J’ai connu un excellent prof de maths, lequel, prenant en compte les facilités de certains dans cette matière, mettait toute son énergie, sa patience au service de ceux qui « ramaient », (dont moi :).
celui ci nous avait installé aux premiers rangs (impossible de dessiner en cachette :) et il fallait s’attendre à monter au tableau et à être interrogés bien plus que les bons élèves. Vous n’aviez pas compris ? celui ci prenait le temps de vous expliquer, sans jargon..
Grâce à cet homme nous avons pu au moins obtenir la moyenne majoritairement...il ne lâchait rien, ni personne..
Année suivante
L’inverse... Un prof qui applique son programme en mode gros bourrin... (ca passe ou ca casse), seuls les meilleures élèves sont intérrogés, les autres peuvent sans problèmes passer l’heure à dessiner ou regarder par la fenêtre quasi sous le nez du prof indifférent... Une bonne partie des moyens s’enfoncent puis décrochent...
Répercution sur les autres matières...(en mode à quoi bon s’inverstir, sans les maths c’est l’usine comme seule perspective )
C’est d’ailleurs à cette même époque que furent mises en place les journées présentation des métiers manuels...valorisation de celui de « culottière ».. (poser des élastiques à vie, quelle belle perspective d’avenir !)
La classe dans laquelle je me trouvais vit cela d’un mauvais oeil... de « jeunes »complotistes" (13-14 ans) en vinrent à faire circuler le bruit comme quoi il s’agirait de nous décourager, de nous détourner de la filière générale pour remplir les lycées techniques et ainsi combler un manque de main d’oeuvre)...
D’ou mon questionnement qui n’a pas pris une ride : Recherche t’on vraiment l’excellence ? (ce qui serait possible en mettant l’accent sur les méthodes pédagogiques, généralisant celles des professeurs qui obtiennent les meilleurs résultats) puis en revenant aux méthodes qui ont fait leurs preuves (notamment dans l’apprentissage de la langue française)
pensez vous... quand on entend parler au fil des ans de méthodes globales, puis semi globales et quand on voit les résultats, il ne faut pas être sorti de l’ENA pour comprendre l’entêtement de certains au détriment hélas de plusieurs générations d’élèves...
Quand au jargon utilisé pour cacher la médiocrité de l’enseignement, n’en parlons même pas..