@Jean Keim
Je ne suis pas un grand informaticien mais j’ai lu quelques idées sur la question de l’inviolabilité. Inviolabilité du portefeuille : oui si le code source s’efface à la moindre tentative d’y accéder, il ne resterait alors que les data et seul un code source original (breveté) permettrait de les récupérer. En pratique, celui qui essaierait de bidouiller son code source pour toucher davantage chaque mois en serait quitte pour commander un nouveau portefeuille. En connectant physiquement celui-ci à l’ancien, et uniquement si le code source de celui-ci est effacé, il lui serait possible de récupérer les données.
l’inviolabilité des transactions est optimisée par le fait que le système est décentralisé. Les données ne transitent pas par un serveur central mais directement d’un portefeuille à un autre et, qui plus est, elles sont cryptées. Pour les intercepter, il faudrait 1) connaître la clef des deux portefeuilles 2) connaître le processus de cryptage, ce qui est impossible sauf pour l’informaticien qui l’a mis au point en raison de l’effacement du code source en cas de tentative d’intrusion 3) connaître les paramètres des 2 appareils qui dépendent de la date et heure de la transaction à la fraction de seconde près et du temps écoulé pour chacun des portefeuilles depuis leur première validation. Ces données sont échangées entre les deux portefeuilles mais non visibles pour leurs propriétaires.
Si un portefeuille tombe en panne, ce sera vraisemblablement la batterie, on la remplace.Pour toute autre raison, on efface le code source et on remplace l’appareil par un nouveau qui récupérera les données comme expliqué plus haut.
Vous écrivez que le monde sera inchangé dans son organisation avec toujours une hiérarchie qui aura un plus gros portefeuille. Oui et non ! Si vous voulez dire qu’il y aura toujours des plus riches et des moins riches, vous avez raison. Il sera possible en effet de transférer un capital en ML et d’autre part ceux qui travailleront mériteront effectivement de gagner plus que ceux qui se contentent du revenu de base. Mais la source première de la richesse, à savoir les intérêts bancaires, n’existera plus puisque les particuliers, les entreprises et les États pourront s’octroyer un crédit sans intérêts à l’aide de leur portefeuille. Et donc, les fortunes construites par ces actionnaires de banques aux dépens des véritables créateurs de richesses vont se tarir. De nuisibles, leurs propriétaires deviendront utiles car ils seront bien obligés de faire œuvre utile en investissant dans la production ou en soutenant des associations humanitaires ou sociales, ce qui procure les meilleurs taux d’intérêts.
Si vous voulez dire que l’État bénéficiera toujours d’un budget supérieur à celui des citoyens, vous avez raison. Il faut voir l’État et les autres pouvoirs locaux comme les émanations de nos souhaits collectifs (je sais que c’est difficile à imaginer actuellement mais, s’il ne dépend plus de la finance pour se financer, votre gouvernement pourra davantage se consacrer aux souhaits des citoyens). Il nous est impossible individuellement de construire des routes, des hôpitaux, de payer des enseignants, de financer la police, l’armée ou la justice. Il faut bien qu’une entité s’en charge et dispose des moyens de nos ambitions communes. A nous de sortir les élus qui ne suivent pas nos directives communes. Le système que je propose permet un meilleur contrôle des dépenses de l’État et autres niveaux de gestion publique et permet aussi à ces derniers d’organiser un referendum.
Pourquoi conserver le système de prêts avec intérêts ? Parce que, si on permet aux gens d’effectuer des transactions d’un portefeuille à l’autre, il est impossible de les empêcher. Vous pourriez me verser 10.000 ML en me faisant signer une reconnaissance de dette et un plan de remboursement flanqué d’un intérêt de 8%. Donc, je me dis qu’il vaut mieux encadrer ces prêts privés. Le taux d’intérêts serait fixé obligatoirement entre 0 et 5% selon accord des parties, le portefeuille se chargera lui-même des remboursements ce qui offre une garantie au prêteur.
Juste une chose encore : ce n’est pas le compte ML qui est remis à zéro à la fin du mois mais la partie inutilisée du revenu de base. Les salaires sont intacts. En d’autres termes, pour un adulte qui n’a pas dépensé un minimum de 1.500 ML sur le mois, la différence entre 1.500 et la somme réellement dépensée est effacée.