur De l'influence des pets sur l'enseignement des mathématiques


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Fergus Fergus 3 mai 2015 09:57

Bonjour, JC_Lavau

La Léopoldine en question ne s’appelait évidemment pas Léopoldine et enseignait dans un pensionnat géré par des curés. Un établissement auquel j’ai d’ailleurs consacré, à peu près à la même époque, un article intitulé « Au bon vieux temps des châtiments corporels dans l’enseignement catholique ». On trouvait également dans cet établissement un étonnant prof libanais – sympathique au demeurant ! - qui roulait les « r » de manière presque caricaturale et se montrait totalement incapable d’assurer la discipline. Bref, beaucoup de choses atypiques dans cette « institution », le préfet de discipline évoqué dans le lien ci-dessus étant le plus remarquable spécimen du corps éducatif. Léopoldine n’était manifestement pas taillée pour l’enseignement, et il ne fait aucun doute que cette grenouille de bénitier à l’ancienne n’aurait jamais pu être embauchée ailleurs que dans ce genre d’établissement.

Sur la question « les mauvais profs, on en fait quoi ?  », je pense qu’il ne faut pas les maintenir à leur poste lorsque les carences sont trop évidentes, soit en matière de pédagogie, soit en en matière de discipline. Dans le privé, cela revient à ne pas les embaucher afin qu’ils puissent s’orienter vers une tâche administrative plus en rapport avec leurs aptitudes ; dans le public, je pense – et je l’ai déjà préconisé depuis fort longtemps – qu’il faut créer des passerelles entre les ministères afin, là aussi, de pouvoir disposer d’orientations de recyclage de nature à débarrasser ces profs qui souffrent de leurs insuffisances de leur angoisse quotidienne.

Je crois également que l’on a commis une erreur en plaçant très haut la barre du recrutement en termes de diplômes : mieux vaut un prof peu diplômé mais disposant d’un excellent contact naturel avec les enfants qu’un enseignant surdiplômé n’ayant pas le moindre charisme. En sport, on ne délivre un brevet d’éducateur de jeunes enfants qu’après avoir mis les postulants en situation auprès de gamins. C’est une excellente chose qui, depuis que l’on pratique ainsi, a évité de diplômer des personnes inadaptées malgré leur bagage technique. Dommage que l’on ne procède pas ainsi dans l’éducation nationale avant toute titularisation.



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