article très intéressant, qui gagnerait à être poussé, en rappelant comment l’État Providence de De Gaulle n’a été que la reprise de l’État Providence pétainiste, lui-même directement inspiré de l’État Providence Bismarckien. Écraser les revendications démocratiques, les revendication d’un État socialisé partagé entre tous, avec un État dit « social », avec un État providence autoritaire : voilà ce qui relie tous nos bureaucrates fascitoïdes. Au passage, cela aurait permis d’expliquer comment et pourquoi les staliniens ont ensuite participé à la gouvernance néo-fasciste de De Gaulle (Thorez & co : les fossoyeurs du courant communiste en France).
Enfin... Le nécessaire agrandissement des marchés balaie d’un revers de main le programme de l’ancienne Haute Bourgeoisie Européenne : la « Nation », et sont autoritarisme étatique pseudo-social. Une infime partie de cette haute bourgeoisie a su s’internationaliser, à l’image d’Ernest Antoine Seillière et de Wendel. Ils sont devenus oligarques financiers. Mais la majorité de cette « haute bourgeoisie » est devenue « petite bourgeoisie » à l’échelle de la mondialisation. Par exemple, Gaston Gallimard était un véritable petit collabo pendant l’occupation (et comme beaucoup s’est inventé un passé de résistant à la libération ). Aujourd’hui, sa « grande entreprise » se fait littéralement bouffer par Amazon : quel spectacle agréable (Amazon, au passage, est beaucoup plus respectueux de la liberté des auteurs et pousse vers l’autoédition).
Bref, le programme bourgeois de la Nation et de l’État Social arrive à expiration, écrasé par la dure réalité du Capitalisme. Sur son cadavre surgira à nouveau le spectre du communisme et de la lutte révolutionnaire. La tentative d’extermination du communisme par les fascistes et les néo-fascistes, par Hitler, Staline, De Gaulle, Mac Carthy, Franco et tous les autres se sera finalement soldé par un échec. La lutte communiste est le fruit du Capitalisme, et il n’y a aucun État-Nation, aucun État Social, aucun État autoritaire susceptible de se mettre entre ces deux là. Capitalisme ou Socialisme, voilà l’alternative. Il n’y a aucune place pour les keynésiens et autres néo-fascistes.
À MORT L’ÉTAT SOCIAL !
VIVE L’ÉTAT SOCIALISÉ !