Les éleveurs de porc dévorés par le dieu marché
C’est une triste mais récurrente information depuis que le démantèlement d’un des principes fondateurs de la PAC : les éleveurs de porc manifestent pour protester contre l’effondrement du prix du porc sous leur prix de revient. Un nouvel exemple des ravages de la libéralisation de l’agriculture.
Le triste sort que nous réservons aux agriculteurs, abandonnés à la loi la plus dure du marché, est une honte. Parce qu’ils nous nourrissent et entretiennent notre pays, le plus souvent durement, ils devraient mériter plus qu’une simple protection, mais une vraie reconnaissance de toute la nation.
48 réactions à cet article
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Rien de neuf sous le soleil : volonté européenne (UE) de neutraliser tout ce qui est petite structure, parce que trop indépendante dans l’esprit !
Donc les ruiner et ensuite les transnationales de la bouffe les rachèteront !
Les agriculteurs ou éleveurs deviendront des employés et ne seront plus indépendants !La planète entière doit être contrôlée par les transnationales :banques, industries de la bouffe, de l’énergie, big pharma.......c’est le plan, et c’est annoncé depuis longtemps : un descendant des Rothschild ou des Rockefeller l’a dit : il faut que le monde soit contrôlés par des grands industriels « responsables » ( c’est son opinion, pas la mienne), et supprimer toutes ces « démocraties » qui ne sont pourtant pas bien efficaces, car le populo, la « populace » comme disent nos politicards, est incapable par nature !
Ajoutez le tittytainment de Zbignew, la RFID pour tout le monde et vous avez le NOM ! Et on y va un peu plus chaque jour, et peu de gens s’en rendent compte !
Adishatz
H/
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et encore là ce n’est que l’europe, attendez tafta, vous allez pouvoir en construire des centres commerciaux sur les anciens espaces agricoles...
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Eaux polluées et non potables, nitrates a gogo, algues vertes, destruction des campagnes, maís partout pour alimenter les porcs, résistance aux antibiotiques dû aux excès dans les élevages, éleveurs qui cassent tout dans nos villes dés que le prix du halouf baisse... On en a marre du cochon et enfin une bonne nouvelle, souhaitont que toutes ces usines à viande tombent toutes en faillite et le citoyen normal puisse vivre dans un environement potable. Vive l´ère du sans cochon !!!
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@qhellaruna
Vous pensez que les élevages allemands ne posent pas de problèmes ?Vous mangerez de la viande allemande, c’est tout.
Il n’y a pas de SMIC agricole en Allemagne, et les anciens pays de l’ Est ont des salaires faibles. -
À qhellaruna,
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Tout à fait ! Il faut arrêter ces charcuteries frelatées et revenir au végétal. C’est bien meilleur pour la santé, pour ces pauvres bêtes et pour la nature en général ; C’est aussi l’occasion de redécouvrir des goûts oubliés -
@Fifi Brind_acier
Ne vous inquietez pas, je ne mange pas de porc, pas besoin d`acheter de la viande allemande. En Bretagne ou j´habite nous sommes saturés depuis des décennies par les élevages de porc. Notre santé vaut plus à mon avis que la viande infame d`animaux gavés de soja transgénique importé d´Amérique du Sud. J´ai vu la bas les effroyables degats que provoque cette culture qui alimentent nos halouf. Paysans expulsés ou assasinés, forêts rasées, glyphosate à gogo, taux de cancer effroyable, sans parler des quantités astronomiques de combustible d´origine fossile utilisées pour le transport. ,La grande forèt du Chaco argentin/ brésilien/ bolivien/ paraguayen ne sera bientot plus qu´un souvenir. Je n`ai rien contre le bon cochon de ferme que je mangeais quand j ´etais enfant, ou contre l´élevage propre que pratiquent certain éleveurs. Mais regardons la réalité en face !! la solution est simple : un élevage de qualité et une réduction de la consommation de halouf et en mème temps du cholésterol sans recours aux statines !! Amicalement ! -
@qhellaruna
Vous devriez alors soutenir l’ UPR qui défend la sortie de l’ UE pour éviter TAFTA, préserver les normes françaises, et soutenir les élevages familiaux français ?! -
C’est la mise en pratique par Hollande de la politique de Schroeder qui a supprimé plusieurs milliers d’emplois Allemands pour embaucher de la main d’œuvre plus compétitive .
