@La Dame du Lac
Vous n’avez pas bien lu ce fil.Alors, je me répète :
"Je ne pense pas qu’il ait été « déporté » mais emprisonné par
Vichy. Vichy qui trouve son origine dans le vote d’un bon nombre de
socialistes... sauf quelques uns comme Jean Zay qui s’étaient embarqués
sur le Massilia en direction de l’Afrique du Nord où on leur avait fait
croire que le gouvernement se replierait. C’est d’ailleurs pour cela
qu’on l’a considéré comme « déserteur ».«
Je suis obligé de citer Wikipedia :
»En 1940, le Massilia est réquisitionné par le gouvernement Paul Reynaud replié en juin 1940 à Bordeaux en raison de la déroute de l’Armée française, afin de permettre à des hommes politiques (dont 27 parlementaires)
de quitter la France avec l’intention de constituer un nouveau
gouvernement en exil afin de mieux reprendre l’offensive militaire à
partir des départements d’Afrique du Nord.(...)
Ceux qui étaient considérés comme mobilisés en tant qu’officiers, Pierre Mendès France, Pierre Viénot, Alex Wiltzer et Jean Zay, sont arrêtés le 31 août 1940 à Casablanca, rapatriés en métropole et traduits devant le Tribunal militaire de Clermont-Ferrand pour « désertion devant l’ennemi » et trois d’entre eux condamnés le 4 octobre 1940 à des peines de prison et à dix ans de privation de droits civils. D’autres, comme Édouard Daladier et Georges Mandel, sont accusés d’être responsables de la défaite et jugés avec d’autres officiers comme le général Maurice Gamelin au cours du Procès de Riom. Ces décisions ont été annulées en 1946.
Le 18 juillet 1940, les vingt-deux autres parlementaires étaient autorisés à regagner la France, soit sept jours après le vote des pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain par l’Assemblée nationale
(c’est-à-dire la réunion du Sénat et de la Chambre des députés). Les
parlementaires embarqués étaient quasiment tous de gauche ou de
centre-gauche, dont des personnalités de premier ordre, qui se sont
trouvées de ce fait absentes des débats.«
La fronde des cadres des associations »patriotiques", succédant aux condamnations de Bruno Gollnisch,ressortant les calomnies des fachos des années 30, est révélatrice de leur idéologie. Je signale que la FNACA (combattant d’Afrique du Nord) n’est pas signataire et que la Société des membres de la Légion d’honneur et le Souvenir français, ont retiré leurs signatures de l’appel du comité d’opposition.