Depuis l’invention de la création monétaire par la dette dans les années 1970, la dette est devenu un piège dont on ne peut pas sortir.
Si vous remboursez la dette, mécaniquement, la quantité de monnaie en circulation se réduit et l’économie s’étouffe, le chômage augmente. Pour relancer l’économie, il faut augmenter la quantité de monnaie en circulation, donc emprunter et c’est le règlement des intérêts qui étouffe l’économie.
Tout ceci a été théorisé par Minsky dès les années 80 et modélisé par Steve Keen dans les années 90. Keen a également montré qu’il y avait un lien direct entre la variation de la dette et le chômage. Les crises sont devenues cycliques, mais le problème est que la dette est encore plus élevée à la fin de chaque crise. La prochaine crise approche maintenant avant même d’avoir pu se relever de la crise précédente.
La solution passe forcément par une modification du fonctionnement de la monnaie. Les mécanismes possibles sont connus mais personne ne fait rien car ceux qui peuvent changer les règles n’y ont pas intérêt. Il existe un tabou sur le fonctionnement de la monnaie qui interdit de se poser les bonnes questions. Aujourd’hui, on nous parle de décroissance ou de revenu universel, mais ces solutions ne feront que prolonger un système de prédation qu’il faut faire disparaître au plus vite. Cette prédation est dans la droite ligne de l’esclavage ou de la colonisation et est astucieuse, car elle ne demande pas la force pour être appliquée. Les Grecs sont les « colons » des banques.