Demandons lui le bilan de cette politique en Allemagne et si les Français sont d’accord avec cette gouvernance ?
Aujourd’hui, les éleveurs de porcs , demain l’hopital public et ainsi de suite .-
À sandre08 « de la politique de Schroeder »
Schroeder lui-même n’est qu’un pantin du système dirigé en fait au profit de quelques financiers agissant dans les coulisses de l’Union. -
Les élevages français sont coincés entre la rentabilité imposée par la mondialisation, et les prix bas imposés par les centrales d’achat des grandes surfaces.
En restant dans l’ UE, qui a ouvert les portes à la mondialisation, ouvert les frontières, mis chacun en concurrence avec le reste du monde, il ne peut rien faire, que les laisser faire faillite et se suicider...
Si les Traités européens vont suicider l’agriculture française, comme ils ont tué l’industrie, qu’attendons-nous pour nous barrer de cette usine à gaz ?« Les Français vont -ils laisser détruire l’agriculture française ? » par Asselineau.
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Bonjour, Fifi Brind_acier
Sauf, je le redis une fois de plus qu’en Europe - et avant même que n’existe l’UE -, ce sont les Français qui ont engagé les premiers processus d’agriculture et d’élevage intensif sous la houlette de la FNSEA.
En conséquence de quoi, la sortie de l’UE n’aurait aucun effet, tant sont ancrés dans les mœurs de notre pays, toujours sous la houlette de la FNSEA, la fuite en avant productiviste et les dérives industrielles.
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@Fergus
A cette époque les gouvernements ont tout fait pour suivre ces margoulins de la FNSEA.
Sortir de l’UE permettrait de se torcher de certains règlements mortifères, d’ailleurs on le devrait sans même être hors de l’UE.
Car, on est chez Nous !!!
Quant aux grandes surfaces il ne devrait pas être complique de les ramener a la raison.
Quand on veut on peut.
Mais sait on encore ce que vouloir signifie ?
L’heure n’est plus a se tourner un doigt dans l’intime, mais a faire, a la place on se fait peindre les lunettes avec de faux problèmes pour occuper le gogo.
Il va être temps de lancer qq jacqueries, bien sanglantes de préférence.Iren-Nao
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@Fifi Brind_acier, au faite Asselineau c’est du pur Porc ?
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La loi du marché ?????N’importe quoi.
Subventionner pendant des années et conforter qu’il n’est pas nécessaire d’innover et s’apercevoir en gueule de bois quand les subventions s’arrêtent que tous les producteurs européens sont moins cher....Se plaindre de la loi du marché quand le marché agricole était tout sauf un marché libre....Remerciez donc l’interventionnisme des gôôôôchistes et souverainistes, ces zozos qui veulent vous faire croire que l’argent de l’état sort de la planche à billet sans contraintes....-
@Spartacus
l’alimentation est très souvent un domaine réglementé, quel que soit le degré de libéralisme du pays qui réglemente. C’est soit des barrières douanières, soit des normes, ....
Les imperfections du libéralisme font que l’on trouve du glycol dans le vin blanc autrichien, de la dioxine dans le poulet, de la mélanine dans la poudre de lait, que la spéculation sur les prix déstabilise les prix et que cela fait des émeutes, ...
Ensuite, un pays peut avoir des politiques d’aménagement du territoire, d’emplois.
C’est d’ailleurs une honte de sacrifier les eaux de Bretagne. Entre autres. Et toute la faune rurale de France : beaucoup moins d’oiseaux, d’abeilles, d’insectes en tous genres .... il faut des lois pour contrer les seules lois du marché : je pulvérise et je vends. Et le type, il ne consomme pas lui-même ce qu’il produit et vend .... -
@rotule
le vin français est un vrai putain de poison, et les réglementations nationales ne s’applique pas au vents qui transportent les pollens OGM.
Une politique écologique ne peut être que mondiale. -
L’Europe quel vil bouc émissaire.
