La GPA (Gravidité Pour Autrui) légitimée par le Tribunal de Grande Instance de Nantes ?
En mars, le parquet de Nantes, compétent en matière d’état civil pour toute la France, s’était opposé à la transcription à l’état civil français des actes de naissances de trois enfants, nés de GPA (en Ukraine, en Inde et aux États-Unis). Mais, très récemment, le tribunal de grande instance (TGI) de la ville lui a ordonné de procéder à cette transcription.
Quid des belles paroles du premier ministre Manuel Valls assurant en octobre dernier que la reconnaissance des enfants nés par GPA resterait interdite en France, malgré la condamnation par la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme) ? Reconnaître ces enfants, n'est-ce pas légitimer la GPA ? La décision, attendue en juin, de l'instance judiciaire suprême en France, la Cour de cassation concernant les cas de deux enfants nés en Russie et toujours privés de papiers sera décisive pour régler l'imbroglio juridique de ces « fantômes de la République ».
La GPA, les mères porteuses - autrement dit le commerce du ventre des femmes - est un très mauvais combat. Loin d'être un progrès, c'est une cause régressive et une insupportable aliénation. Elle conduit à une exploitation éhontée des femmes pauvres. On interdit la prostitution (la location du vagin) et on autorise la GPA (la location de l'utérus)... Quel progrès !
Il y a d'autres combats à mener que celui-là. Il y a eu les combats contre le servage, contre la domesticité, puis l'abolition de l'esclavage, enfin la fin de l'infériorité juridique de la femme. Puis les combats des féministes : « mon corps m'appartient ! » Et tout ceci pour en arriver à la marchandisation du corps féminin ? Donc à l'aliénation d'une personne par d'autres. Et ça ne choquerait pas le peuple de gauche qui se laisserait enfumer par quelques bobos groupés autour de puissants lobbies comme le LGTB (lesbiennes, gays, bi-sexuels et trans) et qui prônent une vision dite « progressiste » de la parentalité alors qu'elle est une régression terrible ? Eh ! Oh ! Ça va pas la tête non ?
L'enfant, l'enfant... Est-ce qu'on le prend en compte l'enfant en tant qu'être humain ? Non. Seulement comme produit, comme marchandise. Il est question uniquement du droit Á l'enfant, pas du droit DE l'enfant.
Il y a ceux qui le font, cet enfant, à l'ancienne manière, avec un monsieur qui, monte sur une dame, qui se secoue spasmodiquement sur elle et lui « met la petite graine » en grognant de plaisir avant de se tourner et de ronfler. La dame, alors, va enfler comme une barrique puis, comme toute jument gravide, elle mettra bas au bout de neuf mois une progéniture humaine. Comme les animaux quoi... Eh oui ! C'est comme ça, c'est la Nature ! Pas « moderne » ça, coco ! C'est juste bon pour les pauvres cette méthode surannée !
Il y a ceux qui ne peuvent pas, ou ne veulent pas de ce mode d'emploi archaïque. Ils ont alors la possibilité, pour faire valoir leur « droit à l'enfant », soit d'acheter un enfant tout fait. On en trouve un large échantillonnage dans les pays pauvres. Mais la démarche commerciale n'est pas facile et coûte la peau des fesses (entre 30 et 50.000 dollars clés en mains). Pourtant, à ce prix-là, il n'y a ni garanti ni reprise. C'est à aux risques et périls de l'acheteur.
Il y a ceux et celles qui ne veulent en aucune manière subir les tracas de la femelle pleine et de la mise bas du produit-enfant. Ceux-là louent un utérus (avec une femme autour, généralement pauvre et inculte) qui fera le travail pour eux. C'est pas pour les pauvres, ça Coco ! Ça coûte autour de 100.000 euros... On enrobe ce commerce du doux nom de « Gestation Pour Autrui - G.P.A. », ça fait plus joli que « location d'utérus ». C'est ça la GPA !
Il faut avoir le courage de ses choix. La sexualité implique plaisir et procréation. Certaines personnes – et elles en ont parfaitement le droit – choisissent en toute liberté et en toutes connaissances de conséquences, une sexualité basée sur le seul plaisir et qui, par essence même, exclut la procréation, et donc les joies réelles d'avoir, d'élever, de vivre en symbiose avec des enfants. C'est leur choix, et chacun le respecte. Mais il est totalement incohérent et illogique de prétendre à une paternité ou une maternité artificielle basée sur une opération commerciale.
Un couple de lesbienne a parfaitement les moyens physiques d'enfanter, chacune d'elles pouvant se faire mettre naturellement enceinte par un ami, homo ou non, prêt à se « sacrifier » pour ce résultat ! Inutile donc de passer par la méthode particulièrement dégradante de la PMA, qui est celle des vaches, des juments et des brebis. Encore moins de la GPA (Gravide Pour les Autres).
Quant à ceux qui ont pu former dans leur tête et mettre en œuvre le projet de louer le ventre d'une femme pour se faire fabriquer un bébé-produit, un enfant-marchandise à travers la GPA, qu'ils aillent donc dans les pays - États-Unis, Ukraine, Inde – où ces pratiques sont permises. Et surtout qu'ils y restent. Leur enfant tête de gondole conçu en batterie aura la nationalité de ces pays. Tout simplement.
Ils ne seront nullement « apatrides » ou « fantômes de la République » comme essaient de nous faire pleurer les lobbys bobos partisans de cette horreur qu'est la GPA.
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