De l’influence des pets sur l’enseignement des mathématiques
1963 : une classe de garçons, tous vêtus d’une blouse grise, dans une austère institution catholique cernée de hauts murs, tel un pénitencier...
Je le reconnais sans peine : ma scolarité a été chaotique. Régulièrement viré pour indiscipline des courageux établissements – tant publics que privés – qui m’accueillirent, je connus en outre de longues heures de colle entre deux exclusions, mobilisant parfois un pion pour ma seule personne. Pas vraiment rentable pour le système répressif. Ces temps de colle ne furent toutefois pas perdus pour moi : je mis en effet ces périodes d’incarcération à profit pour m’intéresser à de nombreux sujets peu ou pas abordés dans les programmes scolaires, tels les civilisations précolombiennes, la révolte des Camisards ou les gisements minéralogiques du Massif Central. Je les mis surtout à profit pour dévorer le Petit Larousse en m’imprégnant de mots rares et de citations latines pêchées dans les pages roses du dictionnaire et dont je me mis à émailler mes rédactions. Au point de me faire rappeler à l’ordre par mon excellente prof de lettres : « Le latin doit rester au devoir de français ce que le caillou est au plat de lentilles : une exception ! » Cette année-là, et pour la première fois de ma scolarité, j’avais en outre affaire à un prof d’histoire passionné dont l’enthousiasme communicatif pour la Révolution – quel que soit le programme, il revenait toujours sur les Cordeliers ou les Jacobins – rejaillissait sur toute la classe, moi y compris. Bref, tout allait pour le mieux, et la seconde se présentait sous les meilleurs auspices.
C’était compter sans l’arrivée de la brabançonne Léopoldine Zwertvaegher, la nouvelle prof de maths. De taille moyenne, sans âge, sans seins, sans fesses, sans humour, sèche comme une trique, elle était, avec son chignon maintenu par un incroyable peigne bleu azur surmonté de deux angelots grassouillets, l’archétype de la vieille fille revêche et autoritaire. Une caricature à la Justine Putet*. Et son accoutrement vestimentaire ne contribuait pas à améliorer son image de grenouille de bénitier atrabilaire et grotesque. Car Mademoiselle Zwertvaegher avait un don réel pour dénicher les fringues les plus improbables. Dès qu’une horreur apparaissait sur le marché, c’était pour elle. Dès qu’un invendable surgissait des réserves d’un commerçant désabusé à l’occasion d’une braderie de la dernière chance, elle se jetait dessus avec l’appétit d’un insecte nécrophage pour un cadavre décomposé. Plus c’était démodé, plus c’était consternant, plus c’était hideux, plus ça l’emballait. Il fallait lui reconnaître ça : Léopoldine Zwertvaegher avait pour la laideur un goût très sûr !
Laideur ou pas, cela ne nous regardait pas. Après tout, libre à elle de se transformer en épouvantail à étourneaux pourvu qu’elle soit une bonne prof. Au sens où l’entendait la Direction, cela va sans dire. Et sur ce plan là, force est de reconnaître que Mademoiselle Zwertvaegher s’acquittait de sa tâche avec efficacité. Et pour cause : le malheureux qui séchait sur une équation se voyait illico appelée au tableau pour subir de plein fouet le châtiment redouté : une démo personnalisée. L’infortunée victime prenait alors en pleine tronche les relents fétides d’une haleine professorale à mi-chemin entre le fumet plantaire d’un clodo et les remugles d’un charnier avicole.
Conséquence inattendue : le travail personnel redoubla d’intensité. Euclide, Pythagore et Thalès reléguèrent aux oubliettes Guy des Cars, Simenon et San-Antonio. Tout naturellement les notes s’en ressentirent et les moyennes en mathématiques atteignirent cette année-là des sommets inexplorés. Sauf pour le gros Marcel. Nul en maths il était, nul en maths il resta, par manque de motivation : le pauvre était privé d’odorat !
En l’occurrence, Marcel ne connaissait pas sa chance. Insensible à l’haleine nauséabonde de Léopoldine, il était également indifférent à ses flatulences lorsque, par malheur pour nos narines, la prof de maths dégazait jusque dans la classe, pour cause de dérèglement intestinal chronique.
Car, en plus de puer du bec, Mademoiselle Zwertvaegher pétait !
Véridique : elle pétait ! Mais attention, pas des pets francs et sonores d’amateur de fayots. Pas plus que des perlouses espiègles et sympathiques de noctambule en virée. Et moins encore des vents aimables ou des flatulences délicatement parfumées comme les vôtres ou les miennes. Enfin, surtout les vôtres... Léopoldine Zwertvaegher diffusait des pets silencieux, hypocrites et chafouins. Des pets à son image. Des pets sournois qui envahissaient peu à peu votre espace vital, s’insinuaient sous les bureaux, glissaient sur les cahiers, s’infiltraient dans les manches, grimpaient le long des blouses, et finissaient par vous envelopper d’une puanteur pestilentielle et durable. Léopoldine Zwertvaegher n’avait pas le pet cassoulet. Léopoldine Zwertvaegher avait le pet fourbe !
Remarquez, moi je m’en fichais. Installé au fond de la classe, le dos calé contre le mur, la lame de mon Opinel en main pour graver le pupitre de chêne, je n’étais guère soumis aux émanations délétères du méthanier ambulant : Léopoldine déambulait de préférence dans les premiers rangs, comme si elle répugnait à s’aventurer vers les marécages où se rassemblaient les médiocres, les paresseux et les fauteurs de troubles. Ce qui, paradoxalement, avait pour effet d’asphyxier le clan des chouchous, d’intoxiquer les fondus du cosinus, d’anéantir les surdoués de l’hyperbole.
Jusqu’au jour funeste où cette peau de toutou prit conscience de son erreur tactique et décida de concentrer ses attaques sur la chienlit mathophobe des derniers rangs, sur ce ramassis de vauriens incapables d’apprécier la rigueur d’un théorème, la poésie d’un tronc de cône ou l’indicible beauté d’un calcul trigonométrique.
Dès lors, le méthanier mit régulièrement le cap sur nous, intestins en éveil et sphincter aux ordres. Parvenue à distance de tir, Léopoldine larguait une caisse de concentré avant de se carapater mine de rien à l’autre bout de la classe. Bonjour le parfum d’équarrissage ! Une véritable infection !
En huit jours, je dus subir trois dégazages de magnitude maximale. Le premier m’irrita. Le deuxième me révolta. Au troisième, j’explosai :
─ Y’en a marre, allez chier ailleurs !
La vieille taupe n’en crut pas ses oreilles :
─ Plaît-il, Monsieur Fergus ?
─ Vous m’avez parfaitement entendu. C’est pas parce que les maths sont emmerdantes qu’il faut vous croire obligée de l’illustrer constamment. Ras le bol de vivre dans les odeurs de chiotte ! De l’air !
Suffoquée, la mère Zwertvaegher. Jamais de sa vie on n’avait osé lui parler sur ce ton, jamais quiconque n’avait ainsi attenté à son autorité. Mais on pouvait faire beaucoup mieux, la suite le lui démontra :
─ Vous... vous... Sortez ! glapit la momie.
─ Avec plaisir ! Je ne vais pas me laisser intoxiquer par une vieille bigote ridicule, une déchaînée du trou de balle, une latrine ambulante. Même quand tu parles, ça empeste. T’as la gueule qui pue l’vieux cul, Léopoldine !... Et ton corps. T’as vu ton corps ? Sexy comme un bidet. Attirant comme une clé à mollette. T’es pas une femme, Léopoldine, t’es un ersatz. Et t’auras beau invoquer Dieu tous les soirs dans ta piaule, c’est pas demain la veille que tu mettras le grappin sur un mâle. À la rigueur un dingue. Ou un infirme : aveugle, sourd et anosmique comme Marcel. Et encore, abstinent depuis vingt ans !... Tu veux que je sorte ? T’as raison, je préfère me tirer. Salut Léo, à tes amours !
Fin de la tirade. Effondrée, la mère Zwertvaegher, laminée, détruite, anéantie. Incapable d’émettre la moindre protestation. Incapable, une nouvelle fois, de contrôler ses émanations intestinales, au grand dam de mes condisciples.
Je quittai la classe dans une odeur de merde. Et l’école dans le parfum automnal des feuilles mordorées qui tournoyaient avant de s’abattre sur un sol humide où perçaient, ça et là, clitocybes et agarics. De l’air, enfin ! Et une liberté retrouvée. Pour quelques jours ?… Quelques semaines ?… Allez savoir…
Édith Piaf et Jean Cocteau venaient de mourir, et la radio diffusait Blowin’ in the wind.
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147 réactions à cet article
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Vous au moins vous avez des profs qui vous ont laissé des souvenirs.
Les miens avaient le don de nous endormir.
Pendant deux heures, que ce soit en parlant de Molière, de Vercingétorix, de géométrie, de révolution, de grammaire, ils parlaient pendant 2 heures.
S’interrompant de temps en temps pour nous faire tourner une page de nos livres.
Ce qui nous réveillait 2 secondes.
Une seule fois pendant 2 ans nous avions eu une prof de math qui ne nous faisait pas dormir. Sa méthode, toute simple. 5 minutes d’explications simples et claires, et deux heures d’exercices.
Et là oh miracle, non seulement nous ne nous endormions plus, mais nous comprenions et retenions les math.Les autres profs, ex aequos sur le podium des somnifères.
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Bonjour, Halman.
J’ai eu moi aussi une majorité de professeurs ennnuyeux. Cela dit, ayant fréquenté... 9 établissements scolaires, j’ai connu, parfois brièvement, de très nombreux spécimens d’enseignants. Parmi eux, il y en a eu d’excellents, mais aussi de très mauvais.
