@Fergus
Objecter que les conditions de bien-être animal soient responsables de leur malheur, c’est vraiment essayer de vendre du foin à des ours.
Son malheur, est que les normes françaises (et, de façon concomittante, les abus et inconséquences des administrations=faisons la morale afin de se justifier et d’extorquer) sont supérieures aux autres pays.
Il en va de même de l’emploi, de l’industrie, des déficits de nos systèmes sociaux, etc.
Bref, ils sont dans un environnement (économique, mais aussi monétaire) qui ne permettent pas d’assumer ce surplus de contraintes.
Ils sont fiers d’avoir une approche scientifique, malgré la tendance actuelle à la vente directe (défense des marges, de la relation, et de la confiance, à priori), et au bio (à cause des scandales phyto-sanitaires, cancers, etc).
Il est évident que les intérêts (les lobbies) dans la profession, mais surtout parmi les fournisseurs, nuisent à la probité, scientifique toujours.
Et comme c’est une profession faible (atomicité, secteur primaire), on les diabolise facilement, en leur exigeant de contrôler leurs externalités (odeurs, nitrates, etc), pendant qu’on autorise les autres professions ainsi que le consommateur à en faire, comparativement, peu de cas.
Pour des raisons écologiques ? Plutôt pour des raisons touristiques en fait.
Oui, j’ai acheté un peu sur les marchés en ville aussi. Du bio, la meilleure viennoiserie que je connaisse, exposé aux gaz d’échappements (puisque les gaz d’échappements du diesel n’est pas une externalité en France). J’en ai conclus que le vieux circuit de production et de distribution n’est pas si mal non plus.
Méfiez-vous des prétentions morales, elles jouent de sales tours.