L’Europe n’a aucun pouvoir sauf celui de demander a respecter les règles qu’on lui a demandé de faire respecter.Vous imaginez que les Enarques post gauchistes souverainistes feraient mieux ?Une armée de quiches genre Asselineau qui sont en « disponibilité » de l’état......Quand même la gamelle de l’état c’est bon bon bon.....Remplacer des technocrates européens par des intouchables Enarques post gauchistes français ne changerait rien.Alors les accapareurs souverainistes vous expliquez aux agriculteurs que quand même vous les plaignez bien d’un coté, mais de l’autre avec vos régimes spéciaux vous n’avez rien a foutre de leurs conditions sociales discriminée par rapport à l’élite Enarchique qui compose vos rang de nantis de la redistribution sociale ?Ca vous fait quoi de vivre à charge des agriculteurs dans un système social ou les salariés de l’état se gave des impôts des mêmes agriculteurs qui ont eux 8 fois moins que vous à la retraite ?-
@Spartacus
Merci Spartacus de rappeler, que la protection sociale sert à reproduire les inégalités sociales et à vivre au détriment d’autrui. -
@Spartacus
Asselineau a été placardisé par votre cher Sarkozy. Une sanction politique, comme dans n’importe quelle dictature. Si cela se passait en Russie, vous signeriez des pétitions des deux mains.
L’agriculture et le droit des consommateurs ne relèvent plus des Etats européens.
Ce sont des compétences EXCLUSIVES de Bruxelles, comme la pêche. -
Les éleveurs de porcs acculés à la faillite ?
Youpi ! La lahm de halouf c’est haram, Allahou akbar !
P.S. Vous avez vu comme je cause la fransawiyya de demain ? :cool :
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Le p’tit Charles 12 juin 2015 08:15Vous êtes dans l’UE.. ?
En arrivant au « PORC »..vous l’aurez dans l’os.. !-
Bonjour, Laurent.
Evitez le terme « agriculteur » pour ces éleveurs qui ne sont plus que les esclaves sous-payés d’un système industriel qui répugne tous les paysans encore dignes de ce nom. Et ils n’« entretiennent » pas le pays, ils le dégradent plutôt avec les épandages de lisier.
Ce n’est évidemment pas une raison pour les asphyxier toujours plus. Mais plus tôt ils auront cessé leur activité, mieux ce sera pour les terroirs. A condition de leur permettre un recyclage, et là ce n’est malheureusement pas gagné.
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@Fergus
Sage. Des industriels responsables du déclin de la biodiversité sauvage, de la stérilisation des sols, de la dégradation de la qualité des eaux, de la destruction des paysages...Les espèces végétales qu’ils cultivent ou les animaux qu’ils « élèvent » ne demandent qu’à crever pour cause d’épuisement vital. Le constat n’est même plus à faire. Quand est-ce que les cochons manifesteront contre les éleveurs ?...
Et, dans le cas français, de toutes façons entre les missionnaires de la commission européenne (certains politiciens et universitaires...) et les « souverainistes » de gauche ou de droite, de Chevènement à Le Pen en passant par Dupont-Aignan pas un, parmi cette clique, ne remet en cause ce modèle d’agriculture intensive. Il n’y a dans les programmes de tout ce petit monde, qu’inflexions libérales ou dirigistes mais toujours cette même vision prométhéenne.
Défendre la souveraineté nationale en soi n’a donc aucun intérêt si les systèmes productifs restent les mêmes, si le rapport à la terre ne change pas.
Enfin, évoquer la weltanschauung inhérente à certaines authentiques paysanneries enracinées en leurs terres de vie millénaires qui subsistent encore en Europe balkanique, centre-orientale et caucasienne, malgré les agressions modernistes, permet de comprendre la différence entre un paysan et un de ces « agro-destructeurs ».
Quand le premier, certes moins bien moins productif que le second, allume une bougie pour l’âme du cochon qui va être tué, témoignage de survivances de croyances héritées de la protohistoire, et partagera les morceaux de la bête avec sa famille et sa communauté de vie, l’autre rote sa tête de veau d’un air satisfait au volant de sa berline pour se rendre aux manifs en gueulant : « on veut des sous ! ». Un arbre fruitier persiste à vouloir exister au milieu d’un champ et monopolise à peine quatre mètres carrés de S.A.U. ? Le second ne pensera pas à cueillir les fruits pour sa famille, il coupera l’arbre... Caricatural dans le second cas ? à peine... -
Ah la moraline anti-paysans type l’Immonde, elle ne s’arrêtera jamais.
