@Alexei88
Je pense que votre erreur peut très bien être résumée dans votre première phrase où vous écrivez :
« je vous conseille de mieux vous renseigner quant à vos assertions sur le manque de preuves sur la domination américaine sur l’UE et son implication dans sa création ».
Je n’ai pas besoin de me relire pour être certain n’avoir jamais écrit cela. L’implication de l’UE dans la création de la CECA et de la CEE, qui sont devenues l’UE, est un fait historique qui n’a absolument pas besoin des révélations de François Asselineau. De même pour la domination américaine, qui s’applique dans toutes les sphères de la vie publique comme privée des pays européens, membres ou non de l’UE, hier comme aujourd’hui. C’est évident pour tous, qu’on le déplore ou qu’on s’en félicite, mais cela est.
En revanche, ce qui relève du complotisme le plus imbécile, c’est de croire que la construction européenne ne se réduit qu’à cela. Et c’est exactement ce que fait François Asselineau dans ses dossiers aussi bidons que faux historiquement.
Sur Robert Mundell, il faut bien comprendre le paradoxe : le père de la théorie de la zone monétaire optimale (dont l’application aux pays de la zone euro ne fonctionne pas) était favorable à l’euro (mais le considérer comme un père de l’euro est tout à fait inapproprié). Allez, je vous donne un lien rapide qui devrait, je l’espère vous faire progresser :
https://www.imf.org/external/np/vc/1999/121399f.htm
Quand vous dites que je nierais l’évidence, même que je continuerais à le faire, je ne comprends pas ce que vous dites. Qu’est ce que j’aurais nié plus haut et que vous auriez contredit ? Vraiment, je ne vois pas.
L’euro a d’abord été introduit parce que les échanges entre pays de la zone euro sont devenus si importants qu’il a été considéré que les différents agents économiques ne pouvaient pas se permettre des variations de change. Cette problématique, à moins de vouloir drastiquement réduire les échanges intra-européens (de mémoire, c’est de l’ordre de 40% du PIB français, bcp plus des pays de plus petite taille), demeurera. C’est pourquoi Debout la France est favorable à une stabilité des changes sur la base d’une monnaie commune, avec des parités stables et ajustables.