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Commentaire de César Castique

sur Communisme=100 millions de morts, ou l'arnaque idéologique de ce nouveau millénaire


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César Castique César Castique 25 juin 2015 20:27

@CN46400 @oncle archibald

Je m’adresse aux deux en même, parce que j’ai trouvé chez Oncle Archibald, des éléments de réponse que je m’apprêtais à faire à CN du Lot, si j’ai bien compris…

Vous écrivez, CN : « ...cette formule (A chacun selon ses besoins) caractérise évidemment un idéal à viser plutôt qu’une réalité à atteindre.  », parce que c’est votre interprétation., et qu’elle vous arrange. Quand Louis Blanc l’utilise pour la première fois, nous sommes en 1839, et la condition ouvrière est à la nôtre ce que la calèche est à l’Airbus A380. Il n’y a ni parallèle ni comparaison possible.

Et on peut se demander ce que dirait Marx si un aller-retour en machine en remonter le temps lui permettait de redécouvrir ses « damnés de la terre », propriétaires de leur habitat, roulant voiture automobile et allant trois semaines à la mer en été et une semaine au ski en hiver, tandis que chacun de leurs enfants a sa chambre pour lui tout seul.

Et ne venez pas me dire que les populations sont de plus en plus pauvres, parce qu’on est loin de chercher à cerner le phénomène. Mais si l’on tente de comprendre un peu mieux la réalité, on découvre que les villes à fortes proportions de populations immigrées et issues de l‘immigration sont nettement plus pauvres du triple point de vue de la proportion des foyers fiscaux imposables, du revenu médian et du niveau de vie moyen. Là aussi, les statistiques ethniques font cruellement défaut.,

Si on reste dans l’esprit du XIXe siècle et du l’édification d’une société socialiste, aujourd’hui, la formule « A chacun selon ses besoins  » ne serait pas un idéal à viser, mais un objectif économique à atteindre, induisant l’adoption de formes de rationnement, dans la mesure où la lutte contre le gaspillage serait forcément prioritaire, puisque gaspiller équivaudrait, idéologiquement parlant, à saboter la production.

Donc, l’à chacun selon ses besoins, conduirait très rapidement aux 250 gr, de pain par jour et par personne, aux 500 gr de viande par semaine et par personne de plus de 12 ans, à un blouson, deux futals, trois liquettes par année et par personne, et une paire de grolles tous les deux ans par personne toujours, gonzesses comprises.

« C’est précisément au nom de cette visée que les communistes français ont installé la Sécurité Sociale, généralisé le principe de la retraite… »

Il ne faut pas oublier que des institutions de ce genre ont été mises en place, bien avant, par Bismarck comme par Mussolini. L’Institut national de la prévoyance sociale (INPS), a été mis en place en 1933 (an XI de l’ère fasciste, selon la terminologie officielle). Dès lors, on imagine mal des communistes limitant leurs ambitions à l’imitation de mesures adoptées par des régimes abhorrés.

« Etre communiste c’est viser une situation où le prolos, celui qui doit travailler pour vivre, ait la plus large maîtrise possible de son existence… »

C’est illusoire dans l’optique de l’internationalisme prolétarien, dès lors que les peuples efficients devraient non seulement travailler pour eux-mêmes, mais encore s’échiner, solidairement et fraternellement, pour venir en aide, sur tous les plans, aux peuples économiquement peu performants, et qui sont condamnés à le rester longtemps encore, compte tenu de l’état embryonnaire où sont leurs pays respectifs.


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