Et quelques atypiques comme cette prof de maths, ou ce prof d’allemand caractériel qui piquait des crises et sautait à pieds joints sur son stylo lorsque celui- ci rechignait à écrire. Il a été interné après balancé sa chaise à travers la classe.
Il y a eu également cet autre prof de maths (un très brave type) qui, battu par sa femme, arborait de spectaculaires coquards. Un jour, on ne l’a plus revu, sans bien savoir ce qu’il était devenu. -
Bonjour Fergus,
j’en avais des gratinés aussi.
Une prof de musique qui nous mettait un disque et qui se barrait dans le couloir rouler des pelles au prof d’anglais.
Résultat en musique nous sommes restés de parfais ignares.
Quand on avait l’après midi avec gym, dessin et musique je sechais carrément. J’allais me balader sur les quais ou au musée de l’air.
Ma prof d’allemand, une vraie robot. Toujours le même cours minuté à la seconde près. Elle a juste esquissé un rapide sourire subliminal le jour où une fille lui a fait remarquer qu’elle était enceinte.
Ma prof d’anglais, épouse d’un célèbre pilote de formule 1 était sans arrêt au bord de la crise de nerfs, elle ne parlait pas, elle hurlait.
Le prof de techno, un culturiste dépressif, ne bronchait pas quand les autres lui balançaient de l’encre sur sa blouse blanche toute propre. Et il allait pleurer dans les bras de la prof de français...
La prof de français qui ne nous parlait que de Molière pendant 4 ans et qui nous explique que l’euthanasie est une excellente solution...
La seule fois où elle m’a fait rigoler c’est quand elle nous a expliqué que les gens qui aiment le vent et qui aiment l’aviation sont des simples d’esprits...Mon premier prof de maths qui avait des revues pornos dans sa serviette et qui carressait les fesses des filles au tableau.
Un prof de français fanatique absolu de Simenon et qui ne nous faisait lire que des policiers glauques et déprimants.
Le plus déprimant est qu’il s’habillait comme en 1940, les mêmes costumes à la même coupe, les cheveux gominés, il trainait les chaussures et faisaient une tête de mort vivant pour se donner un genre. Il fumait même la pipe comme Simenon.Un prof d’automatisme qui commande avec le budget attelier du lycée de 2 ans une machine pneumatique impossible à utiliser avec notre matériel. Les autres profs qui lui cassent la tête parce qu’ils n’ont pas de quoi commander du matériel neuf...
Un prof de technologie qui passe derrière le tableau tous les quart d’heures pour se siffler une bierre et qui nous raconte sa vie quand il fabriquait des camions. Il avait 40 ans et il en faisait 60.
Une prof de physique dépressive qui veut nous expliquer que l’électron a une charge électrique positive. Alors j’apportais mes bouquins de physique à moi pour ne pas écouter ses cours.
Et bien d’autres cas de ce genre qui faisaient que les cours n’étaient pas un plaisir d’apprendre mais un véritable calvaire.
Comment l’éducation nationale peut elle embaucher des gens pareils, leur confier notre formation ?
Comment veulent ils qu’on ait envie de venir en classe dans ces conditions et avoir envie de travailler ?
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Belle galerie de personnages, Halman, qui montre à l’évidence, et comme nous l’avons presque tous constaté, que certains enseignants ne sont manifestement pas faits pour ce métier. Mais, fonctionnaires, ils sont protégés par leur statut, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi
Encore faudrait-il, pour enlever ces personnes de classes où ils n’ont manifestement rien à faire, sauf à décourager ou inhiber des élèves, qu’ils puissent par le biais de passerelles, poursuivre leur carrière dans un nouveau métier au sein d’une autre administration ou d’un autre service public. -
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Salut, Capitaine.
Aura-t-elle vent de votre souhait ? -
Faut quand même pas pousser...
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Votre logo, Jurassix, m’évoque irrésistiblement l’ornement d’une... perlouse !
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A vouloir écrire trop vite, on écrit des âneries. Excusez-moi d’avoir confondu perlouse et.... bagouse !
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Eh bien ! Sacré personnage cette prof ! Ca me rappelle une prof de maths que nous avons eue en seconde, mais dans un tout autre genre, elle nous disait sans arrêt qu’on était tous complètement nuls, elle était infecte, et la moindre petite faute nous coûtait illico quatre points minimum... Wow !! Mais contrairement à vous, ça m’a fait l’effet inverse, à quoi bon bosser avec une prof pareille de toute façon, et je suis passée d’une moyenne de 15 en fin de 3ème à... euhem, euhem... j’ose même pas le dire
Alors, quand on a vu qu’on l’avait à nouveau en première !! Là j’ai complètement baissé les bras et avec une copine on comencé a séché un peu, puis beaucoup, et finalement quasiment toute notre classe de première, certains profs ne m’ont presque jamais vue, notamment celle de gym, qui a écrit sur mon bulletin : « Dispensée ? »
Le bâton, ça a été une menace d’expulsion qui m’a bien calmée, et la carotte, c’est qu’on m’a quand même laissé passer en terminale, et ouf ! là, on a eu une autre prof de maths ! Ca m’a bien remotivée, je n’ai plus séché, mais ma moyenne est remontée très péniblement, et quand on a pris le pli, difficile de se rediscipliner totalement, alors il m’est arrivée une fois de sortir d’une salle de cours sous prétexte d’aller aux lavabos, me tirer en douce du lycée et partir me balader dans le quartier et m’acheter des babioles à la bijouterie juste à côté. Je suis rentrée comme une fleur quelques minutes avant la fin du cours juste pour reprendre mes affaires. Je vous dis pas la tête de la prof...Parfois on a la malchance de tomber sur des profs vraiment cassants, et du coup la scolarité de l’élève prend un tout autre tour. C’est comme les conseils de classe, des gens décident à votre place de ce que vous allez faire comme orientation ! Et ça, ça me révolte, c’est pourquoi je suis à ce point partisane de mettre en place en France le système britannique d’un bac pour chaque matière, de telle sorte qu’on puisse choisir soi même son orientation, en choisissant les trois ou quatre examens finaux que l’on a vraiment envie de passer.
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Bonjour, Surya.
Votre expérience des maths montre à quel point, particulièrement dans les dsiciplines les plus austères, le comportement des professeurs et leur charisme peuvent avoir un effet déterminant sur la motivation des élèves.
C’est la raison pour laquelle, j’ai toujours considéré comme une erreur la volonté de demander toujours plus de diplômes aux instituteurs alors que ces enseignants, dont le rôle conditionne bien souvent tout le parcours futur des enfants, devraient être avant tout recrutés sur leur capacité d’empathie avec les élèves, voire leur charisme. Il en va d’ailleurs exactement de même dans le sport où les meilleurs entraîneurs de jeunes ne sont pas les plus dîplômés mais ceux qui savent capter la confiance et l’intérêt des gamins. Et cela, les outils pédagogiques ne le donnent que très imparfaitement.Pour ce qui est du système anglais, je ne le connais pas très bien. Cela dit, je suis partagé car je crois qu’il est bien que les élèves puissent avoir un tronc commun éducatif suffisamment large pour asseoir leurs connaissances générales. A condition que cela ne soit pas trop pénalisant pour certains, et sur ce plan-là, vous avez peut-être raison.
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Oui Fergus, mais s’ils ne sont pas très diplômés on peut se demander la qualité des connaissances qu’ils nous inculquent.
Parce que les cours d’astronomie au lycée ça tient plus du comique que de la véritable compréhension de la mécanique célèste de base.
J’ai vu les cours de science d’une nièce, c’est du total n’importe quoi. La prof à l’évidence n’avait elle même pas la moindre notion la plus basique.Alors avec quelles notions sures les élèves repartent ils dans la vie ?
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C’est vrai pour le lycée, Halman, et nettement moins pour le collège. Quant à l’école élémentaire, et c’est surtout celle-là que je visais dans mes propos, elle n’a aucun besoin, me semble-t-il de maîtres surdiplômés, mais avant tout de gens motivés qui aiment les enfants et ont un bon contact avec eux.
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Fergus
Je n’ai pas eu la chance de connaître une mère Zwertvaegher, ce qui ne me laisse aucun souvenir digne du héros de Süsskind
Mais, à l’école primaire , les effluves des cabinets , au fond de la cour, c’était pas mal non plus...-
Salut, Zen.
J’ai joué de malchance dans ma vie car j’ai eu, des années plus tard, une collègue certes sympathique, mais affligée d’ue haleine fétide et perpétuellement derangée des intestins comme Mme Zwertvaegher. Inutile de dire qu’on ne s’en approchait pas trop, et qu’elle était fuie à la cantine pour ceux qui s’y rendaient (personnellement, je ne déjeunais pas).
Pour ce qui est de l’odeur des chiottes en primaire, j’ai effectivement des souvenirs tant odorants que visuels assez gratinés. A ce propos, dommage pour le réalisme qu’il n’y ait pas de cinéma odorant : il y a, dans l’excellent film belge « La merditude des choses » une scène de chiottes assez spectaculaire. Avis aux amateurs !
Bonne journée. -
Connais-tu ce bouquin très sérieux et captivant sur le caractère culturel de l’odorat
A l’école de mon village, tout le monde ou presque sentait la vache
Personne ne le remarquait...-
Non, je ne connaissais pas ce bouquin qui semble en effet très intéressant.
Pour ce qui est des gamins de la campagne, ils étaient effectivement porteurs en Auvergne d’une odeur de vache mêlée de l’odeur caractéristique du lait de traite. Cette odeur, plutôt agréable et tellement caractéristique du terroir, je l’ai encore régulièrement dans les narines.
Moins agréable est l’odeur que transportent sur eux certains exploitants avicoles : les élevages de volailles sont, à cet égard, encore pire que les élevages de porcs. -
même son nom était moche , mais léopoldine en bon prof de math vous en mis plein les sinus ! fallait prendre la tagente !
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Bonjour, Le Chat.
