@Rincevent
« Qu’entendez-vous par là ? »
Ça me paraît très clair. Les peuples ne sont pas
égaux face à la « criminogénéité », si vous me passez ce (lourd)
néologisme.
Et les plus criminogènes ne sont pas forcément les
plus pauvres, comme le montrent les statitiques d’homicides par tranches de
100’000 habitants.
Les données collectées par l’ONU plaçaient le
Honduras - où les cartels mexicains de la drogue sont très « actifs » -
en tête avec 90.4 homicides pour 100’000 habitants, suivent le Venezuela, avec
53.7, suivi de quelques micros-Etats d’Amérique centrale, puis de la Colombie
avec 30.8.
Les Etats-Unis se situent entre 5 et 6 depuis une
quinzaine d’années. Les pays d’Europe occidentale se situent, globalement,
entre 1 et 2. Mais il n’existe pas de statistiques générales sur l’origine des
délinquants*.
C’est dommage, parce qu’une étude italienne portant
sur la période 1968-2009, montrait que, pour les années les plus récentes,
quatre groupes de populations étrangères occupaient les trois marches du podium
dans toutes les catégories de délinquance : les Roumains (Roms inclus),
les Algériens, les Marocains et les Albanais (Albanie et Kosovo).
* Un triste hasard a voulu que la Suisse soit le théâtre d’une
tuerie qui a fait 5 morts, samedi soir, dans la petite ville de Würenlingen,
entre Bâle et Zurich. Un homme de 36 ans, séparé de sa femme et de ses trois
enfants, a tué ses beaux-parents, son beau-frère et un passant, avant de
retourner l’arme contre lui.
L’auteur de la tragédie était un Suisse naturalisé
d’origine turque (« ein
türkischstämmiger Schweizer », ont précisé les services de police),
Semoun A., ce qui confirme ce que j’écrivais avant-hier à propos des mini-carnages
perpétrés en Suisse, « impliquant souvent des
étrangers ».