Sauf que, pendant que l’agro-alimentaire français qui achetait français met la clé sous la porte, celui qui s’en sort est celui qui transforme les jambons espagnols nourris aux OGM, moins chers, qui embauche l’ukrainien dans l’abattoir allemand, moins cher.Bref, votre appel à tuer cette profession, qui est plus victime de ses fournisseurs qu’elle n’est coupable (surdosage et mensonges ou omissions de l’industrie phytosanitaire, abus des vétérinaires concernant les antibiotiques, etc), et en fait, de faire le jeu de la concurrence moins-disante sur le plan environnemental et social, est une honte.L’agriculteur, est, dans la chaîne alimentaire des métiers, aujourd’hui tout en bas. Voilà pourquoi autant d’acharnement sur eux. Bref, vous êtes aux métiers ce que Gattaz est aux affaires sociales. Et vous allez nous faire croire qu’après 7 ans sans interruption d’accroissement du chômage, le consommateur achètera votre bien-être animal ?Quand vous poussez le caddie, que mettez-vous dedans, que l’on rigole un peu. -
Bonjour, Gandalf
Vous vous méprenez sur mon compte : je suis farouchement pro-paysans.
Je suis d’ailleurs issu moi-même d’une famille de paysans (des vrais) et je compte encore, en Auvergne, plusieurs de mes cousins parmi les éleveurs de notre pays (en l’occurrence de bovins).
Précisément, leur métier n’a rien à voir avec celui des éleveurs de porcs en batteries concentrationnaires ou avec celui des élevages de volailles en cages. Seuls ceux qui n’avaient pas la fierté de leur métier, ceux qui y ont été poussés par de graves obligations économiques, ou ceux qui, par obstination, refusaient toute reconversion vers des filières hors agriculture ou sous le commandement d’un patron*, ont continué dans cette voie intensive qui dénie tout droit à l’animal et n’en fait plus qu’un objet de consommation sans intérêt. Tout cela pour une descente aux enfers qui me choque pour ces gens-là tant elle est marquée par une constante de déchéance inéluctable.
Pour ce qui est de mon caddie, je n’y mets que des produits d’entretien et des boissons ; tout le reste, je l’achète en ville chez des artisans traditionnels et sur les marchés auprès de producteurs dont je connais les méthodes de travail.
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@Jean-Michel Lemonnier
Ce que vous décrivez est l’agriculture industrielle, imposée par la PAC, article 39 du TFUE :
Il faut automatiser, utiliser les satellites, et le moins possible de salariés.
« L’euro est dans le pré » explique comment cela s’est passé.
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@Fergus
Objecter que les conditions de bien-être animal soient responsables de leur malheur, c’est vraiment essayer de vendre du foin à des ours.Son malheur, est que les normes françaises (et, de façon concomittante, les abus et inconséquences des administrations=faisons la morale afin de se justifier et d’extorquer) sont supérieures aux autres pays.Il en va de même de l’emploi, de l’industrie, des déficits de nos systèmes sociaux, etc.Bref, ils sont dans un environnement (économique, mais aussi monétaire) qui ne permettent pas d’assumer ce surplus de contraintes.Ils sont fiers d’avoir une approche scientifique, malgré la tendance actuelle à la vente directe (défense des marges, de la relation, et de la confiance, à priori), et au bio (à cause des scandales phyto-sanitaires, cancers, etc).Il est évident que les intérêts (les lobbies) dans la profession, mais surtout parmi les fournisseurs, nuisent à la probité, scientifique toujours.Et comme c’est une profession faible (atomicité, secteur primaire), on les diabolise facilement, en leur exigeant de contrôler leurs externalités (odeurs, nitrates, etc), pendant qu’on autorise les autres professions ainsi que le consommateur à en faire, comparativement, peu de cas.Pour des raisons écologiques ? Plutôt pour des raisons touristiques en fait.Oui, j’ai acheté un peu sur les marchés en ville aussi. Du bio, la meilleure viennoiserie que je connaisse, exposé aux gaz d’échappements (puisque les gaz d’échappements du diesel n’est pas une externalité en France). J’en ai conclus que le vieux circuit de production et de distribution n’est pas si mal non plus.Méfiez-vous des prétentions morales, elles jouent de sales tours. -
@ Gandalf
Vous m’avez mal compris : il y a des éleveurs - de bovins, d’ovins, de porcs et de volailles- qui continuent de travailler de manière traditionnelle et qui vendent principalement sur les marchés des produits de qualité. Or, après avoir connu des temps difficiles, ceux-là s’en sortent désormais plutôt bien relativement à ceux qui ont tourné le dos à leur métier pour devenir des supplétifs très mal rémunérés de la grande distribution.