Merci pour cet amusant commentaire. Cela dit, c’est exactement ce que j’ai fait : prendre la tangente !
Quant au nom Zwertvaegher, il désigne celui qui, au moyen-âge nettoyait l’épée (Zvert ou Swaert en flamand) d’un chevalier. -
Jojo 6 janvier 2010 12:52« Je sens que cet article va faire grand bruit… » Copyright Philippe Renève
Mais quel talent, bravo ! ... Méchant garnement, petit monstre, graine de démon
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Bonjour, Jojo, et merci pour votre commentaire.
Garnement, je l’ai été, indiscutablement, et je le suis resté à l’armée où je me suis payé de nombreux jours de consigne, 47 jours de taule (dont 8 pour m’être rendu à un piquet d’incendie en pyjama) et 17 jours de rab. De quoi forger la caractère, eu égard à l’insondable sottise de certains gradés subalternes.
Par chance, je me suis nettement assagi par la suite. Je n’en suis pas moins resté franc-tireur durant toute ma carrière professionnelle, ce qui ne m’a globalement pas nui, et m’a même souvent aidé à obtenir des postes indépendants de toute pression hiérarchique. -
Auteur, quelle flatulence dans vos propos !
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Bonjour, A. Nonyme.
Je malaxe mes idées, je pétris mes phrases, je combine mes mots comme je le peux avec mes moyens pour essayer d’intéresser les visiteurs. L’odeur n’est en l’occurrence que suggérée, mais l’imagination aidant, j’espère qu’elle parvient à envelopper quelques lecteurs, fut-ce virtuellement. -
Salü Fergüs on a « glecklisch’s Neijs »
Dans l’air du fil, la contribution d’une vosgienne de bloggueuse : le remède !!
Ne ratez pas les commentaires lestes et sonores des « cuisinières »...nb : soyez indulgents avec ces descendants des Goths _ dixit Meister Zen,comme il se complait de nous le rappeler sine commentaribus....
Cette journaliste de gastronomie et autres arts culinaires nous cède une merveilleuse recette festive http://culinotests.fr/news/super-astuce-pour-la-terrine-de-foie-gras-maison
que même moi de la plaine des grenouilles et des cigognes ai adoptée, adaptée...
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http://culinotests.fr/news/remede-anti-pet
Sorry ! les doigts engourdis, il neige et en Alsace, selon nos lois locales, il faut déblayer, sabler balayer le pourtour de sa propriété.
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Salut, Brieli, et merci pour ce lien à la fois amusant et instructif.
Bien qu’hors sujet, le précédent lien sur le foie gras et les différentes manières inédites de l’accomoder n’est pas inintéressant non plus.
Bonne journée. -
un peu de médecine pratique.
Au bout de quelques dizaines de secondes notre appendice nasal est saturé et on ne se sent plus. Ce n’est pas le cas du chat,des muridés et des rongeurs en général.
Par l’haleine les poumons rejette les composés volatils du sang... d’où la rémanance de certaines odeurs. Après un test à la tuberculine, le pédiatre pue l’ether le restant de la journée.
D’autres l’étable, la photocopieuse, le cambouis, les solvants de peinture... selon le confinement. Il n’y a pas que les vêtements qui s’imprègnent et la frénésie de douches et autres ablutions ne changent rien.
Femme par contre doit porter un seul et même parfum, les substances maturent et évoluent dans l’épiderme. L’application chronique sur 15 j peut entraîner une perception différente : mon Channel a viré. Un des plus stables pour la femme active depuis 1945 reste le Vent Vert.Au tu p.. de la g....Bains de bouche, gargarismes, brossage des dents ... niet ! C’est le poumon ! acte 3, scène 1o : la Toinette. Et de la mauvaise digestion. Encore les gaz...
Il suffit de terrasser de temps en temps la flore digestive par la prise unique d’un fonds ou d’un restant d’antibiotiques. L’entourage sera reconnaissant et ravi.NB : un de mes profs de maths se shootait à la Solutricine C et aux Tictac.
Une autre spécialité de nos maîtres, les jets de salive... plus ou moins colorée et élaborée. Notre fumeur de Gitanes a ainsi hérité preuves à l’appui du joli nom de Lama.
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Un grand merci, Brieli, pour ces informations pratiques et instructives. Je note les conseils, cela peut effectivement toujours servir.
Dommage que la Solutricine n’existe plus, c’était très agréable à sucer, au point que lorsque j’’étais gamin, il m’arrivait d’en consommer les pastilles comme de vulgaires bonbons. -
Je croyais pourtant que le dégazage était sanctionné...
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un vrai expat not’ Zen
dernières nouvelles, les pédalos de la mer de Gérardmé sont rangés.
pas de de fuite de gaz de signalée en cette journée enneigée.La Bresse et/ou Feldberg ... des canons à l’oeuvre.
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Un pet silencieux, ça s’appelle une vesse, pas un pet.
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Les vesses -de-loup ça pète bien....
Prises jeunes, tranchées, panées et frites à la poêle, un excellent ersatz d’escalope de veau à la crème.. à condition de rajouter de la crème, bien sûr.
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Vous avez entièrement raison, Senatus, et je voulais utiliser ce mot dans la formule suivante :
« Léopoldine Zwertvaegher n’avait pas le pet cassoulet. Léopoldine Zwertvaegher avait la vesse fourbe ! »
Mais cela sonnait moins bien, raison pour laquelle je me suis quelque peu écarté de la rigueur du français. Puissent les spécialistes ne pas m’en tenir trop rigueur !
A noter que la vesse (ou vesse-de-loup) est également un champignon à l’odeur nettement plus agréable. -
avec les puffball géants, les escalopes
http://en.wikipedia.org/wiki/Calvatia_gigantea
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vesse-de-loup_g%C3%A9ante -
c’est excellent et ça me rappelle des souvenirs....
moi,c’était au cours de l’année 1956-57 ,au cours complémentaire ,notre prof de Sciences Celestin Bibal ,Basque et amateur de Rugby et Rugbyman lui même ,excellent prof au demeurant,mais avec un accent à couper au couteau qui détonnait en banlieue Parisienne « putaing ! j’m’en va vous foutre deux heures de colle !.. » ce qui ne manquait pas de déclencher l’hilarité générale ...
il n’a jamais collé personne mais il attrapait par les petits cheveux qu’il tordait ,et ça faisait un mal de chien ...
pour nous récompenser d’avoir bien travaillé,on avait le droit d’aller au stade se défouler,et là c’était l’apothéose,il se foutait en slip dans la classe ( l’habitude du vestaire) pour enfiler son survet ...
et là ça déconnait sec du fond de la classe où j’avais une place d’honneur avec les cancres et les fouteurs de merde ....« à la vache,c’est pas pour la vue mais pour l’odeur !.... » ou bien « ha non,on a assez vu d’horreur pendant la guerre !!! »
et sur le terrain,il ne manquait pas de régler ses comptes avec ceux qui mettaient le bordel en classe,mine de rien,il nous foutait de méchantes branlées sous prétexte qu’on jouait viril !
finalement c’était mieux que les colles et chacun y retrouvait son compte !-
Bonjour, Kitamissa, et merci pour ce commentaire pittoresque et parfumé.
Des enseignants atypiques, on en a finalement tous connu un ou plusieurs. Un jour prochain, je reviendrai sur cette bonne institution catholique pour évoquer le cas du Préfet de discipline (un Irlandais pur jus) qui nous distribuait des coups de baguette à chaque incartade. Mais ceci est une autre histoire...
Pour en revenir à ce prof de gym, que ne dirait-on pas, aujourd’hui, de savoir qu’il se met se met en slip devant les gamins. D’autant plus qu’il y a maintenant des gamines. Autres temps, autres moeurs, comme on dit ! -
héhé du grand Fergus !
Bonne année !-
Bonjour, Lapa, et meilleurs voeux également pour vous-même et votre entourage !
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sissy972 6 janvier 2010 14:23Bonjour Fergus,
Mon premier commentaire ayant mystérieusement disparu, je m’y recolle
Excellent article, j’ai apprécié votre parcours scolaire très coloré et surtout très odorant ;
Il manque surtout la fin, qu’est-il advenu de l’élève Fergus après sa joyeuse répartie au professeur de maths si sexy ?
Vos parents ont dû apprécier votre ènième renvoi je suppose ?
Bonne journée et j’en veux encore de ces belles histoires narrant les souvenirs si délicats de l’élève Fergus.
Sylvia-
Bonjour, Sissy, et merci à vous pour ce commentaire.
C’était mon 7e établissement. Viré pour crime de lèse-prof de maths, je suis retourné dans le public à Paris, mais rétrogradé en classe de 3e pour la fin de l’année. Viré à nouveau au printemps, j’ai quand même pu trouver une place de seconde dans un nouveau lycée parisien qui cherchait des élèves (François Villon). J’en ai été renvoyé au bout de quelques mois après quoi je suis allé passer quelques mois en Auvergne pour garder les vaches, faire les foins et les moissons, réparer des clôtures et arracher les patates... Jusqu’à mon entrée dans la vie professionnelle.
Je garde un excellent souvenir de mon parcours scolaire et des multiples expériences que j’y ai connues. Mes parents en ont, quant à eux, gardé un souvenir... nettement plus mitigé. -
Moi ça va ! J’ai pété, je suis bien entouré par mes effluves. Vous avez déjà remarqué comme on se sent bien dans ses pets ? On les hume avec délectation.
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Encore un !....................... Ahhhhhhhhhhhhh
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Bonsoir, Gasty.
Le pire, c’est quand on remue les draps dans lesquels sont emprisonnés ces effluves. Redoutable pour le conjoint (ou la conjointe) ! -
Bonjour Fergus,
Je poste ma réponse ici car l’ordi plante quand je fais « réagir à ce message ».
