Pour moi, le « droit à l’enfant » est un droit qui passe par l’aide sociale pour élever ses enfants dignement, et en aucun cas par la biologie et toutes les manipulations. Sinon, il y aurait aussi le droit de marcher, le droit à la vision, le droit à l’ouïe, le droit d’être « normal »... La nature peut se montrer cruelle, d’où un soutien de la société pour les couples hétéros stériles autour de la grossesse, autour des handicapés et des malades pour limiter l’impact de leur handicap sur leur vie quotidienne. Mais comme l’a bien fait remarquer l’auteur, les homosexuels sont pour la plupart en parfaite santé, et l’aide sociale, comme la modification des lois, ne s’impose pas.Ils peuvent se marier, adopter, vivre leur sexualité...en aucun asservir autrui, via l’argent ou la loi, pour combler ce que la nature ne peut leur offrir. Je suis donc personnellement opposé à la PMA aux frais de la société pour les lesbiennes, et à la GPA pour les hommes, qui une fois autorisée, sera payée par la société elle aussi. Je suis aussi opposé à ce qu’on vole l’argent public issu en partie de mon travail. Mon avis s’appuie sur le fait que si j’estime normal d’être solidaire dans une société, je ne suis pas un pigeon qui se laisse parasiter avec joie. Enfin, le choix génétique est dangereux et inégalitaire. Si encore mesdames les lesbiennes acceptaient de se faire engrosser par un échantillon de spermes quelconques et multiples pour jouer à la même roulette que les autres, si encore ces messieurs voulaient bien de n’importe quel ovule pour baigner dans leur semence, mais nous savons bien que ce ne sera pas le cas, et dès lors, n’importe qui pourra choisir génétiquement ses bébés sans passer, comme cette « malheureuse élite » par une consanguinité séculaire qui en fait de dangereux psychopathes.