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Commentaire de Demol

sur Abolir les privilèges des cartels financiers


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Demol 13 juin 2015 20:01

@l’auteur


En théorie, une libéralisation proche de cette description donne en effet le pouvoir au peuple de manière plus directe et plus marquée qu’aujourd’hui. Néanmoins, ce contrôle est aussi imaginaire que la main invisible (qui serait aussi libérée) ce qui en fait deux concepts théoriques donc on ne peut que très peu quantifier l’action réelle d’autant plus qu’ils risqueraient de rentrer parfois en concurrence (Je pense notamment à la possibilité d’une offre excédentaire sur le marché des prêts qui, par la main invisible devrait réduire le taux directeur et donc augmenter les publics risqués alors que l’équilibre social voudrait peut-être une diminution des risques)

De plus sur le marché financier, l’importance des individus est pondérée par leur capacité à prêter (du coté de l’offre : si je peux prêter 100$ je pourrai prêter à plus de monde donc en influant plus que si je ne pouvais prêter que 1 $). Il y a donc un risque de répétition du système actuel dans un système pseudo plus ouvert (Comme google est quasi-monopole dans une série de secteurs internet).

De plus, il me semble (mais je ne suis pas économiste), que l’inflation ;
- premièrement, a un effet réducteur des quantités d’argent « dormant » dans de grandes fortunes qui, parfois, ne participent pas ou par suffisamment, à la société tout en n’affectant que moins les plus démunis à condition de respecter l’indexation des salaires.
- Secondement, est un mouvement continu (trame de longs termes) et naturel dû à l’augmentation des richesses par tête jusqu’à un point d’équilibre (modèle de Solow) et l’inélasticité de l’offre de monnaie (un système de type « troc » généralisé transformant tout en monnaie du type M1 (liquidité) me semblant trop complexe)

Face à ces 2 constatations (difficulté d’un équilibre par la conscience du peuple et marché en évolution continue), ne serait-il pas plus favorable de motiver une réduction des écarts de richesse (par exemple, en taxant moins les chefs d’entreprise qui payent mieux leurs employés ce qui déplacerait l’intervention de l’État d’une intervention indirecte, typiquement je prends aux riches, je donne aux pauvres, à une intervention par procuration, je donne envie aux riches de donner de l’argent aux pauvres) et cela en régulant encore plus les marchés ?


@soi même

Je ne connais le droit romain que par le droit des biens, mais il me semble que le droit romain est tellement formaliste qu’il règle les procès exclusivement Aes et libram soit en français, exclusivement sur base du versement de valeurs toujours explicitement nommé comme des lingots de bronze même après l’invention de la monnaie (même si dans les faits, cela était juste une valeur pouvant être payée de diverses façons)

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