Je crois même que le comportement des profs a un effet essentiel sur la motivation des élèves. Beaucoup d’élèves prennent une matière en grippe uniquement parce qu’ils détestent le prof qui l’enseigne. Ca peut être n’importe quelle matière, les maths, les langues... je crois même qu’aucune matière n’est austère en elle même, elle le devient pour certains et pas pour d’autres. Il faut avoir une sacré maturité quand on est un ado de 15 ou 16 ans pour passer au dessus de ça et continuer à travailler quand on va à un cours à reculons.
Au niveau du système anglais, s’il n’a pas été modifié récemment, il faut trois « bacs » (ils appellent ça des « A levels ») pour être diplômé du secondaire et obtenir son visa d’entrée dans l’enseignement supérieur. On choisit donc ceux qui correspondent aux études qu’on souhaite poursuivre, mais rien n’empêche de continuer à alimenter sa culture générale par ailleurs (par un tronc commun, par exemple, c’est en effet une bonne idée), c’est juste qu’on a (au minimum) trois examens à passer. Comme ça, si on rate un des bacs, on ne repasse que celui là, et si l’année suivante on change d’avis, ce qui peut toujours arriver, on passe d’autres bacs, et on se réoriente ensuite. Le rêve... Ca, plus un système d’autogestion par les élèves eux mêmes (comme c’est expérimenté dans un établissement, le lycée autogéré) , je suis peut être utopiste de penser ça, mais je suis persuadée que c’est la réussite assurée.
Il y a des lycéens français qui se découragent après avoir raté leur bac, (ou parce qu’ils ont été orientés contre leur volonté vers des filières qu’ils ne souhaitaient pas intégrer). Ils n’ont pas envie d’être obligé de tout repasser, c’est compréhensible car c’est un stress énorme !
Je suis tout à fait d’accord avec vous sur les diplomes supplémentaires qu’on demande aux instits. J’étais abasourdie quand j’ai entendu ça. Ils n’ont vraiment rien compris, alors ? Il faudrait absolument que les personnes qui élaborent les lois sur l’éducation aillent passer quelques jours dans une classe de primaire, « sur le terrain » selon l’expression qu’ils affectionnent, pour se rendre compte par eux mêmes de ce qu’est la réalité du métier d’instituteur, et que ce n’est pas en effet parce qu’on est bardé de diplômes qu’on fait progresser les élèves en difficulté, qu’on arrive à trouver les petits trucs pour motiver les élèves ou, pour les profs du secondaire, qu’on sait faire passer sa passion pour sa matière. Quand ils auront passé une semaine dans le bain, là peut être ils comprendront-
@ Surya.
Tel que vous le décrivez, le système anglais semble effectivement très tentant. Personnellement, il m’aurait infiniment mieux convenu, moi qui n’avait de goût réel que pour le Français, l’Histoire, la Géographie et, à un dégré moindre, les Sciences naturelles. Peut-être serait-ce en effet la meilleure solution pour faire avancer les élèves en situation de rejet de certaines matières.
Content de voir que nous sommes sur la même ligne en ce qui concerne les instituteurs et les qualités nécessaires pour tenir leur poste. Notre système souffre à l’évidence d’une approche beaucoup trop technocratique. -
Oui, pas la peine de torturer les élèves en leur imposant des matières qu’ils n’aiment vraiment pas. On ne peut pas tout aimer, et on ne peut pas réussir partout. D’autant plus que le rejet d’une seule matière peut entraîner par extention le rejet de l’école, c’est ce qui m’est arrivé puisqu’en première je séchais même les cours (et certaines interros) d’anglais, matière que j’ai toujours aimée pourtant.
Certains gamins sont nés pour devenir dessinateurs, d’autres, je sais pas, guides touristiques, profs de ceci ou cela, historiens... le système anglais reconnait l’idée de vocation (en tout cas si la vocation n’est pas encore au rendez vous, de goûts et de choix personnels) et la possibilité d’affirmer sa personnalité en développant ses capacités. Ainsi, tous les élèves peuvent être bons, voire excellent, puisqu’ils choisissent les matières qu’ils préfèrent et qu’ils ont vraiment envie de travailler. En plus, je vous dis pas pour la confiance en soi et l’image que l’on a de soi même ! Surtout pour les ados, c’est super important. -
L’idéal serait peut-être de combiner dans l’éducation les systèmes anglais et allemand. L’anglais pour cette possibilité de choix des matières dans les filières généralistes. L’allemand pour la place qu’il donne depuis des dizaines d’années dans les cursus professionnels aux formations en alternance et à la mise en valeur des métiers manuels.
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Salut Fergus,
Mais que l’article, il est beau et chouette.
Figurez-vous que pour les rédactions et les dissertations, j’ai été une grande nullité. Je sais pourquoi aujourd’hui, mais à l’époque je n’ai fait que subir dans la peur. Le besoin de temps et de me plonger dans un sujet, une des raisons principales.Vous avez étudiez les phrases latines. Moi, avec les conseils de mon prof de français, je me suis mis à souligner et puis copier des phrases et dictons à la lecture des bouquins qui me tombaient dans les mains. Puis à les utiliser. C’est fou ce que ça donne des idées. Bien me fit, les résultats furent nettement meilleurs.
Du côté prof de math, là, j’ai eu les deux extrêmes. Le premier me les faisait haïr. Le dernier m’a fait aimer les maths. Je l’en remercie s’il vit encore. Ce sont ce genre de profs dont on n’oublie jamais le nom.
Placer les maths dans leur contexte pratique, change beaucoup de choses.Du côté « pets », rien à l’horizon de l’époque.
Depuis, j’ai eu mon 1er avril sur le sujet.Bonne soirée
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Salut, L’enfoiré, et merci pour ce commentaire.
Comme il a été dit à plusieurs reprises dans ce fil, les professeurs portent effectivement une grande responsabilité dans le goût ou le rejet d’une matière par les élèves. Malheureusement, beaucoup n’en ont pas conscience ou, plus grave, s’en contrefichent.
Non seulement c’est dommage, mais cela peut conduire à un véritable gâchis. C’est pourtant, je crois, l’une des principales pistes d’amélioration de l’enseignement, car il ne peut y avoir de relation productive entre les élèves et les profs qu’à la condition que les respect soit réciproque et l’empathie réelle.
J’ai bien aimé cet amusant lien dont je garde de déflorer le sujet pour inciter les autres lecteurs à s’en délecter.
Merci à vous et bonne soirée également. -
@ Cher Guy, dommage que Villach ne vienne jamais se commettre en dehors de ses propres articles, il serait passé par toutes les couleurs de l’arc en ciel, que n’aurait-on entendu d’explosions de leurres divers et variés, de Milgram et de retour au bac à sable !
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salut French_car,
"dommage que Villach ne vienne jamais se commettre en dehors de ses propres articles, il serait passé par toutes les couleurs de l’arc en ciel, que n’aurait-on entendu d’explosions de leurres divers et variés, de Milgram et de retour au bac à sable !"
J’ai eu le grand honneur de l’avoir une fois en visite, sur un de mes articles.Mais je crois que cette fois, il ne s’égarera plus. Je n’aime pas répondre comme je l’ai fait, Ce n’est pas mon style. Mais quand il faut, il faut.
Si je suis tout un programme, normal, j’en ai écrit tellement.
Lui, c’est un bouquin à 1000 pages.
Et quand tu es arrivé au bout, tu te demandes ce que tu en retiens.
Puisqu’il y aura, demain, la chute, rien n’est perdu sauf le flop. -
Fergus,
« J’ai bien aimé cet amusant lien dont je garde de déflorer le sujet pour inciter les autres lecteurs à s’en délecter. »
Savez-vous qu’à l’époque où il était sorti sur mon site je l’avais proposé sur AV.
Refus poli. Je ne me souviens plus de la raison générique invoquée. -
Re !
C’est un énorme bouquin mais à force de répétitions on peut très vite en résumer les obsessions.
Hormis les tétons de Béa, mais où est donc encore passé Léon ? -
Ben voilà qu’il dit sur son fil - quel rapport avec l’Opus Dei ??? - en substance qu’il faut avoir peu d’estime pour soi-même pour prendre un pseudo tel que « l’Enfoiré ».
Il est vrai qu’en matière d’estime pour lui-même on peut sans conteste lui reconnaître une grande expertise ! -
Salsabil 6 janvier 2010 15:22Bonjour Fergus,
Bravo, c’est truculent, (surtout « -culent » ! ) !!!
Début d’année en fanfare, dis-moi, grosses caisses en premier...
Tous mes voeux, bloavezh mat !
G.
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Bonjour, Salsabil.
Merci à vous et content de vous avoir diverti avec cette anecdote cul...turelle. Par malheur pour Léopoldine, le « pétomane » était passé de mode. Dans le cas contraire, elle aurait pu arrondir ses fins de mois en se produisant dans les music-halls, à condition de travailer la sonorité de ses productions. Car pour ce qui est de la modulation, elle était parfaitement au point !
Meilleurs voeux également pour vous et vos proches. -
Bonjour à tous
Pétée de rire !!!
Entre nous, elle a vraiment existé la truculente Léopoldine ZWERTVAEGHER ?-
Bérurier...
Et Félicie......... aussi ! -
Bonjour, Vipère, et ravi de vous avoir amusée avec les émanations de Léopoldine et mes propres tribulations.
A-t-elle existé ? Bonne question. A laquelle je réponds OUI sans la moindre hésitation. Léopoldine Zwartvaegher ne s’appelait toutefois pas ainsi. N’ayant pas voulu porter atteinte à la mémoire de cette femme, aussi peau de vache qu’elle ait pu être, j’ai changé son nom et adopté pour l’occasion un nom belge, comme elle, puisé dans ceux que j’ai rencontrés à cette époque.
Je vous souhaite une bonne soirée. -
René Fallet , Gainsbourg et Rabelais vous saluent pour cette plume alerte, espiègle et parfumée d’un style particulièrement gouleyant.
