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Commentaire de jean-marc

sur Rennes - Une octogénaire délogée de chez elle par des squatteurs


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jean-marc D jean-marc 3 mai 2015 20:29

@Aristide
Bonjour,
A 22h29 vous deviez être un peu fatigué, vous ne m’avez pas lu correctement.

D’une part je ne donne pas d’informations fausses sur ce sujet (précisez exactement svp), ne fais qu’établir une synthèse des faits tels qui nous sont rapportés par moults publications et qui semblent se corroborer, et n’écoute pas trop les associations, étant rodé à ce genre d’exercice de par mon ancienne profession..

Je persiste et je signe : si le bien avait été loué par cette dame eu égard à un bail régulier, il n’y aurait pas eu de squat, et donc pas de litige. Mal informée ou pas du tout, elle n’est que la victime de sa méconnaissance des dispositions légales, qui, elles, sont bien connues des intrus, qui ont bien été renseignés par quelqu’un à ce sujet, il me semble et peut être même par des associations qui ont souhaité la loi Dalo à cors et à cris. Elle pouvait donc alors récupérer son bien sans problème particulier, le législateur prévoyant ce cas. 

D’autant qu’il faut être idiot pour ne pas tirer quelques euros d’un bien qui est désormais en déshérence et qui semble ressembler aujourd’hui à un taudis, ce qu’il sera certainement à défaut dans quelque temps.

De plus, les dégradations seront financièrement à sa charge, les intrus, bien que probablement condamnés, seront à tout coup insolvables.

La loi dont vous faites état, je l’ai lue, et peut être avant vous : sans plainte dans les 48 heures, sans constat de police dans ce délai et sans preuve qu’il s’agit de son domicile (et là, c’est le juge qui opérera la distinction entre domicile et résidence, débat toujours discutable), son seul recours désormais est d’entamer une procédure relativement longue et surtout coûteuse. Etant donné son âge et les délais juridictionnels, il est fort probable que la bicoque ait été mise aux enchères par le service des domaines en cas de décès, ou récupérée par le trésor public pour payer sa maison de retraite.

D’autre part, c’est bien vous qui racontez des âneries il me semble, en demandant si ce logement représente le seul bien de Madame (si elle en avait plusieurs, ça changerait quoi ? rien sur le fond), si les squatters en ont pris possession dans le respect de la loi (risible, cette formulation).

Le problème n’est pas là, et vous le savez bien, il est dans le fait que le recours aux forces publiques ne soit pas intervenu, et pourquoi n’est-il pas intervenu, à votre avis ? Tout simplement parce que la procédure simplifiée d’expulsion n’avait pas de légalité, c’est simple et c’est tout.

L’auteur ferait bien de ne pas charger la police, la justice et la municipalité qui ont comme d’habitude toujours bon dos, étant les exutoires idéaux pour se défouler. Surtout en rapportant une réponse de la mairie absolument fantasmagorique.

Enfin, je ne manipule personne, n’instrumentalise personne, et ne récupère surtout pas le débat à des fins politiques, notez le bien, je m’en abstiens toujours, contrairement à certains qui peuvent en espérer profit, laissant à chacun le choix qu’il est seul à pouvoir faire.

Quand je disais qu’il s’agissait d’un sujet brûlant...... d’autant que vous « cramez » un commentaire qui abondait en grande partie dans votre sens.

Bien à vous,.


 


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