@Hervé Hum Comme la grande majorité des gens, vous raisonnez en vous tenant à vos points de repère actuels sans imaginer d’autres valeurs de référence qui impliquent d’autres comportements. C’est exactement l’erreur que vous commettez quand vous écrivez « qu’au dessus d’un seuil critique une société ne peut se passer de banques et de bourses de marchés ». Si vous aviez lu tous les liens que je fournis dans cet article, vous auriez vu comment on peut parfaitement s’en passer.
« Comme la grande majorité des gens » dites-vous « Je confonds l’outil et la main qui le tient » et vous citez comme outils « l’État, la monnaie, l’entreprise, la banque et la bourse » et vous ajoutez « qu’il ne faut pas les détruire mais en changer les propriétaires ».
Mais les propriétaires, aujourd’hui, c’est vous et moi et tous les autres (sauf pour la monnaie) : nous élisons nos représentants à la tête de l’État et devrions donc pouvoir le forcer à obéir à notre volonté mais ce n’est pas possible justement parce que la monnaie appartient aux banques qui peuvent se permettre de faire chanter les gouvernements, nous sommes tous libres de créer notre entreprise mais nous dépendons des banques pour la financer, nous pouvons tous acheter des actions des banques et jouer de l’argent sur le forex en sachant que nos adversaires sont les banques et qu’elles disposent des capitaux plus importants (puisqu’elles utilisent nos dépôts pour ce faire) et de logiciels bien plus sophistiqués. Bref, changer les propriétaires, cela ne veut rien dire.
Ce que je dis, moi, c’est qu’il existe des outils dangereux et d’autres inoffensifs. Je dis que le principal de ces outils, c’est la monnaie parce que c’est celui qui est utilisé par tous, et donc que cet outil doit appartenir à tous et non être la propriété exclusive des actionnaires de banques.
Je limiterai là ma réponse à votre accusation de « chanter un mensonge » car je pourrais être plus dur, d’autant que vous avouez n’avoir pas tout lu en détails.
Pour vous démontrez que, pour ma part, je vous ai lu, je vais vous citer un passage d’un de vos articles : "
Ainsi, les crimes commis par l’humanité sont nombreux. Chaque enfant ou
adulte souffrant de faim est une torture faites contre eux par
l’humanité. Chaque enfant ou adulte mourant de faim est un assassinat
perpétré par l’humanité contre eux. Chaque enfant ou adulte réduit au
travail forcé est un cas d’esclavage infligé par l’humanité contre eux.
Chaque enfant ou adulte déporté, violé, massacré pour des raisons
d’exploitation de matières ères ou/et pour des raisons de concurrence
économique est un génocide accepté, soutenu et financé par l’humanité.
Chaque dégradation de l’environnement, de la biodiversité menaçant
l’avenir des générations futures est un crime de l’humanité contre
celles ci. Les cas particuliers que représentent le génocide en RDC, le
travail forcé d’enfants en Asie, la destruction d’espèces animales et
végétales, toutes les violences faites contre les femmes, etc... sont
des crimes de l’humanité.
Certes nous pouvons accuser l’avidité sans frein ni morale des
multinationales, tout comme l’incurie et la complicité des
gouvernements, mais ne sont ils pas le reflet de notre propre
consentement ? Les gouvernements ne sont ils pas élus par les citoyens ?
Et les multinationales ne fonctionnent elles pas avec la participation
active de ses employés et consommateurs du monde entier ? A toutes ces
questions tout le monde connaît la réponse.
Comme disait Einstein « la folie consiste à reproduire systématiquement
la même chose en espérant obtenir un résultat différent » La démocratie
actuelle en est la plus édifiante démonstration. Nous votons toujours
pour les mêmes partis, issus des mêmes moules tout en espérant que leurs
mensonges soit converti en vérité. Que leur lâcheté se transforme en
courage. Que leur ambition personnelle se métamorphose en serviteur de
l’intérêt général. Et la même chose peut être dites concernant les
élites financières. L’expérience des siècles passés montrent très
clairement que rien ne peut faire changer le comportement de ceux qui
sont poussés par la cupidité, pour qui l’éthique n’a d’autre valeur que
le profit qu’ils peuvent en tirer. Pourtant, rien n’y fait, nous
espérons toujours que cette élite change d’elle même sa nature. Nous la
laissons toujours nous prendre en main, nous guider tel un enfant
incapable d’atteindre la maturité, d’affirmer sa volonté d’une société
fondant le profit sur le respect de ses propres valeurs."
Si vous vous donnez la peine de me lire dans le détail, vous comprendrez que je souscris à cette partie de votre article et que, notamment, le fait d’imaginer la monnaie solidaire (MS) est une réponse à ces crimes contre l’humanité. Ceux qui voudront obtenir les plus hauts d’intérêts, ou un pouvoir, devront d’abord avoir contribué à l’éradication du problème de la faim dans le monde et de l’extrême pauvreté. Le revenu de base étant aussi une solution pour en venir à bout.