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Bonsoir, Norbert, et grand merci pour ce commentaire... flatteur.
Je n’ai toutefois pas la moindre prétention littéraire, mon plaisir à écrire et à être lu par quelques-uns suffit à me donner toute satisfaction. -
Autre époque autre moeurs, en 2010 Lépoldine vous aurait trainé en justice pour beaucoup beaucoup moins que cela.
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Vous avez peut-être raison, French Car. Mais à l’époque, les problèmes se réglaient différemment, soit par le renvoi, soit par des punitions corporelles (j’y reviendrai dans un prochain article).
J’ai même eu droit, dans le même établissement, de la part du prof d’histoire mentionné dans l’article, à une gifle monumentale qui m’a laissé durant des jours un hématome sur la pommette, le prof portant une grosse chevalière. Moyennant quoi je suis allé à son pupitre pour jeter au sol tout son matériel avant de sortir de la classe. Le soir même, ce professeur, prêtre malgré sa fascination pour la Révolution, m’appelait dans sa chambre pour s’excuser. Jamais, dans toute ma scolarité, un autre de mes profs ne s’est excusé d’un geste ou d’une punition injustifié.
Autres temps, autres moeurs effectivement ! -
ou entrainée dans les salles obscures :
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2007-11/prof-jour-actrice-porno-nuit-4907113.html -
Fergus il y a encore des profs violents, les parents portent parfois plaintes, ce n’est pas la bonne solution dans notre société violente que d’en faire donner l’exemple par les enseignants !
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Vous avez raison, French Car. Et ce qui valait pour cette époque ne serait évidemment plus admis de nos jours. Mais le contexte était différent et pratiquement aucun parent ne se serait plaint d’une taloche ou d’un coup de pied au cul à son rejeton dans les années 60. C’est un constat, ce n’est évidemment pas une approbation.
Encore que je me demande si je ne préférerais pas avoir affaire à des professeurs de ce genre, mais justes, plutôt qu’à ces enseignants qui font leur cours sans se soucier un instant de l’attention d’élèves qui passent leur temps à envoyer des SMS ou à discuter avec leurs voisins. -
Ah , la chevalière du tendre enseignant porté à la caresse virile de sa bétise de petit chef...j’y ai eu droit aussi Fergus....bienvenue au club
mais disons que cela m’a été utile ensuite, de subir l’injustice du petit surveillant de province
bref....au délà des frontières l’école se ressemble bien...
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Bonjour Fergus,
j’y vais aussi de ma petite prôse il vaut mieux péter en société que de crever tout seul.-
Exact, Sorro el Manolo.
Mais il faut également « ne pas péter plus haut que son cul », une tendance qui pourtant semble avoir gagné nombre de nos concitoyens, entraînés dans cette voie par les discours individualistes et élitistes qui sont de plus en plus souvent délivrés par nos élites libérales !
Quant à crever tout seul, c’est hélas le sort d’un nombre trop élevé de SDF, rejetés par un système qui les broie dans l’indifférence des gouvernants.
Bonne soirée. -
bon article
j’ai eut moi aussi une prof de math dans le meme genre a part les pets
elle supportait pas les cheveux longs, les equations de tete et les taches d’encre
du coup, toujours -2 a chaque copie
sauf au bep blanc ou elle a fait un effort et m’a laisse avoir 20-
Bonjour, Foufouille.
Cela me rappelle un maître que j’ai eu en cours moyen. Un perfectionniste doublé d’un maniaque. Quasiment personne ne pouvait rendre une copie sans se voir défalquer des points. C’était ça ou les coups de règle sur les doigts. Au choix ! -
salut fergus
en primaire, moi c’etait plutot la blouse et gaucher interdit -
Ca me rappelle un prof de français. une rédaction que je n’avais pas eu le temps de terminé. Sans le dernier paragraphe, la fin n’avait aucun sens. Alors j’eus l’idée de mettre « Fin de l’épisode, à suivre... » avant de rendre ma copie.
Ce qui me value un zéro. Le prof n’avait pas du tout apprécié.
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@ Foufouille.
Gaucher moi-même, on a tenté de me faire écrire de la main droite. Non seulement cela n’a pas fonctionné, mais cette inutile torture m’a occasionné des problèmes d’équilibre, problèmes qui sont rentrés dans l’ordre dès que l’on a cessé de m’importuner avec cette absurdité.
@ Gasty.
Excellent, le coup de la suite. La preuve : des années plus tard, le zéro qu’il a occasionné a laissé un bien meilleur souvenir qu’un devoir très bien noté et tombé dans les oubliettes de la mémoire. -
Il ne faut jamais retenir l’urgente flatulence, sinon elle remonte le long de la colonne vertébrale, arrive au cerveau et c’est comme cela que naissent les idées de merde !
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Bonjour, Gabriel.
Merci pour cette explication qui nous éclaire sur le fonctionnement de certains élus. C’était donc ça ! -
J’ai rarement lu un papier aussi bien tourné. Que du bonheur ! Merci
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Bonsoir, Iomej, et un grand merci à vous pour ce commentaire flatteur. Ravi de vous avoir fait passer un bon moment.
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la honte mondiale c ’est quand à 17 ans t’ as rencard avec un belle copine , tu vas , après moults manoeuvres d’ approchement lui rouler la pelle de la mort quand , vas savoir pourquoi , soudain la trompette arrière se manifeste en un magnifique fa dièse contrepetto ma non troppo ....
Qu’ es-ce tu dis me dit-elle , ça me fait pouet-pouette ça me fafi pouet-pouette et puis ça y est gilssé-je...-
Bah, il suffit de tomber sur la bonne nana, Capitaine, et de suivre les conseils de Georges Milton :
« Je lui fais pouet-pouet, elle me fait pouet-pouet, on se fait pouet-pouet, et puis ça y est ! » -
c’est que Haddock, la victoire étant si proche, la tension et la volonté si fortes pour atteindre l’objet du désir convoité que soudain, le héros se relâche et sa vigueur conquérante s’essoufle tandis que la belle , dépitée, appelle alors le Samu....
Au secours, mon amant se débine , c’est la déveine, il s’en va par le cul.
Tant d’ardeur, évacuée dans un vent, dit long , en langage corporel, sur l’état de cet effort de séduction...a 17 ans, le héros n’avait pas encore mesuré le sérieux de la tâche....
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En arrivant de l’article calamiteux sur BeBel, je peux vous le dire :
Votre article est un grand bol d’air frais, avec des effluves de violette.-
Merci pour ce commentaire, Philippe D.
Cela dit, je ne suis pas vraiment sûr pour la violette.
Mais il est vrai que l’odorat, comme la vue ou l’ouie, diffère d’un individu à l’autre. Va pour la violette !
BOnne soirée. -
a Fergus,
avec tout cela, quid des équations du cinquième degré ? Quoique vous ayez , sans nul doute, testé les intégrales en ces circonstances ?
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Nul en maths j’étais, nul en maths je suis resté. Comme Marcel l’anosmique, et sans être affligé de son infirmité.
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Bonsoir Fergus
Et avec tout ça, personne n’a porté plainte ? Non mais...
En tout cas, bien fait pour les fayots du premier rang. Pour une fois, il ont le traitement qui colle à leur statut. Peut-être qu’elle abusait du cassoulet....dans ce cas elle a l’absolution de la Mère Guez-
Salut, Yohan.
Etre incommodé par des flatulences est en effet un comble pour des fayots.
Pour ce qui est de Léopoldine, je ne crois pas, vu son gabarit, qu’elle ait été une adepte du cassoulet. Plutôt le genre Waterzoï ou flamiche. Mais peut-être avec beaucoup d’oignons, ce qui pourrait expliquer ses fréquents dégazages.
Bonne soirée. -
oui mais le waterzooi , de poulet ou de poissons, c’est assez digeste...
pour le cassoulet, j’ai un doute....
mais non, la pauvre ne baisait pas assez, le nez plongé dans les équations , son amant se détournait d’elle.
c’est l’explication, j’en suis sûr.
Le pet est parfois l’expression du désamour....
....et cela fait des générations de potache révoltés....Ah, coquin de sort, a quoi tient notre destin... !!
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la flamiche par contre....
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Bonsoir, Antoine.
En fait, on n’a jamais su ce qu’elle mangeait, notre très austère et très bigotte prof de maths. Sans doute pas grand chose. Et peut-être n’avait-elle guère plus d’appétit pour le sexe et ses démoniques pratiques. Il est vrai qu’elle faisait vraiment tout pour détourner un éventuel soupirant. -
perso, j’ai eu deux profs de maths complètement fous....
l’un hystérique balançait les cahiers de élèves souffres-douleurs par la fenêtre au gré de ses humeurs, et chacun de nous craignait ses colères injustifiées....bref du coup , tétanisés, nous n’apprenions plus....
un autre, avait un besoin maladif d’être adulé, malheur à celui qui ne jouait pas le jeu....
combien d’enseignants complètement tarés qui se défoulent sur leurs élèves ?
-
Il est malheureusement évident qu’une partie du corps enseignant est constituée d’individus souffrant de manies, voire de pathologies, préjudiciables à la sérennité des cours.
Un problème qui sera difficilement résolu.
Sauf, peut-être si, dans l’avenir, on ouvre des passerelles administratives entre les services publics et les différentes administrations afin de permettre aux enseignants qui ne supportent plus le contact avec les élèves ou qui présentent des défauts comportementaux rhédibitoires de pouvoir se recycler dans un nouveau métier. -
tres joli Fergus : on sent le vécu.
et bien sur a moi aussi ce texte fait ressurgir nos profs têtes de turc.
Un nom qui claque : Dauliac ! prof de mathsà l’école Didot dans le 14e , reglant ses comptes à la regle métallique sur nos doigts joints. Une sombre brute qui étonnament avait sa classe remplie de plantes vertes que l’on devait arroser.
