@Richard Schneider
Tsipras est pris dans un réseau de contradictions, dont la seule issue lui semble ce bottage en touche....S’il était vraiment en accord avec lui même, il claquerait la porte de l’Europe : Dette annulée, le grand large, des perspectives qu’il choisirait, loin de cette BCE « méprisante »...Mais apparemment il préfère continuer à solliciter une perfusion, tout en la critiquant....Un malade vraiment pas facile à soigner....
Sauf qu’évidemment, le contrat n’est pas en accord avec ses promesses, son projet électoral, qui ne pouvait marcher que si l’Europe le finançait.
Tout cela donne le tournis, et sans doute à lui aussi. Il ne sait comment s’en sortir, sauvegarder son avenir politique. Car certains parlent déjà de trahison. On nage dans la schizophrénie.. Faisant mine de ne pas accepter le traitement sans lavant les mains, Il file donc le mistigri au peuple grec,qui n’en voulait pas vraiment, mais....C’est en ce sens que ce référendum était hautement prévisible, si l’on veut aller au bout d’une certaine logique
Avec ça, il a retrouvé donc sa présentation révolutionnaire lance des invectives, tirant sur le baudet qui veut l’aider :« Il ne faut pas humilier un peuple ».....
Pour moi, il s’agit d’une lâcheté d’un homme qui ne veut pas affronter les contradictions prévisibles, démagogiques, pour lesquels il avait été élu, avouer que son programme ne tenait pas la route, ou du moins,qu’il s’était permis de tirer un chèque en imitant la signature de l’Europe.
Car on n’a jamais vu un leader,faire des promesses, en attendant une aide extérieure pour la financer. Citez moi un précédent !
Deux mois que ça dure, et ce n’est pas fini.......
A chercher toujours les limites, attention, il pourrait se passer ce qui s’est passé en 14, quand personne ne voulait la guerre, mais où personne ne voulait perdre la face..
L’UE, ce n’est pas que la grosse Allemagne, c’est aussi plein de petits pays, pauvres, qui doivent financer, et qui s’impatientent , pour ne pas dire plus, devant le patient grec.
.Les milliards de subvention ne sont tout de même pas un rêve, se gargariser de « troïka » et de politique libérale, est un peu facile, même si ce n’est pas faux, mais la Grèce participe tout de même à ce projet commun depuis belle lurette maintenant. Elle a signé des deux mains certains textes, certains traités, reçu plus de subvention par tête d’habitant que n’importe quel pays....
Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais j’ai cru comprendre tout de même que l’UE est un peu échaudé par les précédent plans, qui n’on abouti qu’à une répétition quand la grèce ne décrétait pas une amnistie aux fraudeurs.
ce n’est pas pour rien que ce pays s’accroche à l’Europe...Je pense qu’un peu de cet argent colossal, cette ligne de crédit sans fin, siphonné aux distributeurs, à peine cédé par l’Europe, dans la peur d’une faillite, ce qui en dit long sur ce que les grecs savent de leur pays, serait tout aussi utile en ce moment à la Tunisie, dont la démocratie est menacée des deux cotés par des extrémistes, et dont le PIB va s’effondrer pour les raisons qu’on connait. ....
L’urgence n’est peut être pas où l’on croit. La tunisie, c’est aussi la porte de l’europe. Et je pense qu’il n’y a pas forcément besoin d’appartenir à ce machin, en ayant filouté un peu pour obtenir une place, qu’on peut prétende à une aide, quand le besoin s’en fait urgent