« fiers d’avoir une approche scientifique » Désolé, mais je ne comprends pas !
Je n’ai pas de « prétention morales ». J’ai simplement constaté, lorsque je vivais dans le Finistère, de quelle manière les animaux étaient traités dans les élevages intensifs (et c’était immonde !), et de quelle manière vivaient ces descendants de paysans réduits à un état de quasi esclavage du fait de leur choix de rester dans une filière productiviste. L’un d’eux était le plus proche voisin de l’un de mes amis dans la campagne de Morlaix, et son mode de vie était, au fil des ans, devenu effrayant.
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@Fergus
Oui, l’avantage peut tourner entre gros et petits. Sauf que lorsque le gros chute, c’est avec plus de fracas. Le gros est moins mobile, et plus lobbyiste. Bon, certains gros poissons s’essayent également à la vente directe ou à la transformation.Sans doute que la diabolisation du porc élevé en camp dit de concentration fait son oeuvre. Ainsi que la concurrence libre et non faussée à dumping variable de l’oignon européen. Désolé, la condition animale est une préoccupation éthique Z de mon point de vue. Et je ne vois pas en quoi il y aurait forcément relation de cause à effet.Effectivement, le porc est classé 4ème en intelligence dans l’échelle des mammifères. Mais nous sommes sensés avoir nos prérogatives.Enfin, ce serait plutôt le fait que, lorsqu’un pouvoir politique lance la messe (citation européiste par fifi), c’est que les carottes sont cuites.La morale (ici diabolisation) peut avoir son effet, elle rencontre également ses limites. -
@Gandalf
« Ah la moraline anti-paysans type l’Immonde » propos manipulateurs, il ne s’agit pas du tout de paysans mais d’industriels de la bouffe -
Bonjour,
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qui dit Dieu de marché dit dieu de la finance ...
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La perte de la souveraineté en ce qui concerne notre politique agricole est un fait. Elle est lié à la politique de l’UE (TUE et TFUE) ainsi le néo-libéralise généralisé soutenue par la politique du dumping pratique par les États-Unis, surtout pour le maïs. Les petites et moyennes structures agricoles sont condamné à disparaître à court voire moyen terme.
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Le TTIP est en sorte le GRAAL de l’ultra-libéralisme et présente ainsi un danger supplémentaire pour l’Agriculture française et notre souveraineté alimentaire ! La France n’est pas compétitif avec l’Agriculture américaine !
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On nous imposera forcement, par les loi du marché, la mal-bouffe !
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200 fermes disparaissent chaque semaine en France, ne trouvant pas de repreneurs en raison de l’augmentation du prix des terrains. Il y avait 326 000 exploitations agricoles en France en 2010 ; 3% disparaissent en moyenne chaque année depuis les années 1950.
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Sortons de l’UE de l’Euro et de l’OTAN-
Bonjour, eau-du-robinet
Sortir de l’Otan, ô que oui !
Sortir de l’UE et de l’Euro, pourquoi ? Ni l’une ni l’autre ne sont responsables de l’évolution de la paysannerie vers les modèles intensifs qui ont conduit à la situation actuelle. L’UE n’a fait qu’entériner une démarche engagée très tôt en Europe, bien avant l’UE et a fortiori l’Euro n’existent, la France ayant été la pionnière, sous la pression de la FNSEA, à imposer ces méthodes aux modèles agricoles traditionnels !
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@Fergus
Prenez le temps de lire les Traités européens, vous finirez peut-être par comprendre ...
« Les articles des Traités les plus toxiques ». -
Il faut appeler un chat un chat : le premier fautif dans la situation actuelle sont les éleveurs eux-mêmes et leurs foutus FNSEA, qui d’un côté ne veut aucune intervention d’état, notamment pour la mise en place d’une sorte d’assurance prix (proposition faites à la fin des années 90), veut avoir accès à tous les marchés mondiaux (sans se rendre compte qu’en retour ces mêmes marchés ont accès à la France), et en même temps veut que l’on protège son modèle hyper productiviste avec nos impôts (ce qu’était la PAC).
Moi je comprends Le Foll : le jour où les éleveurs auront des vrais propositions sans vouloir le beurre et l’argent du beurre, alors l’agriculture Française pourra enfin redémarrer sur des bases saines.