« fais attention mon petit gars ! j’ai la main lourde et quand elle tombe elle fait mal » c’était le cri de guerre d’un autre prof de maths a l’école rue du Pont de lodi.Pour le faire chier,on lui télephonait la nuit, je me souviens encore de son numéro « medicis 10 10 ». Le lundi matin il lisait l’Equipe en classe en fumant des cigarillos...
ah les profs de gym ! mon calvaire ! moi bati comme un os de seiche, je me faisais traiter de « squelette ambulant » par l’un d’eux complexé par sa nanitude. c’était au college saint sulpice...
et d’autres , plein d’autres, des très bons aussi qui nous faisaient hériter de leur passion-
Bonsoir Barrère.
Les coups de règle sur les doigts, j’ai ai également fait l’expérience comme je l’ai indiqué en réponse à un commentaire de Foufouille. Sans doute ces profs partisans de la manière musclée se départageaient-ils en deux catégories : les sadiques, tout heureux de pouvoir assouvir par la force leur volonté de domination, et les pédagogues fourvoyés qui pensaient trouver là la bonne méthode pour faire entrer la connaissance et la sagesse dans les têtes rebelles ou supposées l’être.J’ai bien connu cette école de la rue du Pont-de-Lodi, à l’époque de l’Evènement du Jeudi, lorsque JF Kahn venait, comme moi, prendre son café chez Marinette, au bar de La Côtelette, rue des Grands-Augustins. Non loin de là habitaient Simone Valère et Jean Desailly que l’on rencontrait régulièrement dans le quartier.
-
Adage anglais à méditer : « Chaque homme aime l’odeur de ses propres pets ».
Se vérifie dans tous les systèmes politiques foireux mais d’élaboration locale...-
Arcane 6 janvier 2010 22:27
Cela se vérifie également sous la couette ! -
Bonsoir, Arcane et Arunah.
Bien vu pour l’interprétation politique de cet adage anglais.
Pour ce qui est de la couette, je ne sais pas si chaque homme aime l’odeur de ses pets ou s’il s’y est habitué au fil du temps, tel le garagiste qui finit par aimer l’odeur de l’essence ou l’infirmière celle de l’éther. La question mérite réflexion. -
Etonnant article...dans un style truculent, on n’est pas loin de « la soupe aux choux ».
Ca me rappelle une blague :
3 mecs sur un banc...
Le premier dit : « moi, quand je pète, ça fait du bruit mais ça pue pas... »
Le deuxième lui répond : « moi, quand je pète, ça fait pas de bruit mais ça pue... »
Le troisième dit : « moi quand je pète, ça fait pas de bruit et ça pue pas... »
Les deux premiers le regardent et s’exclament en coeur : ’MAIS A QUOI CA SERT QUE TU PETES ????"-
il fô bien dire que le pet est un moyen très sûr de dynamiter toutes les discussions académiques et trop sérieuses, bref c’est l’ennui des pédants. Donc, je vous enjoins à péter lorsque , quelques tristes messieurs ou qu’une pimbêche se mettent à pontifier....le pet vous sauve !
-
Bonsoir, Fxf46, et merci pour votre commentaire..
Effectivement, à quoi sert-il de péter si l’on ne perçoit ni odeur, ni bruit, pas la moindre sensation. Péter dans ces conditions relève du gâchis. -
Fergus, c’est moi qui vous remercie pour votre article.
Le pet est un excellent vecteur de convivialité (masculine essentiellement...) puisqu’il fait rire et suscite une empathie spontanée (100 réactions à votre article !!!)
Personnellement, je pense qu’une prof pétomane ne peut pas être foncièrement nulle. -
beuhrète 2 6 janvier 2010 23:10Bonsoir Fergus,
Tant qu’on y est une dernière pour.....la nuit.
ANNIVERSAIRE.
Un jour j’ai rencontré un gentil Monsieur et nous sommes tombés amoureux.
Nous devions nous marier, alors j’ai cessé de manger mon plat
préféré... Les fèves au lard.Quelques mois plus tard, le jour de mon anniversaire, je suis tombée en panne sur le retour pour la maison.
J’ai donc appelé mon mari pour le prévenir que je serais en retard, car il me fallait marcher jusqu’à la maison.
En marchant, je passe devant un petit restod’où émane une odeur de fèves au lard à laquelle je ne peux résister.
Vu les kilomètres qu’il me reste à marcher, je me dis que les ’effets’seraient sûrement passés avant d’arriver à la maison. Alors je m’arrête et, sans m’en apercevoir, j’avais bouffé trois grandes portions de fèves au lard.
A mon arrivée, je fus surprise de voir mon mari déjà rentré, tout excité de me voir et qui s’exclame :
’Chérie, j’ai une surprise pour le souper ce soir’.
Alors il met un foulard sur mes yeux et me fait asseoir à table.
En m’asseyant, le téléphone sonne juste comme il allait me retirer le foulard.Il me fait promettre de ne pas y toucher avant qu’il ne revienne
et va répondre.Les fèves que j’avais avalées me faisaient toujours effet (du tonnerre) et la pression devient intenable ; alors mon mari n’étant pas dans la pièce, j’en ai profitée. Je bougeai mon poids sur une jambe et en échappai un. Non seulement il était bruyant, mais l’odeur était comme celle d’un camion de rebuts passant sur une mouffette !
Je pris ma serviette de table pour faire circuler l’air autour de moi vigoureusement. Balançant mon poids sur l’autre jambe, j’en évacuai trois de plus. L’odeur était pire que le chou cuit.
Attentive à la conversation de mon mari dans l’autre pièce, je continuai ainsi durant quelques minutes. Le plaisir était indescriptible. Alors que les salutations au téléphone signalaient la fin de ma liberté, de nouveau j’aérai autour de moi avec ma serviette, la replaçai sur mes genoux et me croisai les mains, soulagée et fière de moi.
Mon visage reflétait l’innocence au retour de mon mari qui s’excusa d’avoir été aussi long. Il me demanda si j’avais triché et regarda autour de lui ; je lui assurai que non.
C’est alors qu’il retira le foulard et que douze invités assis autour de la table crièrent en choeur :
’ Bon Anniversaire ! ’
Je me suis évanouie !!!!!!!!
-
Bien aérer avant d’allumer les bougies du gateau...
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Bonsoir, Beurhète.
Excellente histoire. Voilà au moins un anniversaire qui restera dans toutes les mémoires la vôtre et celle de vos invités), bien plus que si l’on vous avait offert ce soir-là un collier de... perlouses ! -
"Et ton corps. T’as vu ton corps ? Sexy comme un bidet. Attirant comme une clé à mollette. T’es pas une femme, Léopoldine, t’es un ersatz."
Si c’est veridique, dire ca a une femme quelle qu’elle soit c’est triste pour vous. On n’est jamais laid(e) sans en souffrir. On ne pue jamais sans en souffrir.
On n’est pas responsable de son physique.....et dans certaines pathologies, de son odeur corporelle non plus.
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Bonsoir, Gnarf.
Vous avez raison, mais quand on est adolescent, on répond à la méchanceté par une autre méchanceté. Et, outre ses dérèglements intestinaux, cette femme était bel et bien méchante, mesquine et sournoise. -
Par contre, pour la clé à mollette, c’est assez injuste. La clé à mollette, c’est un outil qui a du chien, je trouve...
-
Très, très bon travail Monsieur Fergus. Je dois avouer que j’ai cliqué sur l’article avec une pointe de réticence, vu le titre, mais là, vraiment, chapeau !
Comme quoi, ce n’est pas ce que l’on dit qui importe, mais la manière dont on le dit !
Bravo encore et je ne vais pas tarder à aller me coucher avec l’image de cette musaraine aux exhalaisons pestilentielles, en priant le ciel de ne pas avoir de gaz cette nuit, ce qui ne manquerait pas de provoquer un fou rire néfaste à mon temps de sommeil.-
Un grand merci pour votre commentaire, ChatquiChouine.
J’ai toujours été très attaché au style, persuadé qu’il est, tout autant que le fond d’un texte, vecteur de l’intérêt d’un lecteur. J’’écris donc avec mes moyens en travaillant le rythme et la fluidité des phrases, et en m’efforçant, ne serait-ce que pour le respect du lecteur, de produire des textes le mieux bâtis possible.
Après une nuit qui, je l’espère, n’a pas été troublée, je vous souhaite une excellente journée. -
Bonjour, Waldgänger, et merci pour vos commentaires.
Les prestations de votre condiscipline devaient assurément rencontrer du succès. De manière générale, les petits talents, lorsqu’ils sont atypiques et de nature à rompre la monotonie d’un enseignement trop souvent rigide, sont parfois accueillis comme des dérivatifs bienvenus. Sauf évidemment par les profs !
« Du sex-appeal des objets » pourrait faire l’objet d’un papier amusant. -
(@FERGUS).
Excellent article plein d’ humour, et il n’ est pas courant de rigoler autant sur A-VOX. Merci pour cette partie de rigolade, je n’ ai pas vu passer les 90 minutes que je viens de passer a lire votre article et les commentaires qui suivent, qui sont eux aussi pour la plupart super marrants !Et puis ça me rappelle l’ école, où c’ était encore l’ époque des blouses grises, marron, ou un vert Kaki, bref que des couleurs a faire vomir un rat ! ( et oui j’ ai connu cette époque...).Mes instituteurs ne pétaient pas en classe, mais certains élèves ne se gênaient pas trop.....Pour ce qui qui me concerne, mes parents m’ ont toujours dit qu’ il ne fallait jamais péter dans les ascenseurs !.....( Mais il m’ arrive souvent de tricher !.....hahaha......).En 2009, pendant les concerts de Johnny, vu que j’ étais souvent devant contre les barrières debout en fosse, Johnny allumait le feu, et moi je m’ occupait des « fumigènes odorants »....hahaha..... ( Avec le bruit apocalyptique de la sono, on ne m’ entendait pas, et personne savait que c’ était moi qui parfumait la salle !.....).Je me souviens encore des concerts de Toulouse où je m’ étais rendu après avoir mangé un bon cassoulet !.......Bien cordialement.VINVIN.-
Salut, Vinvin, et merci pour ces confidences... parfumées.
