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Commentaire de Orélien Péréol

sur Le 11 janvier, dernier totem d'une république moribonde


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Orélien Péréol Orélien Péréol 8 mai 2015 15:07

@philouie
Comparaison n’est pas raison. Un meurtre passionnel ne peut servir de guide à la réaction souhaitable aux tueries de Charlie et l’hyper cacher de Vincennes.


D’autre part, quand j’écris « l’unanimité a eu lieu dans la rue », je n’écris pas mon point de vue. J’écris un enchaînement d’idées que je ne partage pas.
J’ai écrit : « Dire l’unanimité, ce n’est pas bien ma paraît inacceptable. L’unanimité a eu lieu dans la rue, brisons-la dans le discours, disons qu’elle est nulle, qu’elle est fausse, qu’elle arrange tel ou tel groupe et que c’est la seule chose qui compte, qu’elle n’est pas totale, qu’elle n’est pas absolue, qu’il y a des problèmes dedans, donc qu’elle n’est que problème et pas du tout solution... je ne comprends pas. »

Je ne pense pas que la manif du 11 janvier ait besoin d’unanimité (ni elle ni d’autre, ni d’une manière générale les actions collectives quelles qu’elles soient), ni qu’elle ait exprimé une unanimité. J’ai écrit que celles et ceux qui veulent y voir une unanimité pour dire ensuite que l’unanimité, c’est pas bien, c’est commandé par les méchants à des masses stupides... se trompent. Voilà ce que j’ai dit.

Vous voulez pendre des coupables, les organisateurs selon vous seraient les coupables. Moi pas. Je ne veux pendre personne. Et je ne pense pas que « les organisateurs » soient plus responsables que les participants non-organisateurs.

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