Lorsque Sarkozy offre le FMI à Strauss Khan en 2009, il sait qu’il vient de se débarrasser d’un rival potentiel pour la présidentielle de 2012.
Connaissant les faiblesses de la bête, un « piège à miel » était facile à monter.
Strauss Khan n’était pas seulement un rival pour Sarkozy mais aussi un danger pour l’élite financière mondiale. Son arrestation intervient quelques jours avant un important meeting à Bruxelles au cours duquel il était question de l’octroi d’un prêt de 60 milliards d’euros à la Grèce et l’assouplissement des plans d’austérité contre la Grèce, l’Irlande et le Portugal. DSK était contre la « doctrine du choc »
http://www.npr.org/2011/05/16/136363446/imf-chiefs-arrest-renews-euro-debt-crisis-fears
Aussi Il y a de fortes raisons de croire que son discours au Brooking Institute, trois semaines avant l’affaire du Sofitel, a précipité sa chute. En général, les puissants ne sont jamais inquiétés pour des affaires de moeurs. Pourquoi DSK ferait exception à la règle ?
Dans son discours au Brooking, DSK plaide pour un meilleur partage des richesses et un impôt progressif. Bref, une vision marxiste qui a du provoquer des sueurs froides chez les banksters.
Il est a noter que contrairement à ses prédécesseurs, DSK n’était pas un homme du sérail (Wall Street) mais un économiste ayant passé la majeure partie de sa vie professionnelle à enseigner (Standford University). Lagarde quant à elle n’est pas une économiste mais juriste de formation ayant fait auparavant carrière à la tête du plan grand cabinet d’avocat aux US.