Lu dans la presse algérienne ces jours-ci :
« RAMADHAN 2015
La spéculation commence
les coûts des fruits et légumes commencent à reprendre l’ascenseur pour, parfois, aller flirter avec l’extraordinaire. « De tels coups sont opérés à l’approche du mois de Ramadhan »,
« Au vu de cette augmentation inexpliquée, la majorité des consommateurs limite ses achats au strict minimum », dira un père de famille ajoutant que « je ne pourrai pas m’autoriser le luxe des produits comme les bananes et les courgettes ».
« Les fruits relèvent du rêve qui ne se réalise que rarement », a-t-il déploré.
Les viandes sont « intouchables », leurs prix sont « inflammables », ironise un autre chaland qui dira que « leurs prix prendront encore de l’envolée ».
« les fournisseurs imposent délibérément la disette aux fins de provoquer la hausse des prix ».
« Dans cette situation, seul le consommateur est pénalisé alors que l’association des consommateurs est aux abonnés absents », recommanda un client.
« Si cette association n’est pas complice ! » s’est-il exclamé ajoutant que « ladite association est appelée à jouer un rôle central dans la stabilité des prix tout en faisant pression sur l’Union générale des commerçants et artisans algériens pour une baisse des prix et en orientant les consommateurs.
En tout cas, tout le monde spécule, faute d’appareils de contrôle et de répression. »