@julius 1ER
les principes les plus élémentaires sont parfois les plus difficiles à se figurer.
L’humanité n’a-t-elle pas du attendre qu’une pomme tombe sur la tête de Newton pour que nous commencions à envisager le concept de gravitation.
La nécessité d’un revenu citoyen inconditionnel ne pourra être sentie que par celles et ceux qui sont astreints à des corvées ( le mot ’travail’, étant un fourre-tout fallacieux amalgamant tout et son contraire, est à bannir du dictionnaire !) et par celles et ceux qui pâtissent injustement d’un manque vital de ressources ou de reconnaissance sociale.
Depuis la nuit des temps l’Homme a cherché à faire réaliser les corvées par des robots ( Y compris, aujourd’hui, pour ce qui est du ’pissage de code’ nécessaire à la programmation des ces robots ...)
Aujourd’hui, enfin, l’Homme a réussi ce challenge, et même au-delà de toute espérance.
Pourtant ... !!!
Ce n’est qu’à cause d’une pure idéologie vaniteuse que nous arrivons à cette situation scabreuse où, plutôt que de partager le fruit des efforts de tous (les fruits sont bien là, en quantité largement suffisante pour assurer globalement une vie décente à tous) , d’aucuns prétendent à un mérite particulier pour accaparer du superflu tout en privant une immense majorité du nécessaire/vital (et pas seulement en termes matériel).
Un mathématicien (logicien de surcroît) et philosophe célèbre ( quoique, bizarrement fort peu cité) a quasiment ’démontré’ l’ineptie de notre politique ’moderne’ du travail dans son ’éloge du temps libre’ : cf ’in praise of idleness’ de B. Russell
Combien faudra-t-il encore que soient endurés ruines et deuils avant que les donneurs de leçons ne se mettent à réfléchir ?
Bertrand Russell : « La plupart des gens préféreraient mourir que réfléchir. C’est d’ailleurs ce qu’ils font »