Si
nous ne voulons pas que quelque chose se reproduise, agissons en
amont, nous en avons le pouvoir. Aujourd’hui, 350 000 nombrils
humains ont été noués, dont un fort pourcentage de handicaps
c’est-à-dire de dégâts collatéraux : « Tout individu
qui a été inclus sous contrainte absolue dans le jeu de la Vie ou
le jeu Social a le droit, au minimum, de dire ce qu’il pense de ces
jeux.
Je demande, puisque vous me l’imposez, le droit de naitre et vivre
avec un corps sain et un esprit sain, dans un milieu sain.
Pouvez-vous m’assurer ce droit minimum ? Maintenant que vous
avez créé un être souffrant, défaites la souffrance, le
pouvez-vous ? « La
création d’une existence ne sert que ceux qui existent déjà,
quand il ne maitrise pas cette création, ni le chemin que suivra
cette existence, le créateur est un animal, un idiot, un négrier ou
un sadique. » Sans aller jusqu’au nihilisme extrême, ne
serait-il pas bon de songer avant tout à l’être que l’on crée
pour servir ceux qui existent, et certainement pas pour la nouvelle
existence qui sera assemblée de toutes pièces dans le ventre
maternel, très aléatoirement ? Nous sommes plus de
sept-milliards (de nombrilistes) sur cette planète qui ressemble
davantage à une poubelle, un champ de bataille, qu’à une chambre
d’enfant. Nettoyez d’abord la poubelle, ensuite vous songerez si
vous l’osez encore à créer une existence… Créer une existence
est le premier acte social, il doit être contrôlé par la société.
Questions
anecdotiques concernant la loi du talion : Si un enfant nait
aveugle, ce dégât collatéral créé pour servir, a-t-il le droit
de crever les yeux de maman et de papa ? A-t-il au moins le
droit de demander réparation pour cette inégalité flagrante et la
souffrance qu’on lui impose pour rien en ce qui le concerne ? »
Le
déni ne fait pas partie de mon système de pensée.