Pour s’attaquer véritablement au chômage de masse,
il ne suffit pas de croiser les doigts en espérant une « reprise »
atone et chaotique. Il n’existe que trois moyens pour faire reculer le
chômage et il est nécessaire de les mettre tous en œuvre
- Le premier
moyen est la croissance. Pour qu’elle soit suffisante, il faut arrêter
les politiques d’austérité imposée par la Commission européenne et
augmenter le pouvoir d’achat. Notre gouvernement, s’il en a la volonté
politique peut parfaitement y parvenir, le poids économique et politique
de la France obligerait l’Union européenne à respecter notre pays et à réorienter la construction européenne.
- Le deuxième
est la réduction du temps de travail, et le partage du temps de
travail. La croissance n’a d’effet qu’à court terme et dès qu’elle
s’étiole, le chômage repart. Quel serait le niveau de chômage dans notre
pays si la durée du travail n’avait pas connue une diminution séculaire
et si le temps de travail était toujours, comme au début du siècle
dernier, de 70 heures pas semaine ?
- Le troisième
moyen est l’investissement public et la création d’emplois publics.
C’est pourquoi il faut mettre en place un « Plan République » pour faire
revenir les services publics et ne plus laisser à l’abandon les
quartiers populaires, les zones périurbaines et les zones rurales.
Les deux gouvernements de gauche successifs
ont fait cadeau au patronat de 41 milliards d’euros d’impôt et de
cotisations sociales, sans exiger d’eux la moindre contrepartie en
termes d’investissement et d’emploi. Cela doit cesser, il est urgent de
mettre fin aux cadeaux au Medef et limiter les « effets d’aubaine » et
de faire du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) la contrepartie
d’investissement productifs et de créations d’emplois.
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Voir : LE CHOMAGE AUGMENTE … et le gouvernement croise les doigts et attend la reprise !