Il suffit de voir par exemple ces histoires des fermes de 1000 vaches : ils en sont à se taper dessus entre eux sans savoir où vraiment ils veulent aller.-
http://institutdeslibertes.org/la-terre-elle-ne-ment-pas/  ; est un article libéral qui ne me plait pas particulièrement mais les informations sont intéressantes. On peut en faire une autre analyse
extrait :
le prix des terres agricoles par hectare labourable en Europe en 2012.
Pays Bas : 49 300 E, Irlande 23 800 E, Angleterre 20 500 E, Italie 20 000 E, Allemagne 19 800 E, Danemark 17 800 E, Espagne 9 700 E, Suède 6 500 E, France 5 500 E, Pologne 5 000 E, Roumanie 4 000 E. Et pour mémoire USA 6 900 E, Canada et Brésil 3 000 E et Australie 1 000 E …
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Bonjour , Rotule
Cette comparaison des prix de l’hectare agricole par pays est intéressante, mais elle n’a pas grand sens dans la mesure où la destination desdites surfaces varie considérablement d’une région et d’un pays à l’autre, entre culture céréalière ou betteravière, production d’agrumes, vignoble plus ou moins huppé, élevage extensif, élevage intensif, forêt de rapport, etc.
Dans le cas des Pays-Bas, ce prix très élevé est principalement dû aux terres productrices de fleurs qui s’exportent partout sur la planète et n’ont d’égales nulle part ailleurs.
Et si la France semble mal placée, malgré la richesse de ses hectares de production viticole ou ses formidables rendements dans les grandes exploitations céréalières, c’est parce qu’elle compte d’immenses espaces de culture et d’élevage à rendement médiocre - tant à la tête de bétail qu’au quintal à l’hectare -, notamment dans les zones de montagne ou sur les plateaux calcaires.
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@l’auteur
Bonjour,Constat évident sur le fond, mais à mon avis pas dans le détail.Car, dans un raisonnement simpliste et pragmatique (pourquoi faire compliqué quand c’est très simple au demeurant ?), c’est en réalité la faute de qui ?Autrefois, l’autochtone achetait dans sa région, son village, auprès d’agriculteurs, d’éleveurs, de fermes locales. Du pain s’achetait dans une boulangerie, une pâtisserie chez le pâtissier, de la viande chez le boucher ou le tripier, de la charcuterie chez le charcutier, des légumes à la ferme du coin, des vêtements chez le tailleur, la lingère etc.....De la même manière, les « vieux » achetaient de l’Aubecq, du Le Creuset, du Staub, un Opinel en Savoie, un Laguiole à Laguiole, du fil à coudre DMC ou Le Chinois.......Bref, on achetait Français de préférence, donc de la qualité par un savoir-faire ancestral..Beaucoup de maisons individuelles avaient un jardin potager.....et utilisaient du bon vieux fumier, de la chaux, de la corne broyée ou du sang séché...En collectif, certains jardins existaient, pas besoin de fête des voisins pour entretenir des bonnes relations......Puis est apparu le concept du lieu d’achat unique, développé par un commerce économiquement anarchisant : la ménagère, d’autant plus influencée par une publicité galopante, avec le développement des moyens de transport individuels, a cédé a la centralisation des achats donc à la facilité et la course à l’échalote c’est à dire au prix les plus bas, et là c’est évident que l’Etranger nous a concurrencé au détriment d’une qualité certaine et à des salaires indécents. Et bien sûr, le système du gondolage,et de la rotation mensuelle des rayons toujours aussi efficace pour le commun des mortels, la tentation avant tout pour vider inutilement votre bourse !.S’en est suivi le même scénario dans le textile en premier, puis dans la métallurgie, les charbonnages, sans compter les nouveaux domaines comme l’audio-visuel, l’informatique.Pire, maintenant, la mode est au bio qui se transforme en, encore une fois, en pur marketing d’arnaque.Perso, Auchan, Carrefour, Cora ou autres usines de distribution de produits « origine inconnue » -z’avez vous déjà du « origine UE », je ne les fréquente que pour des produits d’entretien (et encore, je préfère le savon de Marseille -le vrai, celui qu’on trouve à La Licorne, au Sérail, chez Marius Fabre voire même au Fer à Cheval, qui nettoie tout en douceur et le moins polluant connu), l’eau minérale..Ma viande ou ma volaille, je vais la chercher sur pied ou sur pattes chez l’éleveur du coin que je connais et que je vois abattre, mes légumes, mon lait et mes yaourts, crèmes fraîches à la ferme la plus proche (il y en a en périphérie qui ne demandent qu’à survivre, et les légumes frais sont congelés chez moi et ne proviennent pas de Picard (ou autre), les fraises que je consomme ne viennent pas d’Espagne et ne sont pas des gariguettes (qui