Au fait, étant donné que vous étiez au premier rang des concerts et vu que les gaz montent, n’auriez-vous pas une responsabilité dans la dégradation de la santé de Johnny ? A force d’accumler des gaz délétères venus de la salle, peut-être a-t-il développé une pathologie particulière...
Blague à part, je lui souhaite un excellent rétablissement, ne serait-ce que pour le bonheur de ses fans dont vous êtes le meileur porte-paroles sur AgoraVox.
Bonne journée. -
Merci infiniment FERGUS pour votre réponse a mon message.
Bien oui, vu que lorsque Johnny ce déplaçait sur la scène, lorsqu’ il était devant moi et que nos regards se croisaient, j’ en « pétais » de joie et de bonheur, il n’ est pas exclu que son infection Nosocomiale y soit un peu pour quelque chose.......hahaha.......Ceci dit je vous remercie pour vos veux de rétablissement pour Johnny au nom de ses fans (don je fait parti,) car malheureusement j’ ai pu lire des posts et articles très négatifs concernant Johnny sur A-VOX, (et meme ailleurs, ) et cela ne me faisait pas vraiment bander !Johnny, on l’ aime ou on ne l’ aime pas, mais j’ ai lu des atrocités, donc bien sur tout le monde n’ est pas obligé d’ amer Johnny, que ce soit ses chansons ou le personnage, mais au moins un peu de respect pour lui et ces proches.Et puis avec ce qu’ il vient de subir actuellement, ce qu’ il subit toujours, sa tournée qu’ il ne pourra pas finir, sa fille LAURA hospitalisée, suite a une tentative de suicide, ( selon les médiats....) mais ce qui reste a prouver.... Johnny est un homme comme les autres, avec ses qualités, ses défauts, comme chaque être humain, et il ne mérite pas d’ être trainé dans la boue comme ça. ( meme s’ il planque son pognon en Suisse, il n’ est pas le seul a le faire, et personne ne parle des autres personnes qui en font tout autant,) donc pourquoi s’ acharné sur lui.Vous dite aussi que je suis le meilleur porte parole de Johnny ou de ses fans : merci du compliment ! Je n’ irais pas jusqu’ a dire que je suis le porte parole de Johnny et de ses fans, simplement, le nom de HALLYDAY est un nom certe de Prestance et de gloire, mais aussi un nom très lourd a porter, que ce soit pour la famille de Johnny, comme pour lui-meme.Et l’ argent n’ est pas forcément synonyme de santé, ( la preuve en est que Johnny vient de froller la mort,) donc si en plus on le fait ch*er cela ne l’ aide pas a se rétablir plus vite.Je ne dis pas cela en tant que porte parole de Johnny ou de ses fans, je le dis par-ce que c’ est la réalité, et puis c’ est tout !Regardez Philippe seguin qui vient de « casser sa pipe » ? Vous ne croyez pas que lui aussi devait surement avoir de l’ argent planqué en Suisse, ( ou ailleurs,....) mais ce n’ est pas pour cela que l’ on doit souhaiter la mort des gens.J’ ai plus de haine envers ceux qui gagnent de l’ argent en faisant le commerce des armes, car cela sert a faire la guerre et a tuer des innocents, plutôt qu’ envers un chanteur qui ne cause de tors a personne. ( Si on l’ aime on va le voir, si on ne l’ aime pas on y va pas et puis c’ est tout !......).Sinon, excusez-moi si j’ ai un peu détourné le sujet initial de votre article, mais pour en revenir au « pétage » vu que la tournée de Johnny est fini, ( ça me fait ch*er car il me restait encore 11 billets de concerts, mais bon....) il me reste quand-meme les ascenseurs pour « dégazer » ça me consolera un peu .....hahaha........Faut bien garder le sens de l’ humour, n’ est-ce pas ?Bien cordialement a vous.VINVIN. -
Bonjour, Vinvin.
Je respecte tous les goûts, dès lors qu’ils sont sincères. Pour être franc, je ne suis pas un admirateur de Johnny, à qui je reproche d’avoir abandonné le rock des débuts pour de la chanson plus commerciale. Cela n’enlève rien au fait qu’il a toujours été une bête de scène et le meilleur en France pour galvaniser un public.
Mes goûts personnels vont plutôt vers les musiques traditionnelles, le blues et la musique classique, qui m’était inconnue lorsque j’étais gamin et que j’ai méthodiquement explorée entre 20 et 30 ans.Concernant les billets de la tournée de Johnny, peut-être deviendront-ils des « collectors » s’il ne remonte plus jamais sur scène, et peut-être pourront-ils être validés pour de futurs concerts s’il trouve les ressources physiques et mentales pour entreprendre ce difficile retour. Je vous le souhaite bien sincèrement. Comme je souhaite, pour vous comme pour lui, qu’il écoute un peu moins Camus, responsable à mes yeux en grande partie de sa dégradation physique.
Je vous souhaite une bonne journée. -
Etonnant article en effet...qu’en termes fleuris la description de la scène et l’énoncé de la mini tragi-comédie sont bien faits.
Mais la relation des dialogues et les termes employés me semblent anachroniques... situons cela, vite fait, fin des années 50, hum ces termes là n’étaient guère employés même par un hussard de pupitre et cette tirade parait bien arrangée !
Me rappelle quelqu’un qui a la manie de toujours se mettre du bon coté... mais le nom, du mal à le restituer.. commence par un m...me semble-t-il.-
Bonjour, Grandgeoisi, et merci pour votre commentaire.
Je vous rappelle que, dès le chapeau, l’époque est datée : 1963. En évoquant la fin des années 50, vous en étiez très proche. -
Bonjour, Chantecler.
Il ne vous a pas échappé que je ne relate là qu’un épisode de ma scolarité chaotique. Un épisode effectivement malodorant, d’où les effluves dont j’ai dû accomoder ce papier.
Cela dit, j’ai connu d’excellents moments et croisé la route de professeurs de qualité et parfois passionnants, mais si rares, hélas ! -
Bonjour, Razzara.
Un grand merci pour ce commentaire et ces... confidences personnelles. J’imagine sans mal, ayant été moi-même très dissipé, à quel point un pet intempestif peut mettre un professeur en difficulté.
Cela dit, comme vous l’avez souligné, les élèves ne sont pas en reste et j’ai connu quelques énergumènes spécialistes de la chose et, la plupart du temps, plutôt satisfaits de leur production. Pas forcément facile à gérer pour les profs là aussi.
Entièrement d’accord avec vous sur l’équité et la justice qui sont des qualités essentielles dans l’enseignement. Sans elles, il ne peut y avoir de respect de la part des élèves, et cela je l’ai vécu à différentes reprises, la plupart de mes ennuis scolaires étant venus d’une rébellion contre une injustice. Faute de justice et d’équité, le professeur se trouve tôt ou tard désarmé ou contraint de s’appuyer sur la crainte. Pas vraiment le meilleur climat pour les études !
Je vous souhaite également une excellente année. -
"Je n’ai toutefois pas la moindre prétention littéraire, mon plaisir à écrire et à être lu par quelques-uns suffit à me donner toute satisfaction".
Et pourtant... Quel délice (sauf olfactif) !Et quel meilleur fondement rêver (je ne parle pas de celui de Léopoldine, évidemment) pour une production littéraire, que le plaisir d’écrire et celui d’être lu ?
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Bonjour, Eldann, et grand merci pour ce commentaire élogieux.
J’ai dans mes cartons, et pour certains textes depuis fort longtemps, une vingtaine de nouvelles, deux romans et l’ébauche d’un troisième.
Pour être franc, j’ai contacté des éditeurs, mais je me suis heurté à des refus. Cela ne m’a perturbé du tout, sachant qu’il arrive sur les bureaux des éditeurs des centaines de « premiers romans » chaque année et que quelques-uns seulement sont publiés, les maisons d’édition préférant, et c’est compréhensible sur le plan commercial (à défaut de l’être sur le plan littéraire), investir dans les auteurs confirmés ou les peoples.
Pour l’un de mes deux romans, inspiré de la vie d’une de mes cousines, mais aussi de la mienne pour le parcours scolaire, j’ai pourtant choisi d’avoir recours à un éditeur du net, Publibook, afin de pouvoir disposer pour moi-même et mes amis, de quelques exemplaires papier du roman. Que Publibook n’ait vendu que quelques dizaines de livres seulement n’a pas d’importance, ce n’était pas ma priorité.
A toutes fins utiles, sachez que le texte de mon article figure dans ce bouquin sous une forme légèrement différente. Rien d’étonnant à cela : j’ai prêté à mon personnage quelques évènements de ma propre vie de turpitudes scolaires. On retrouve ce personnage dans un autre de mes articles précédents, intitulé « Confessions d’une salope », et qui, à de menus détails près, constitue le début de mon livre « Moi, Antoinette Védrines, thanatopractrice et pilier de rugby ».
J’envisage de publier, encore chez Publibook (inutile de me disperser ailleurs en vaines recherches), un autre bouquin très différent du premier puisqu’il traite d’une résurgence des néo-nazis en Europe occidentale combinée à une attaque bactériologique. Je l’ai depuis des années dans mes tiroirs, peut-être est-il temps qu’il prenne enfin l’air. Mais cela me demandera de nombreuses corrections…
Je vous souhaite une excellente journée.-
Allons, bon... Ma bonne impression se confirme.
