@maQiavel
Je vais juste me contenter d’invalider l’anacyclose de Platon,
Le plus grave défaut de cette théorie, c’est qu’elle ne tient pas compte de la réalité, elle suppose en effet un monde sans contrainte extérieure, ce qui du temps de Platon n’existait pas.
Ensuite, du temps de Platon, tant l’accès au savoir qu’à l’information et la communication était réservé quasi exclusivement à l’aristocratie, chose qui n’est plus vrai aujourd’hui.
Pour ce qui est de l’Etat, le fait d’écrire que c’est "une immanence qui découle des interactions
sociales et de nos représentations mentales ;" ne change rien à sa nature d’outil. Vous confondez Etat avec nation ou peuple. Nous donnons en effet la valeur de sujet à la nation parce qu’elle représente la somme des individus, constituant la collectivité dans nos représentations mentales, mais l’Etat lui est l’objet qui permet à la nation d’exister en tant que telle, d’organiser et rendre possible à la nation d’exister en tant que somme d’individus.
De la même manière, une multinationale est un objet, le sujet sont les actionnaires, mais en présentant l’entreprise comme sujet, cela permet de faire oublier la responsabilité des actionnaires en tant que sujet. Un actionnaire peut perdre son capital, mais n’ira jamais en prison pour les dommages causés par l’entreprise dont il est actionnaire. Ce qui permet toutes les dérives possibles à tous les niveaux.
Bref, le système à évolué de manière à donner aux masses populaires de s’en prendre aux objets instruments de leur aliénation, plutôt qu’aux sujets, maîtres de ces instruments d’aliénation.
S’en prendre au marteau plutôt qu’à la main qui le tient parce que vous avez donnez la valeur sujet au marteau.
Alors, je persiste, l’Etat en tant qu’outil n’est pas lié aux oligarchies, qui ne sont pas une fatalité de l’histoire, sinon d’une époque historique en raison de ses conditions environnementales, mais que par intérêt évident, ces oligarchies tentent de maintenir coûte que coûte.
Je réaffirme mon aphorisme, la nécessité de chef (oligarchie) naît de la guerre ou état de guerre et se meurt par la paix. De celui ci, découle c’est autre aphorisme, en temps de guerre, le chef est l’allié, en temps de paix, il est l’ennemi.
Tant que ces oligarchies au sens de leur nature belliqueuse, peuvent maintenir la division entre les citoyens peuplant les Etats, elles peuvent maintenir l’illusion de leur propre nécessité, mais que cette division des citoyens s’efface et leur nécessité s’efface aussi.
Contrairement à ce que vous dites, la volonté de puissance est le fait de cette minorité agressive représenté par les oligarchies, mais n’est pas le fait des masses populaires grégaires par nature et donc, préférant la sécurité à la puissance. Car, malgré tous les efforts desoligarchies pour pousser la masse populaire à vouloir la puissance, contre leur nature propre, la volonté de sécurité et de paix reste dominante.
et quand on insuffle la guerre dans un esprit grégaire, celui ci se mue quasi systématiquement en folie meurtrière.