est une variété mais pas une origine), mes melons du Quercy et non d’Espagne, du Portugal ou du Maroc comme les soi-disants « Charentais » (voir ma précision sur les fraises).Mes condiments, ils poussent chez moi en fonction des saisons (je ne peux pas cultiver de légumes sur un balcon d’appartement même s’il est grand). et sans engrais chimiques, mélange de terres maison.Mes ustensiles de cuisine proviennent de bassins français, mon Laguiole a été acheté sur place chez un petit coutellier de Laguiole à l’occasion d’une visite (20 ans déjà, il suffit de l’aiguiser avec une pierre des Pyrénées).Je ne pense pas que je ne cours aucun risque, mais je tente de soutenir la production locale, de vivre un peu comme le faisaient ma mère, ma grand’mère et mes oncles ; n’achète que des produits étrangers que par nécessité et par manque de production française (acheter une Church, c’est la conserver au moins 15 ans en l’entretenant, ça revient au final moins cher que les cochonneries made in Malaysia ou Chine-vous savez les semelles soudées qui se décollent à la moindre pluie en se déformant au bout de 2 mois).Evidemment, je suis un dinosaure, mais au lieu de se plaindre sans arrêt de la « mondialisation », de l’UE,, de la politique (qui est pourrie jusqu’à la moelle-à votre avis pourquoi se battent ils tous pour obtenir une place pour vos beaux yeux, posez vous la question : qui est le principal coupable ?Tous le consommateurs ont peu ou prou, et le sont toujours, coupables d’avoir cédé au chant des sirènes, point barre, sur la majorité des produits car il y a des exceptions bien sur (vous avez déjà vin du Douro en France, vous ?).S’il n’y a pas de consommateurs, il n’y a pas de distribution, c’est la première brique a poser sur le mur de la défense dudit-consommateur.Mais cela est une autre histoire, car ce dernier n’a, pour l’instant du moins, aucune conscience de son impact réel, et c’est bien dommage.D’autant plus dommageable que même dans les grandes villes, il y a encore des survivants de cette époque soi-disant révolue mais qui ne demande qu’a survivre.Bien à vous,-
@jean-marc
Faire le tour du canton pour faire ses courses n’est permis qu’à un nombre limité de citoyens.
Avoir un potager, pareil.Il faut voir les propositions écolos de l’ UE !
- + 10% d’huiles de vidange dans les huiles végétales
- + 10 à + 40% de résidus de pesticides dans les fruits et légumes.
- les farines animales nourrissent les poissons d’élevage
- les maïs OGM ont été acceptés par la Commission, contre l’avis de la majorité des pays européens.
- les poulets chlorés seront autorisés à la vente etc. -
@Fifi Brind_acier
Désolé de vous le dire, mais on se fout des programmes politiques pour bouffer sain si on veut, à la ville comme à la campagne : est-ce que nos anciens se préoccupaient des politiques pour valoriser les productions saisonnières ou non du coin ?C’a n’est pas un créneau bobo-écolo, c’est une volonté qui tend à se développer de plus en plus, c’est tant mieux, et c’est de plus en plus accessible à chacun, quoique vous en pensiez, et pas seulement pour des raisons économiques.Les jardins ouvriers se redéveloppent dans certaines agglomérations, on recommence à voir des potagers, quelques lapins et poulets chez les particuliers, des marchés de plus en plus nombreux offrent un éventail de vrais produits, des circuits directs et courts se multiplient, avec un peu de temps on trouve pas loin de chez soi des producteurs locaux qui n’ont pas besoin d’élever 1000 vaches pour survivre........il suffit d’être un peu moins fainéant, de prendre un peu de temps et d’être curieux, ça sera plus intéressant que faire le tour d’Auchan ou de faire la queue au drive-in, pour bouffer ce que vous décrivez fort justement !C’est se rendre compte que ce sont en grande partie les consommateurs, qui désormais se rendant compte qu’ils se sont fait piéger, veulent désormais retrouver une meilleure qualité même pour quelques euros de plus, et comprennent que prendre un peu de temps pour vivre allonge le parcours vers le cimetière.C’est une décision qui leur appartient, et à eux seuls et certainement pas à des politicards de quelque bord fussent-ils.J’habite en plein centre de Lille, ne possède pas de voiture, ça ne m’empêche pas de manger autre chose que du porc breton élevé à l’industrielle, du poulet de batterie rachitique et chloré, des légumes insipides bourrés d’engrais Monsanto.......Mais ça n’est que mon point de vue, évidemment, je n’oblige personne à le partager.Bien à vous, -
Bonjour, jean-marc
Bravo pour ce commentaire plein de bon sens. Il n’y a pas de fatalité à consommer des produits douteux, voire médiocres ou mauvais.
