Afin de développer un argumentaire important, l’auteur de
l’article fait semblant de s’étonner de
la réaction d’un serveur au restaurant. ... et on le charrie gentiment en lui répondant que sa copine n’avait qu’à se
rendre dans un resto végé.
Après tout, c’est vrai ! Et du coup, cela fait
faire des économies à son porte-monnaie car les possibilités conviviales
de sortie à plusieurs (végés et non végés) sont vite limitées. Pour les
intolérants au gluten et végétariens, le choix est encore plus restreint. Pour
les intolérants au gluten et végétaliens, là il faut souvent jeter l’éponge
selon le coin où l’on se trouve. Ce segment de marché est encore à la traîne
contrairement à d’autres pays où le végétalien et/ou intolérant divers est un
client à part entière qui n’est pas obligé de se contenter d’une salade
lorsqu’il sort de chez lui. Penser que ce qu’il est susceptible de manger au restaurant,
est forcément un truc à jeter pour d’autres, une cause possible de
gaspillage, soit donc un menu à perte, témoigne d’une méconnaissance à
faire peur en matière culinaire !
C’est le lot commun de la majorité qui
ne sait plus cuisiner en fait y compris les soi-disant professionnels de nos
gargotes qui n’apprennent qu’à mettre « en valeur » de la bouffe
industrielle arrivée en barquettes ou sachets ou bidons dans leur
arrière-cuisine. Au pays soi-disant de la gastronomie, tout ce qui n’est pas bidoche
est devenu accessoire, vulgaire accompagnement. C’est triste à pleurer ce
manque d’imagination, ce moutonnage des mentalités à propos de la cuisine c’est
comme pour le reste finalement ! En attendant, la France, notre beau pays
qui a donné tant de grands chefs, est en carafe dans ce domaine au moins. Nous
vivons sur notre réputation car c’est ailleurs sur le net avec tous les
bloggeurs et bloggeuses de la cuisine végétalienne qu’il se passe une
révolution en cuisine.
Cependant l’anecdote du resto n’était pas le sujet de fond de cet article car
le plus important est ici :
« Je me
demande si le végétalisme n’est pas justement la prochaine étape dans la marche
de l’Homme vers une société plus consciente, sachant ce qu’on connaît désormais
sur la provenance de notre nourriture. Une fois que l’on a ces connaissances,
il devient plus problématique à balayer notre responsabilité humaine incommode
d’un revers de main. Bien que le mouvement végétalien prenne de la vitesse, les
végétaliens en France sont toujours aussi rares que les gens qui font l’effort
de les comprendre. Cette infime fraction de plantivores de la population de
l’Hexagone est si rarissime qu’elle est souvent mal jugée et faussement
associée à une pléthore de termes telles Eco guerriers, anorexiques, casse-pieds… »