Comme on l’imagine, je me suis précipité sur les Confessions d’une salope dès la lecture de votre réponse finie, et je suis donc passé de la franche rigolade à une certaine gravité, sans que le charme s’estompe.
Gravité, car au delà de l’aspect divertissant du propos, le fond m’interpelle, moi qui ai toujours défendu, d’une part, l’idée que le travail était une aliénation et d’autre part l’idée qu’une fille facile était tout le contraire d’une « pute », puisqu’une prostituée couche sans prendre de plaisir, contre de l’argent, alors que la première couche sans prendre d’argent, contre du plaisir.
La seule chose, finalement, qui entache quelque peu le mien, ce sont vos réponses aux commentaires qui suivent les confessions, qui m’amèneraient presque - pardonnez ma franchise - à me demander si vous manquez de courage ou de sincérité. En d’autres termes, s’agit-il seulement d’une gaudriole (auquel cas elle perd à mes yeux une part de sa saveur, même si le talent littéraire demeure), ou pensez-vous ce que dit votre personnage (auquel cas votre réponse à « Big Mac », par exemple, apparaît quelque peu emprunte d’une petite pointe de lâcheté).
Mais n’en prenez pas ombrage, je vous aime quand même !
(Et vous n’êtes pas forcé de répondre).Bon week-end à vous.
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En réalité, Eldann, ce bouquin, tout comme l’article que j’en ai tiré, est avant tout un divertissement. Mais je ne renie pas ce que j’ai écrit et fait dire à mon héroïne parce que je le pense sincèrement. Et je le renie d’autant moins que mon modèle (qui a réellement été thanatopractrice et pilier de rubgy) partage globalement ces idées, encore qu’elle ne soit pas tout à fait aussi débridée sexuellement qu’Antoinette !
Cela dit, l’article étant avant tout destiné à divertir (ce qui n’empêche pas de poser des questions sérieuses sur le fond), il ne m’a pas semblé utile d’entamer une polémique avec Big Mac dont l’approche dui sujet m’a semblé quelque peu coincée. On peut effectivement y voir une « pointe de lâcheté ».
Je vous souhaite également un excellent week-end.-
Salut Fergus, reponse tardive, mais celle d’un amateur de beaux texte
Autant en emporte le ventre
Je pense que vous avez deja eu vent de mes textes sur le theme
L’art de peter
L’infarctus et les flatulences
Felicitations-
Salut, Georges.
Hélas, non, ces textes m’ont échappé (Peut-être étais-je alors en congés). Mais je vais aller fouiller dans les archives pour en prendre connaissance.
Merci pour ce message. Bonne journée. -
Ps
Pas de cri hostile de Reneve ?-
Pas de cri hostile de Reneve ?
Tous les pets n’ont pas la même odeur... -
ceux de zen sentent le benzène ?
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Chut il va faire une pétitIon...
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Salut, Capitaine.
Déjà sur le pont ! Votre réveil aurait-il sonné à 8 heures pétantes ?-
Salut Fergus ,
Ben oui , en sursant , je révais que que je courrais après une pétroleuse elle s’ est retournée et m’ a menacé avec sa pétoire et me suis réveillé in petto...-
... et allumé la radio pour entendre un morceau de l’excellent groupe occitan... Faï péta !
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Sur Agoravox, c’est guerre et pets.
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les sultans c ’est des pet oman
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Fergus
N’avez vous pas honte ?Je vous retiens !-
Bonjour, C’est Nabum.
La retenue, c’est effectivement ce qui a le plus marqué l’enseignement des maths que j’ai reçu.
Merci pour la visite.
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Bravo Fergus ! Un article plein d’humour à la hauteur de « La foire au cancre » ou de « Le petit Nicholas » !
Moi j’ai eu un prof de maths qui empestait l’ail et qui au début de chaque classe ouvrait la fenêtre en disant « ça sent le lapin ici ».-
Bonsoir, Popov.
Merci pour votre commentaire. Et désolé de répondre si tard : en déplacement à Paris, je n’avais pas accès à ma messagerie.
Des souvenirs de ce genre, nous sommes sans doute nombreux à en avoir. Les réactiver est assez plaisant.
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Réhabiliter Léopoldine ? Là il était manifestement trop tard. Voilà une enfant dressée à ne pas se respecter, à n’avoir aucune estime de soi. Pas de schéma corporel valide, pas d’hygiène d’alimentation ni même de vie tout court. Mortifiée du début à la fin.
Un destin tragique et consternant.
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Bonsoir, JC_Lavau.
Le temps ayant passé, je garde de cette pauvre Léopoldine un souvenir ému. Et pour cause : nombre d’autres profs, probablement exemplaires, ne m’ont, quant à aux, laissé aucun souvenir. Comme quoi tous les moyens sont bons pour rester dans la mémoire des élèves...
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@Fergus. Je vous encourage à prendre de la distance d’avec votre subjectivité.
La question demeure : les mauvais profs, on en fait quoi ? Et comment ?
Pourquoi la sélection et l’orientation professionnelle n’ont pas fonctionné correctement ? Quels vices étaient à l’oeuvre dans cet établissement pour que le management soit si mauvais ?
Outre une flore intestinale inamicale et inappropriée, éventuellement compliquée d’un ver solitaire voire d’une maladie de Crohn, la Léopoldine n’avait jamais pu devenir adulte, n’avait jamais appris à respecter ni aimer son corps, respecter ses hormones, respecter ni aimer son prochain..
Quel aurait dû être le dispositif préventif pour dépister ce retard mental et moral ? Et là on a un sacré putain de problème : on n’a ni doctrine ni professionnels capables d’élaborer puis appliquer une politique de prévention en matière de santé mentale.
http://deonto-famille.info/index.php?topic=42.0Cette immaturité scientifique inexcusable évoque ce qu’était la médecine avant Pasteur et les pasteuriens.
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Bonjour, JC_Lavau
La Léopoldine en question ne s’appelait évidemment pas Léopoldine et enseignait dans un pensionnat géré par des curés. Un établissement auquel j’ai d’ailleurs consacré, à peu près à la même époque, un article intitulé « Au bon vieux temps des châtiments corporels dans l’enseignement catholique ». On trouvait également dans cet établissement un étonnant prof libanais – sympathique au demeurant ! - qui roulait les « r » de manière presque caricaturale et se montrait totalement incapable d’assurer la discipline. Bref, beaucoup de choses atypiques dans cette « institution », le préfet de discipline évoqué dans le lien ci-dessus étant le plus remarquable spécimen du corps éducatif. Léopoldine n’était manifestement pas taillée pour l’enseignement, et il ne fait aucun doute que cette grenouille de bénitier à l’ancienne n’aurait jamais pu être embauchée ailleurs que dans ce genre d’établissement.
Sur la question « les mauvais profs, on en fait quoi ? », je pense qu’il ne faut pas les maintenir à leur poste lorsque les carences sont trop évidentes, soit en matière de pédagogie, soit en en matière de discipline. Dans le privé, cela revient à ne pas les embaucher afin qu’ils puissent s’orienter vers une tâche administrative plus en rapport avec leurs aptitudes ; dans le public, je pense – et je l’ai déjà préconisé depuis fort longtemps – qu’il faut créer des passerelles entre les ministères afin, là aussi, de pouvoir disposer d’orientations de recyclage de nature à débarrasser ces profs qui souffrent de leurs insuffisances de leur angoisse quotidienne.
Je crois également que l’on a commis une erreur en plaçant très haut la barre du recrutement en termes de diplômes : mieux vaut un prof peu diplômé mais disposant d’un excellent contact naturel avec les enfants qu’un enseignant surdiplômé n’ayant pas le moindre charisme. En sport, on ne délivre un brevet d’éducateur de jeunes enfants qu’après avoir mis les postulants en situation auprès de gamins. C’est une excellente chose qui, depuis que l’on pratique ainsi, a évité de diplômer des personnes inadaptées malgré leur bagage technique. Dommage que l’on ne procède pas ainsi dans l’éducation nationale avant toute titularisation.
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@Fergus. Le CAPES et le concours de prof des écoles ne sont pas des diplômes, mais des concours de recrutement. Votre assertion « a évité de diplômer des personnes inadaptées » est donc erronée sur ce point.
Sinon un bémol, le charisme ne suffit pas à faire un bon enseignant, il faut aussi être capable de rectifier ses erreurs. Car justement, être ras du cul dans la spécialité expose à répéter soit comme tout le monde, soit par incompréhension personnelle, des inepties de gros calibre.
Ma fille aînée a eu à subir ainsi en 5e une PEGC qui « enseignait l’électromagnétisme » de façon toute personnelle : elle dessinait les piles en polarité renversée ; elle dessinait l’aiguillle d’Örsted à 90° de son orientation réelle, elle s’imaginait qu’un bobinage est un tire-bouchon ; j’ai oublié sa quatrième gourande. J’ai rectifié le devoir de ma fille, et Mme Vatin s’est vengée en lui collant une sale note. Je suis allé la voir avec en mains un manuel d’électrotechnique, elle a alors appelé le principal, pour qu’il me démontre que c’était bien assez bon pour les élèves, et que c’était plus simple comme cela. Et ce n’était pas la pire des PEGC, on a eu à subir pire.
Il faut savoir se corriger, voire s’excuser.
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@ JC_Lavau
Je crains que vous ne jouiez sur les mots : pour prétendre passer le concours de professeur des écoles, il faut désormais être en master ou posséder au moins un diplôme de bac+3 !
Je n’ai jamais prétendu que le charisme pouvait suffire : je dis simplement que celui qui ne possède pas ce genre de qualité dans sa relation aux enfants se complique énormément la tache et diminue les chances des gamins de réussir un bon apprentissage.
Entièrement d’accord avec vous : un professeur doit savoir s’excuser, y compris auprès des enfants. C’est le meilleur moyen de se faire respecter.
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