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La loi du Far west et les camps de concentration à porcs ...
...à côté des goulags à vaches :
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http://www.parismatch.com/Actu/Environnement-et-sciences/Mise-en-demeure-pour-la-ferme-usine-des-1000-vaches-780106
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On les arrête quand, les nazis ?-
@Pyrathome
Le nazi théorisait qu’il fallait bien traiter l’animal d’abord pour mieux traiter l’homme. On sait ce qu’il en ait advenu.Vous voulez quelques photos des crimes des nazis ukrainiens afin que l’on rétablisse un certain ordre des choses peut-être ? Ceux-là même passés sous silence par tout les medias français ?Etes-vous incapable de concevoir un principe de compassion prioritaire à votre espèce (suicide d’agriculteur), alors que vous préférez snober sa condition pour votre chat, chien, porc ou vache ?L’agriculteur sait que le bien-être animal peut être dans son intérêt. Mais ça devrait s’arrêter là.Modérez vos comparaisons, au lieu de faire du sensationnel type poids des mots, choc des photos, et stupidité de la raison. -
pour nourrir 10 Milliards d’être humains, il faudra passer à une alimentation végétarienne.
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Un nazi et un antropophage se rencontrent Pyrathome.
Le nazi dit : tiens, je le mettrais bien en camp de concentration.L’antropophage dit : tiens, Pyrathome a l’air appétissant, je m’en ferais bien une cuisse.Pyrathome mangeant de la vache, qui est le plus moral ? L’éleveur ou Pyrathome ? -
@lsga
Soit, mais uniquement avec les techniques actuelles. Et ça change vite.Mais soit. Alors Dieu-marché dit : certains préfèreront manger de la viande et ne pas faire de gosses, d’autres pourront manger de la viande et faire des gosses, et d’autres ne pourront ni l’un ni l’autre. -
Les éleveurs de porc dévorés par le dieu marché, à bon , moi j’ai crue que les éleveurs de porc était dévorés par le dieu du gain facile ?-
@ l’auteur : Désolé pour le « porc », mais les concessions de la république avec l’islam, en dehors du bénéfice de la polygamie (pour les hommes), amènera aussi à la ruine des élevages de « porcs » !....... Y’a pas de « porc hallal » possible dans cette nouvelle « société » !.. Désolé !.... Les bretons, en dehors des crêpes, non concernées encore, pourront se reconvertir dans l’élevage des moutons !... Point !... Le « cochon » c’est terminé tout comme la morue à une autre époque !... Et là, y« aura pas de »bonnets rouges« qui tiennent !..... Désolé les bretons !.... C’est la loi du »nombre« !.... Cachez ces cochons qu’on ne saurait voir !..... Et les »fientes« de moutons feront-elles autant d’algues vertes que la bouse des cochons ???.... Pas facile à dire !... Mais terminé les saucisses, pâtés et jambons !... On veut du couscous à tous les repas !..... Ou des merguez au moins !..... Ciao amis bretons !...... Un voile en guise de coiffe pour vos »morues" !!... Et des mosquées en lieu et place de vos églises !... Il est où le problème .. !!.... Adishatz.
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@smilodon
En Bretagne, on ne claque pas des doigts son patrimoine économique ainsi, question d’aménagement du territoire.Donc, les considérations religieuses dans un état laïc ne sont pas du ressort politiquue, ni de l’économie.Désolé, mais un bon musulman est un musulman qui ne s’embarrasse pas de traditions, comme dans toute autre religion.
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