Alors là, pas d’accord du tout. Il faut, sur la base du pur volontariat bien sur, compenser et réparer :
Le prix d’une journée de travail est au début 18 ème de l’ordre de 5 sols par jour, ce qui est à peu prêt équivalent à un pain d’une livre. En parité des pouvoirs d’achat, une baguette ou peu s’en faut. 1 euro.
Compte tenu du nombre très élevé de jours fériés avant la révolution, disons 250 à 300 euro par an
(et cela tient compte de l’inflation, de l’actualisation, peut être pas des intérêts de retard, mais bon...)
Sur quoi, 20 à 40 ans de vie active ? Peut être un peu exagéré compte tenu des conditions de travail et des espérances de vie de l’époque, libres et esclaves confondus. Bref peut être 10 000 euro.
Soyons fous, on multiplie par 6 à 10 générations. 60 000 à 100 000 euros. On divise par le nombre de desendants bien sur.....Depuis 1848, combien ? Je n’ai pas cherché à faire la calcul mais une bonne cinquantaine au doigt mouillé ?
Pas mille euro par tête de pipe, plus un billet retour pour la mère patrie à laquelle les ancêtres ont été injustement arrachés.
Je pense qu’à ce prix, l’on peut réparer largement et sans exiger des demandeurs des preuves trop précises de l’existence réelle de leurs ancêtres esclaves ou de la durée de leur esclavage. Ainsi, par construction, tous ceux qui sont d’origine purement africaine sans détour par les îles sont à priori non éligibles puisqu’ils descendent soit d’esclavagistes noirs, soit de noirs non esclavagisés par des blancs.
Il y a un travail préalable avec les pays d’origine pour qu’il accordent un droit au retour. Cela ne devrait pas être très compliqué.
L’un dans l’autre, le budget nécessaire ne devrait pas mettre ne péril le retour aux grands équilibres budgétaires promis par Hollande pour un horizons qui correspond avec le retour avec les forces de progrès de droite au pouvoir.
Réparons donc, et réparons largement..... !