@franc
Sur le papier, je suis d’accord que ca a l’air très bien, je me suis moi-même fait avoir pendant longtemps. Dans un monde parfait, où tout le monde est travailleur, honnête et intelligent, cela pourrait même fonctionner sans violer les libertés, je le concède.
Mais dans le monde réel, il n’y a pas pire pour la liberté que cette maxime marxiste. Selon elle, je ne suis pas libre de faire ce que je veux de ma vie, je suis condamné à l’esclavage, à avoir le fruit de mon travail confisqué par quiconque décide arbitrairement que ses « besoins » sont supérieurs aux miens, quelques soient ses vertus, même s’il est malhonnête, fainéant, et n’a fait aucun effort pour acquérir des compétences. Même s’il me crache à la gueule au lieu de me remercier des efforts que j’ai fournis pour lui (spécialité gauchiste par excellence).
Et cela ne fait strictement aucune différence si c’est un Etat qui fixe arbitrairement ces « besoins ». De toute façon, ils augmenteront. Toujours. Sans relâche. Pas parce que la situation des nécessiteux empire, ce n’est certainement pas le cas, la situation d’un pauvre en 1900 n’a strictement rien à voir avec celle d’un pauvre aujourd’hui. Mais parce que quand on vit aux crochets des autres, il n’y a aucune raison de limiter sa consommation (exemple type : santé non vitale), et il y a toujours un « besoin » nouveau que l’Etat s’empressera d’accepter. Jusqu’à ce que les producteurs refusent de payer (situation actuelle). Et la seule réponse de l’Etat sera de taxer encore plus ceux qui restent. On en est à peu près aux 2/3 des revenus actuellement, et ce n’est pas fini.
De toute manière, le système va s’effondrer, comme il s’est toujours effondré. On peut tricher un peu en empruntant sans espoir de rembourser, mais cela ne dure qu’un temps. « Le problème du socialisme, c’est qu’on finit par être à court de l’argent des autres. »
Enfin, je vous invite à relire votre dernière intervention de manière critique. Il n’y a presque aucun fait, aucun raisonnement. Ce ne sont que des incantations quasi-religieuses, déconnectées de toute raison. Vous êtes clairement endoctriné.