Belle levée de bouclier
Je vois qu’un certain nombre d’entre vous se promulgue le droit de
définir ce qui est d’intérêt dans la pensée, (c’est une attitude qui est
dans l’air du temps).
« Parler de ce que l’on pense sans savoir de quoi on parle n’a aucun intérêt »
La formule sonne bien pour rassembler les moutons, mais pour ceux qui ont lu par exemple « l’art d’avoir toujours raison » de Schopenhauer, ça ne relève que d’une rhétorique sans intérêt, utilisée pour éviter de débattre sur une question qui embarrasse.
Tout comme la formule « le temps de lire et de s’instruire vient avant celui de publier » (Voltaire).
Ce à quoi je répondrai qu’il y en a qui puise leur culture dans les livres, d’autres de leurs expériences, c’est toute la différence, et je n’ai pas besoin de voltaire pour l’affirmer.
La laïcité, je la pratique et la vit au quotidien depuis quelques dizaines d’années, alors « je pense quand même savoir un peu de quoi je parle » et je ferai remarquer que mon texte reprend tout de même, les notions des articles de la loi de 1905.
Lorsque j’entends parler de laïcité, je vois un outil abstrait, qui à
mes yeux se doit de jouer un rôle de séparateur entre le pouvoir
spirituel et le pouvoir institutionnel.
Je ne pense pas avoir fondamentalement dénaturé le texte.
Article 1
La République assure la liberté de conscience. Elle
garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions
édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.
Les Articles 2 et 3 ne faisant qu’énoncer les conditions de traitements des établissements religieux, et les conditions d’inventaires pour l’attribution des biens
Je veux bien que certain fasse étalage de leurs sciences, ce que j’accepte volontiers, mais faudrait il encore que les arguments qui me sont opposés soient en contradiction avec ce que j’ai écrit.
Je parle d’un ressenti, alors sortir choses de leur contexte pour les interpréter de manière différente, c’est ce qui s’appelle de la malhonnêteté intellectuelle.
Lire c’est une chose, lire ce qui est écrit en est autre chose, et le comprendre dans l’esprit de son objet est encore bien différent.
Toutes vos objections s’appuient sur des concepts lié à la forme, ou sur une interprétation dictée par votre instruction, qui est ce qu’elle est, je ne juge pas, cependant je ne vous ai pas entendu vous exprimez sans vous réfugier derrière des auteurs où des écrits, mais vous en pensez quoi, vous, de cette laïcité ?
Parce que, si je suis votre raisonnement, qui s’appuie sur du « Parler de ce que l’on pense sans savoir de quoi on parle n’a aucun intérêt » cela signifie que seule une certaine élite est habilitée à reconnaître l’intérêt des choses, et peut s’autoriser a en décider les bien-faits.
C’est une attitude quelque peu surprenante en laquelle je verrais bien une analogie avec la deuxième partie de l’article.
Tout ceci m’inspire cette réflexion : Si Assurancetourix n’était pas de ce village gaulois, celui-ci, serait il ce qu’il est ?
Et merci pour les vitamines.